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 would you save my soul, tonight ? (r)

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Lyle Carrow
Lyle Carrow
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MessageSujet: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyJeu 14 Fév - 9:43



would you tremble
IF I TOUCHED YOUR LIPS ?
La nuit était tombée depuis déjà une bonne heure, et elle n'était toujours pas sortie. Tu te tenais dans l'ombre de la boutique qui faisait face à Fleury & Bott, négligemment adossé contre une parcelle du mur en briques, tes yeux émeraudes dardés sur la façade à peine éclairée de la librairie. Tu avais tenté de t'occuper. Gringotts, la boutique d'accessoires de Quidditch, la ménagerie magique, où travaillait un de tes amis. Mais bien rapidement, tu avais atterri ici, à la guetter. Tu savais que c'était passablement étrange de ta part, mais toute notion de rationalité semblait te quitter, lorsqu'il s'agissait de Nova. La plupart du temps, tu détestais la jolie blonde. Sa douceur, l'attention dont elle te dotait, cette envie farouche de t'aider, d'apprendre à te connaître. Elle était fondamentalement bonne, cela suintait par tout les pores de sa peau. Et tu exécrais tout ça, tout ce qu'elle représentait. Le contraste entre vous aurait difficilement pu être plus saisissant. Toi, tu étais l'âme noircie et pervertie par une ambition dévorante et une mesquinerie sans bornes. Tu avais l'impression de pouvoir sentir la méchanceté couler dans tes veines. Mais tu étais un Carrow, et tu aurais difficilement pu être différent. Tu avais été élevé dans l'idée que les âmes sombres étaient au-dessus des autres, tout comme les sorciers de sang-pur. Et tu cumulais ces deux attributs, de quoi flatter ton ego. Tu avais élevé autour de toi des murailles dignes des plus grands châteaux forts. Tu ne supportais pas que l'on pose sur toi un regard autre qu'envieux ou haineux. Tu aimais attiser l'inimitié de ceux qui t'entouraient. Tu te nourrissais de toutes ces ondes négatives qu'ils t'envoyaient. Depuis ton histoire avec Livia, la seule personne que tu ais jamais laissé entrer, tu t'étais retiré dans ta forteresse dorée. Tu n'étais entouré que de vagues connaissances. Tu ne te donnais pas le temps de t'attacher aux gens. Tu étais plus fort, seul. Plus intouchable, surtout. Car tu savais, depuis bien longtemps, que les liens étaient synonymes de douleur. Et tu voulais te préserver de cela. Plus que tout. C'était ce trait plus que prédominant, dans ta personnalité, qui clochait avec ta présence, en cette froide nuit de février, au beau milieu du chemin de traverse. Tout ça pour elle, cette fille que tu méprisais parce qu'elle s'intéressait à toi. Au vrai toi. Une chose que l'on avait jamais faite pour toi, d'aussi loin que tu t'en souviennes. Et ça t'effrayait, en quelques sortes, mais tu préférais jouer l'idiot arrogant. C'était un rôle qui te collait à la peau. Tu n'arrivais toujours pas à réaliser que la fin de ta vie lui était promise. Dans une dizaine d'années, vous habiteriez dans la même maison. Peut-être même avec un enfant à la clef. Cette idée te révulsait. Tu haïssais ton père, autant que tu recherchais son admiration, c'était donc peu dire. Il t'avait pris ta liberté, tout cela pour faire perdurer la pureté de votre sang, et la renommée de votre famille. Les Avery étaient riches et influents. Ton père ne demandait rien de plus, et avant que tu ais eu le temps de réellement comprendre ce qui se passait, tu te retrouvais affublée de Nova pour le reste de tes jours. Cependant, tu savais que tu aurais pu tomber sur une besogne bien pire. Il suffisait de regarder ton aînée, Aeryn. De plus, la cadette Avery était loin d'être difficile à regarder. Au contraire, même. Elle était si douce, semblait si fragile. Parfois, tu avais l'impression qu'une seule de tes petites colères pourrait la briser. C'était d'ailleurs à cause de ton comportement froid, détaché et mesquin, que tu t'abaissais parfois à te faire pardonner. De petites choses pour elle, mais une avancée de géant pour toi. Il y avait quelque chose, tu devais bien l'avouer qui, chez elle, te troublait. Quelque chose qui te tenait en haleine. Et te poussait à agir comme si elle était ta propriété. Tu détestais voir les regards des autres hommes se poser sur elle. D'ailleurs, cela t'avait déjà valu quelques bagarres. Et dire que vous n'étiez fiancés que depuis un mois seulement. Cela pouvait promettre pour le futur. Tu fus tiré de tes pensées lorsque les lumières de Fleury & Bott s'éteignirent. Tu te redressas, tes mains toujours chaudement nichées dans les poches de ton manteau noir. Nova referma précautionneusement la porte derrière elle, et tu en profitas pour t'approcher à pas de loups, si bien que lorsqu'elle se retourna, elle eut la surprise de se retrouver face à toi. Vos corps n'étaient séparés que par une vingtaine de centimètres. Et c'était voulu. Elle exerçait comme une attraction sur ton corps, si bien qu'il t'était presque impossible de rester loin d'elle. « Combien de fois vais-je devoir te répéter que tu n'es pas obligée de travailler là-dedans ? » Ta voix se teinta de dédain. Nova venait d'une grande famille, elle pouvait prétendre à une place bien plus élevée que celle de libraire dans une minuscule boutique du chemin de traverse. « Grâce à nos fiançailles, on peut désormais compter sur la richesse cumulée de nos deux familles. Après tout, c'était bien ça, le but, alors en profiter. » Tu avais conscient de toujours te montrer rude, en sa présence, mais tu n'arrivais pas à agir autrement. Un vieux mécanisme de défense. Et puis, il t'était plus facile de te montrer insupportable et de tenter de te racheter par un geste, plutôt que d'abaisser tes barrières. « On a rendez-vous avec tes parents dans une heure et demie, c'est pour ça que je suis venu t'attendre. Plan de dernière minute, comme toujours. Il faut que l'on mange un bout avant d'y aller, je crois que ta mère a parlé d'une espèce de soirée de gala. » Tu haussas les épaules, l'air détaché. Tu détestais la mère de Nova presque autant que la tienne. Elle arborait un sourire bien trop faux en ta présence, et n'arrêtait pas de te casser les oreilles en rabâchant ses histoires de jeunesse. De plus, les milliards de bals qu'elle organisait n'aidait pas vraiment. Tu n'étais pas friand de ce genre de soirée. « Au fait, je croyais que tu devais finir il y a déjà une demie-heure, qu'est-ce que tu fabriquais là-dedans ? Tu donnais rendez-vous à l'un de tes prétendants secret qui n'a pas le sang assez pur pour te réclamer publiquement ? »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyVen 15 Fév - 2:36




it's an impossible world give some attention to me shivers that you
give me keep me freezing all night you make me shudder
La poussière s’évapore alors que ton souffle se repend sur la couverture du livre. Sa reliure en cuir était froide et sentait le renfermé mais cette odeur te procurait un certain apaisement et une sécurité coutumière que tu ne pourrais expliquer. L’amour des livres était comme le prolongement de ta pensée, le prolongement de tes intentions et tout comme eux ta personne était si complexe à cerner. En leur présence tu vivais sous un tout autre jour, tu vivais tout simplement dans ton élément, un élément que jamais personne ne saurait t’arracher pas même par la force et la ténacité. Non tu étais beaucoup perspicace et déterminé pour cela quand bien même l’influence du haut avait main prise sur ton statut dans un avenir prochain mais tu n’en avais cure. Alors tu menais le reste de ton existence avec une poigne de fer. Tu étais doté d’un fiancé sans même à choisir contrairement à ton frère ainé, mais cette attache d’obligation ne t’obligerait à rien contre ton gré ou alors s’il le pensait c’était bien mal de connaitre et juger. Tes yeux parcours rapidement la couverture de l’ouvrage d’un ancien alchimiste ayant découvert une potion pour un remède contre les pertes de la mémoire, une potion dont aurait bien besoin l’un de tes camarades. L’amitié était un trait que tu ne partageais pas avec grand monde, c’était un trait que tu n’avais aucunement hérité de tes parents mais de ta douceur uniquement. A l’ombre de ta famille tu côtoies toutes ascendances de sorciers et car à son image le monde a besoin de diversité peu importe la nature du sang qui peut couler dans nos veines. Feuilletant un plus rapidement le bouquin, tu en profites pour regarder l’heure qu’affiche la vieille montre à gousset du propriétaire des lieux. La nuit est déjà bien tombée et seule la librairie abrite encore de la lumière en son sein. Tu devrais être partie depuis plus d’une heure déjà, mais passer autant de temps dans cette pièce c’est comme si l’attraction du monde n’avait plus aucune puissance face à l’instant présent. Tu appréciais cette sensation, tu aimais la ressentir. Le hululement d’une chouette aux plumages blanc te sort de tes pensées et tu esquisses un maigre petit sourire aux commissures de tes lèvres. Le rapace déploie ses ailes avec une élégance farouche avant de tourner le dos vers la fenêtre pour mieux se rembrunir sur elle-même. Tout à coup, elle réprime un hululement affolé et sauvage. Tu fronces les sourcils, en jetant un bref coup d’œil en direction de la fenêtre. Il est rare que Winters - ta petite chouette hulotte – se montre aussi agitée et lorsque cela est le cas c’est qu’un fait la perturbe, un peu comme un sixième sens. Elle te toise avec un silence prudent, et tu en profites pour caresser avec tendresse le sommet de son crâne. Tu sais qu’elle partira par l’étage de la cheminé avant que tu n’es retrouvé le chemin du retour, tu ne t’en fais aucunement pour elle. Baguette magique parcourant la poche de ton manteau bleue nuit, tu glisses le livre empreinte à l’intérieur de ta toute petite besace qui bien sûr à subit l’effet d’un sort afin de prendre moins de place. Tu fermes la porte de la librairie à clés pour te retrouver dans la noirceur habituelle de la nuit du Chemin de Traverse. Tu te retournes comme pour observer les lieux lorsque tu tombes nez à nez avec le fils Carrow. Une surprise qui ne manque pas de te surprendre, le souffle court. Il est bien trop proche de ta personne, ce n’est pas dans son habitude d’ailleurs. Ton expression faciale se façonne vers des tons d’impassibilité dépourvue de toutes émotions. Tu ne le laisserais aucunement mener la barque à sa guise. Tu sais comment il peut être, tu sais dans quels objectifs il a été élevé mais à son instar tu as en échappé – d’une certaine manière - . « Combien de fois vais-je devoir te répéter que tu n'es pas obligée de travailler là-dedans ? ». Ton hargneux, voix dédaigneuse. Tu en avais pris le pli depuis plus d’un mois. Ces extraits de caprices, ses tons plaintifs et les apparences qu’ils désiraient dépeindre au monde. « Grâce à nos fiançailles, on peut désormais compter sur la richesse cumulée de nos deux familles. Après tout, c'était bien ça, le but, alors en profiter. ». Te dit-il toujours aussi sèchement, mais tu n’en as cure. Son comportement capricieux et enfantin montre en lui tout de l’existence d’un petit garçon frustré devant l’exigence de sa nourriture. Tu te contentes de rire avec une ironie polie tout en demie mesure. « Répéte le autant de fois que tu le souhaites, Lyle. Le but de ta famille n’est pas forcément celui de tout le monde. ». Lui dis-tu d’une intonation détachée et froide. Le but de ta famille n’était pas de grimper dans l’échelle sociable, oh non bien sûr que non ! Les Avery l’étaient déjà, tout ce qu’ils désiraient c’étaient perpétuer la ligné de sang-pur pour ne pas défaire cette chaine qui a été depuis si longtemps érigé. Lyle était un être incorrigible et arrogant qui était ta parfaite antithèse. A défaut d’avoir essayé de le comprendre et de tenter une approche amicale avec lui, ce dernier n’avait rien trouvé de mieux que blesser autrui pour mieux se racheter. Il t’offrait toujours une multitude de présents, mais jusque-là ces cadeaux c’étaient entassé dans une boite au fond de ta chambre. « On a rendez-vous avec tes parents dans une heure et demie, c'est pour ça que je suis venu t'attendre. Plan de dernière minute, comme toujours. Il faut que l'on mange un bout avant d'y aller, je crois que ta mère a parlé d'une espèce de soirée de gala. ». Tu ne supportais pas ce genre de discussion surtout lorsque cela mettait en scène toute une ribambelle de sérénade mensongères devenant presque léthargique. Tu lèves les yeux au ciel fatigué par les paroles et l’attitude de ton interlocuteur. Tu sais également que ta mère ne porte pas le moins du monde les Carrow dans son cœur, elle se méfie de cette famille qui voit parfaitement qu’ils détiennent là un moyen propice pour obtenir de bons points pour le Ministère. Ta figure maternelle est une femme de puissance, de bravoure et de clairvoyance, ces deux derniers adjectifs te viennent sans doute de sa personne. Néanmoins, sa haine envers Lyle fait vivre un enfer particulier à ce dernier ce qui n’est guère pour te déplaire. Tu croises les bras sur ta poitrine, toujours la même expression accompagnant tes traits si doux et appréciables de coutume. « A preuve du contraire, je ne te dois rien et tu ne me dois strictement rien. Mes parents veulent s’assurer de choses qui les regardent en ce concerne ta famille. Pour ce qui est du reste, on se retrouvera là-bas dans une heure et demie. ». Lui souffles-tu aussi froidement que du verre. Le vent sibérien qui sommeille en toi aurait-il pris possession de toi Nova ? Aucune hésitation à avoir, c’est même certain. « Au fait, je croyais que tu devais finir il y a déjà une demie-heure, qu'est-ce que tu fabriquais là-dedans ? Tu donnais rendez-vous à l'un de tes prétendants secret qui n'a pas le sang assez pur pour te réclamer publiquement ? ». Des interrogations teintées de jalousie et d’impatience ? Voilà qui est tentant et mordant pour l’agacer davantage. « Je te l’ai déjà dit il me semble Carrow : je n’ai aucun compte à te rendre et inversement. Tu peux m’envoyer autant de présents que tu le veux, je ne suis pas le genre de personne qu’on achète et si tu penses me posséder de cette manière, l’existence de Merlin lui-même ne serait pas assez longue pour en venir à bout. Oh est une dernière chose, la jalousie et l’impatience ne sont pas des compétences requises pour quelqu’un qui travaille au département des jeux et des sports magiques. ». Lui murmures-tu à l’oreille d’une voix peu audible, qui raisonne en écho au vent qui balaye l’une de tes boucles blondes. Tu recules d’un pas en arrière, tes prunelles fixant les siennes tout en mettant ton sac à bandoulière en travers de ton épaule. Tu te retournes pour reprendre ton chemin. Tu ne peux réprimer un rictus malicieux avant de t’aventurer un peu plus dans la ruelle ombrageuse du Chemin de Traverse, comme s’il n’existait guère.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptySam 16 Fév - 5:40



would you tremble
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Tu te rappelais parfaitement ta troisième rencontre avec Nova, celle où tu avais compris l'ampleur des tourments qu'elle allait pouvoir t'infliger sans même en avoir conscience. Et si elle l'avait pu, aurait-elle agi autrement ? Tu n'en étais pas certain. Après tout, tu ne lui exposais que ta face la plus détestable, celle qui nécessitait un petit sourire satisfait en quoi et un regard illuminé de mesquinerie. Nova avait tout les raisons de ne pas t'apprécier, et tu ne pouvais pas lui en vouloir. Même si, en réalité, c'était le cas. Tu représentais la complexité dans tout son ensemble. « Répète-le autant de fois que tu le souhaites, Lyle. Le but de ta famille n'est pas forcément celui de tout le monde. » Sa voix froide et inexpressive te frappe de plein fouet, et tu fronces les sourcils, perplexe. Qu'était-il donc arrivé à la jeune blonde ? Commençais-tu à déteindre sur elle ? Ses yeux se dardent sur toi, alors que ses traits semblent aussi froid que la pierre. Et où est passé son petit sourire qu'elle te réservait, d'ordinaire ? Et la lumière dans ses yeux ? Elle te punissait pour ton comportement, c'était certain, et tu sentis la colère remuer au fond de ton estomac. Tu n'aimais pas ça. Pas du tout. Tu avais envie de tourner les talons tout de suite, avant que tes paroles prennent le devant de tes pensées, mais tu t'obligeas à rester. Parce qu'une fois qu'elle aurait ruiné ton cœur, tu aurais vraiment une bonne raison de lui en vouloir et de te montrer encore plus exécrable que d'ordinaire. « A preuve du contraire, je ne te dois rien et tu ne me dois strictement rien. Mmes parents veulent s'assurer de choses qui les regardent en ce qui concerne ta famille. Pour ce qui est du reste, on se retrouvera là-bas dans une heure et demie. » Tu esquisses un petit sourire ironique. Le chaton sortait les griffes, et ça te faisait jubiler de douleur. Chacun de ses mots était comme une flèche parfaitement ajustée. Elles se plantaient droit dans ton cœur. Mais tu n'allais pas lui faire le plaisir de le lui montrer. Tu restais de marbre, une lueur mesquine dans les yeux. Tu étais Lyle Carrow, tu ne te laisserais pas démonter par un petit oisillon qui se voulait plus féroce qu'il ne l'était en réalité. En tout cas, cela t'apprendrait à venir la chercher. Toi qui pensais lui faire plaisir par une telle attention, tu t'étais mis le doigt dans l'oeil. Et profondément. Mais tu étais un garçon qui retenait les erreurs de son passé. A partir de maintenant, tu tenterais de te montrer le plus détaché possible. Tu la laisserais vivre sa vie sans intervenir, mais en retour, elle ne trouverait en face d'elle qu'un bloc de roc. Tu ne lui adressais que les mots nécessaires, tu ne répliquerais même plus à ses pics. Tu ferais comme si elle n'existait pas, agissant délibérément comme un idiot profond. Mais c'était ce qu'elle souhaitait, alors tu accéderais à sa demande. « Je te l'ai déjà dit il me semble, Carrow : je n'ai aucun compte à te rendre et inversement. Tu peux m'envoyer autant de présents que tu le veux, je ne suis pas le genre de personne qu'on achète et si tu penses me posséder de cette manière, l'existence de Merlin lui-même ne serait pas assez longue pour en venir à bout. » Tu lâches un petit rire à peine audible. Tes cadeaux étaient des excuses, pas une façon de montrer qu'elle t'appartenait. Mais elle n'avait pas compris. Elle ne te comprenait pas. Et c'était peut-être mieux ainsi. Tu t'étais déjà trop attardé sur sa personne alors que, visiblement, Nova se fichait pas mal de toi. Dire que tu avais voulu faire des efforts. Dire que tu avais voulu te montrer bon et tenter de lui montrer une autre facette de ta personnalité. Tu pensais avoir réussi à trouver un moyen de communiquer avec elle, sans utiliser les mots. Mais tu t'étais trompé. Et pas qu'un peu. Nova n'était pas différente de toutes ces autres filles, celles qui attendaient toujours plus des garçons, celles qui se fichaient d'eux et qui passaient au suivant sans peine. Peut-être que, finalement, l'idée que tu t'étais faite d'elle était bien fausse, et que tu l'avais mise sur un piédestal, sans même t'en rendre compte. « Oh, et une dernière chose, la jalousie et l'impatience ne sont pas des compétences requises pour quelqu'un qui travaille au département des jeux et des sports magiques. » Et sans plus attendre, ce minuscule tyran blond tourna les talons, te laissant seul, au beau milieu du chemin de traverse. Mais tu ne comptais pas la laisser s'en tirer comme ça. Tu avais écouté, c'était à son tour, désormais. « Hé, Nova ! » Tu l'interpelles afin qu'elle se retourne. Tes mains sont toujours enfoncées dans tes poches, et tu sais ce que tes yeux expriment, à ce moment présent. La mesquinerie et la colère. « La froideur et le mensonge ne sont pas des compétences requises pour quelqu'un qui travaille dans une librairie qui tient encore debout par un odieux miracle. » Tu hausses un sourcil, joueur avant de reprendre : « Au fait, le rôle de blanche colombe te va mieux que celui de diablesse, tu n'as pas la carrure pour ce-dernier. Et ne pense pas que je sois jaloux, tu risquerais d'être déçue. Je veille simplement à ce que tu ne salisses pas le nom de ta famille, qui deviendra bientôt également la mienne, en flirtant avec un stupide sang-mêlé ou pire encore, un sang-de-bourbe. » Tu te rapproches d'elle, avant d'attraper son menton dans ta main. Vos yeux se trouvèrent bien vite, et ce fût ta volonté de fer qui t'empêcha de te noyer dans ses yeux. « Si j'étais jaloux, ou intéressé, ça voudrait dire que la pareille est vrai, or ce n'est pas le cas, il me semble, susurres-tu. Et puisque mes petits cadeaux te déplaisent tellement, je suppose qu'à partir de maintenant, tu pourras t'en passer. Je pourrais peut-être l'économiser pour racheter cette boutique à laquelle tu tiens tant et en faire quelque chose de plus … intéressant. » C'était méchant, même cruel. Mais c'était elle qui avait commencé, et tu ne comptais pas lui laisser le dernier mot.
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptySam 16 Fév - 6:50




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Tes pas raisonnent en échos sur le chemin pavé du Chemin de Traverse, laissant derrière eux l’infâme personnage. La personnalité d’une personne avait tendance à rendre cette dernière authentique et unique, mais tu ne mangeais guère de ce pain. Contrairement à ta famille et à d’autres, tu ne te contentais jamais de regarder le façonnement d’une apparence. Non, tu creusais sous la glace pour trouver le fond du problème et comme pour ne pas déroger à la règle tu l’avais fait avec le fils Carrow. Ce dernier n’était pas un enfant de cœur, déjà à l’époque où il était au collège de sorcellerie tu pouvais entendre très peu de choses allant en sa faveur et ses actes n’en demeuraient pas moins compatibles. Cependant lorsque tu lui as parlé pour la toute première fois, tu t’es rendu compte qu’il y avait peut-être un cœur devant le masque de sa froideur. A croire que ton espérance avait été vaincue par ce personnage aux allures hautaines et arrogantes. Des allures qu’il se donnait pour favoriser sa haute lignée. De la cupidité à l’état pure, à l’état brute dotée d’une bonne dose masculine mal jouée. « Hé, Nova ! ». Il t’interpelle au loin alors que quelques mètres vous séparent. Instinctivement tu es tenté de poursuivre ta route et c’est principalement ce que tu fais lorsqu’il reprend à la suite. « La froideur et le mensonge ne sont pas des compétences requises pour quelqu'un qui travaille dans une librairie qui tient encore debout par un odieux miracle. ». Tu te retournes en sachant d’avance ce qu’il essaie de faire au travers de ses paroles, mais cela ne marchera pas avec toi. Il ne te connaissait pas, personne n’y était parvenu jusque-là. Tu étais un effet énigmatique et authentique à la fois. La froideur faisait partie de ton quotidien quant au mensonge qui n’en usait pas même à des fins meilleures ? Au travers de son intonation, tu pouvais y déceler toute la mesquinerie dont il était capable juste pour blesser. Il pouvait toujours continuer, tu avais l’habitude des reproches et des menaces sous-jacentes voilaient par le biais de belles promesses. « Au fait, le rôle de blanche colombe te va mieux que celui de diablesse, tu n'as pas la carrure pour ce-dernier. Et ne pense pas que je sois jaloux, tu risquerais d'être déçue. Je veille simplement à ce que tu ne salisses pas le nom de ta famille, qui deviendra bientôt également la mienne, en flirtant avec un stupide sang-mêlé ou pire encore, un sang-de-bourbe. ». Son air joueur et sûr de lui, lui collait parfaitement à peau, personne n’aurait pu dire le contraire. Cet ange noir aux sourires de loups aimait avoir tout sous son contrôle, il n’aimait pas ce qui lui échappait. Cela tu l’avais compris à la première minute où tu avais posé les yeux sur lui. Tu croises de nouveau les bras sous ta poitrine, un sourire froid accentuant la courbe de tes lèvres. « Sans aucun doute, typiquement masculin chez toi. Faire paraitre ce que l’on ne veut dévoiler, faire apparaitre ce que l’on veut voiler. Ne prétend pas connaitre ce que tu ne sais pas, mais avance des arguments qui tiennent la route. Tu essais un tant soit peu d’accentuer la colère que tu as déjà à mon égard pour me détester encore plus par la suite. ». Réponds-tu calmement sans dénoté la moindre touche d’émotion tout comme tu le faisais lorsque tes doigts fins étaient apposés sur le clavier de ton instrument. Il désirait jouer l’acte colérique et ironique pour mieux jouer l’ange noir ? Bien que grand bien lui fasse, mais tu ne participerais pas à la pièce en tant qu’actrice mais en tant que morale d’une œuvre. Tu penches légèrement la tête sur le côté comme pour mieux toiser l’ombre verdoyante dans son regard, après tout c’était là que l’on visitait pour la toute première l’âme d’une personne. « Tu tombes bien bas pour un Carrow, une bassesse qui ne surprend pas. J’ai vécue sans ta présence pendant des années, aucune ombre au tableau jusqu’à toi … Pourrait on en dire autant de toi ? ». Tu arques un sourcil quelque peu moqueur, mais tu es las de son petit jeu stupide et puéril. Il a beau être plus âgé que toi il n’en demeure pas moins un adolescent en pleine crise mécontente que tout ne se déroule pas comme il le souhaite. Son regard impérieux se fixe sur le tien durant l’espace d’une minute alors qu’il avance vers toi, en saisissant ton menton dans sa main. Tu peux y lire de la volonté, une combativité nouvellement naissante contre un front qu’il tente de faire plier sous le joug de sa colère permanente. « Si j'étais jaloux, ou intéressé, ça voudrait dire que la pareille est vrai, or ce n'est pas le cas, il me semble. ». Chuchote-t-il avec une assurance qui lui était bien propre. Une dose d’arrogance qui mettait en valeur le personnage qu’il avait créé pour repousser toutes attaches. « Et puisque mes petits cadeaux te déplaisent tellement, je suppose qu'à partir de maintenant, tu pourras t'en passer. Je pourrais peut-être l'économiser pour racheter cette boutique à laquelle tu tiens tant et en faire quelque chose de plus … intéressant. ». Des menaces venant de lui peu surprenant, mais qu’il menace ton univers de livre ? Il venait d’alimenter les étincelles d’un futur incendie. L’univers de la culture, l’univers de la connaissance et de la découverte était comme le prolongement de ta pensée, de ton essence naturelle. Tu avais passé un deal avec ta figure paternelle, et tu t’en étais bien tiré lors de cette discussion. Tu pouvais te noyer sous la décision d’un statut mais guère sous l’ampleur d’une destinée qui n’était pas la tienne. Tu déposes doucement ta main froide sur le poignet de la vipère que te fais face, tes pupilles écorce scrutant avec impassibilité son regard. Ta main serre avec force son poignet que tu souhaiterais détruire de ta main pour payer la cruauté dont il a fait preuve envers toi. Tu ne lui as jamais été hostile jusque-là, tu as même essayé de le comprendre pour tenter une approche communicative sans résultat. Il avait été trop loin. « Tes yeux te trahissent Lyle, ils le font un peu plus chaque fois que tu fais monter la noirceur en toi. Tu sous-estimes beaucoup de choses, peut-être même un peu trop de choses. Ce que tu peux offrir n’est voué qu’à l’échec même si je pensais le contraire au début. Tu es un être irrécupérable. ». Ta voix ricoche sur ton interlocuteur tel un caillou sur un étang gelé, tu es sibérienne dans ton attitude, l’autre facette de ta personnalité. Tu te dégages sèchement de sa main qui te maintient avant d’émettre à nouveau une certaine distance entre vous.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyLun 18 Fév - 2:45



would you tremble
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« Sans aucun doute, typiquement masculin chez toi. Faire paraître ce que l'on ne veut dévoiler, faire apparaître ce que l'on veut voiler. » Tu levas les yeux vers elle. Finalement, Nova avait peut-être cerné ta personne mieux que tu ne l'aurais cru. Elle avait énoncé là une vérité des plus profondes, te concernant. Et tu t'en voulais, d'un certain sens, d'avoir été assez faible pour lui donner le loisir de créer des fissures dans les murailles qui t'encerclaient. « Ne prétend pas connaître ce que tu ne sais pas, mais avance des arguments qui tiennent la route. Tu essais un tant soit peu d'accentuer la colère que tu as déjà à mon égard pour me détester encore plus par la suite. » Tu fronças les sourcils et reculas d'un pas, comme si Nova venait de te frapper en pleine poitrine. Encore une fois, tu étais surpris qu'elle connaisse certains aspects de ta personnalité si bien. Toi qui te croyais mystérieux et insaisissable, la révélation était plus que rude. Tu t'étais toujours caché derrière une façade de paraître, te croyant à l'abri de la moindre douleur. Tu ne t'attachais pas, tu ne souffrais pas. L'équation était aussi simple que cela. Et pourtant, la jeune blonde arrivait à te serrer le cœur, à te tordre les intestins, avec de simples mots. Elle te rendait dingue, fou. Et pire que tout, elle n'arrivait pas à te comprendre dans ton entièreté. Tout ce qu'elle voyait, c'était les plus mauvais traits de ta personnalité. Elle n'avait pas vu que tes cadeaux n'étaient pas des tentatives pour l'acheter, mais de simples excuses. Elle n'avait pas vu que tu t'en voulais, parfois, de la traiter rudement. Non, comme toutes les autres, Nova ne voyait en toi que le digne Carrow. Cela n'aurait pourtant pas dû te surprendre. Tu affichais en permanence une carapace impénétrable et tu exigeais, cependant, des autres, qu'ils tentent de la percer afin de connaître et de pouvoir apaiser les tourments de ton cœur. Tu en voulais toujours trop, tu le savais bien, cependant, tu n'avais jamais appris à te satisfaire de peu. Car, chez les Carrow, seule l'excellence était acceptable. « Tu tombes bien bas pour un Carrow, une bassesse qui ne me surprend pas. J'ai vécu sans ta présence pendant des années, aucune ombre au tableau jusqu'à toi … Pourrait-on en dire autant de toi ? » Tu serres les dents. Des ombres à ton tableau, tu peux les compter par dizaines. Tu n'es pas blanc comme neige, bien au contraire, et tu accumules les erreurs ainsi que les gestes désespérés et sombres depuis que tu sais tenir sur tes pieds. « Et pourquoi voudrais-je te détester quand tout ce que tu provoques chez moi, c'est l'indifférence ? Quant aux bassesses dont je fais preuve, ainsi que les ombres de mon passé, ne les dénigre pas trop vite, tu vas devoir vivre avec elles pour le restant de ta vie. Et, par pitié, ne me fais pas croire que ton tableau n'est pas assombri par une triste histoire, que tu n'es pas habitée par des ressentiments puissants. Ton attitude, ce soir, le prouve parfaitement. Tu n'es pas aussi parfaite que j'avais pu le penser, visiblement. » Tu sais que tu en as trop dit, cependant, tu espères que la jeune blonde ne le remarquera pas, trop obnubilée par le dégoût que tu lui inspires. Bien rapidement, sa main vient se poser sur ton poignet, celui dont les doigts sont enroulés autour de son menton. Son regard est froid, impassible. A l'image du tient. C'était un affrontement silencieux, et tu songeas, à ce moment précis, que Nova et toi étiez peut-être plus semblable que tu te l'étais imaginé. Et tu ne t'en réjouissais pas. Parce que l'estime que tu avais de toi, contrairement à ce que tu voulais faire croire, n'était pas immense. Tu te savais mauvais, perverti et méchant. Et ça ne te dérangeait pas, parce que tu te sentais comme un condamné. Tu n'avais rien qui puisse te pousser à te réjouir. Pas de famille aimante, pas d'amis, pas de conquêtes, pas de poste prestigieux, pas de dons spectaculaires pour la magie. « Tes yeux te trahissent, Lyle, ils le font un peu plus chaque fois que tu fais monter la noirceur en toi. Tu sous-estimes beaucoup de choses, peut-être même un peu trop de choses. Ce que tu peux offrir n'est voué qu'à l'échec même si je pensais le contraire au début. Tu es un être irrécupérable. » Elle se dégage rapidement de ton emprise avant de reculer d'un pas. Finalement, tu as enfin réussi, tu as atteint ton but. Nova te déteste, elle te méprise. Et tu ressens une espèce de jubilation malsaine, comme à chaque fois, alors ton cœur te semble être sur le point d'exploser. « Je ne fais pas monter la noirceur en moi, Nova. La noirceur, c'est toute ma personne. » Tu écartes les bras, comme en signe d'aveux, avant de reprendre : « Je suis mauvais, foncièrement. Irrécupérable. Mais tu le savais déjà, ma réputation me précédait. Tu savais qui allait se tenir en face de toi. L'espoir était vain, avec moi. Je ne suis pas une de ces âmes qui peuvent être sauvées, d'accord ? Et tout ce que j'ai à offrir, c'est le cercle infernal qu'est ma vie. » Tu esquisses un petit sourire, en dardant tes prunelles sur Nova. Te voilà entrain de faire ce petit numéro que tu as déjà répété un nombre inimaginable de fois. « Je ne sais même pas pourquoi tu as pris la peine d'espérer, Nova, ou de tenter de me percer à jour. Tu pensais peut-être ajouté une touche de gloire au tableau d'honneur qu'est ta vie. Mais désolé de te décevoir, je ne vais faire qu'ajouter une ombre à ton tableau. »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyMar 19 Fév - 6:50




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« Et pourquoi voudrais-je te détester quand tout ce que tu provoques chez moi, c'est l'indifférence ? Quant aux bassesses dont je fais preuve, ainsi que les ombres de mon passé, ne les dénigre pas trop vite, tu vas devoir vivre avec elles pour le restant de ta vie. Et, par pitié, ne me fais pas croire que ton tableau n'est pas assombri par une triste histoire, que tu n'es pas habitée par des ressentiments puissants. Ton attitude, ce soir, le prouve parfaitement. Tu n'es pas aussi parfaite que j'avais pu le penser, visiblement. ». Dans ses paroles, il n’inventait rien de bien nouveau. Au quotidien un bon nombre de gens en venaient à souffrir d’un trop plein de déceptions, de douleurs, d’espérances manquées et alors le monde continuait toujours autant de tourner. Il venait peindre à l’esprit de sa propre aura tout ce qui faisait de lui un être mauvais à la limite du lugubre, rien de plus pathétique à tes yeux. Cependant la dernière partie de sa réplique n’était guère dénué de sens car comme tout à chacun tu es humaine avant tout, et comme tous les autres nous commettons des erreurs. Dans ton existence il n’y a pas de triste intrigue, de tristes anecdotes à raconter. Il y a juste la trace d’une famille prônant l’ascendance d’un sang-pur et d’une moralité à la hauteur de ses désirs. Tu étais bien lointaine dans cette moralité de vie que tu ne partageais pas, tes espérances allaient bien au-delà de ses envies de puissance ridicule et aussi ancienne que les chaussettes de Merlin lui-même. Petite fille sage et silencieuse, ton père attendait de toi ce que tout l’on peut attendre de meilleure : le respect absolue. Seulement tu t’étais révélée être bien plus subtile et prudente que cela. Il avait décidé de choisir ton avenir mais tu avais réussi à marchander une partie de cette existence qui t’échappait un peu plus. « Tu es obscur alors tout le monde doit l’être ? C’est bien qu’est ton problème Carrow. Tout le monde vit des hauts et des bas, seulement tu t’es habitué à vivre dans le bas et la meilleure manière que tu as trouvé pour t’en sortir c’est de tirer les autres avec toi. Quand l’indifférence, évite de prêcher une convertie, tu mens comme tu respires. ». Lui déclares-tu avec un calme frôlant les températures glacières. Tu es loin de détourner ton regard de ton interlocuteur qui sait aller loin dans les mots. Il en dit beaucoup trop afin qu’on ne se souvienne que de sa méchanceté gratuite qui pour toi n’a d’égal que les murmures étouffés d’un appel au secours. La distance qui vous sépare est pour toi un soulagement, tu ne supportes pas que l’on te touche avec autant d’aplomb qu’il peut en avoir. Cette proximité entre vous provoque toujours une chute en liberté d’électrons libres que seul lui dirige. Tu n’aimes pas cela. L’hostilité se lie dans vos regards respectifs, aucun ne faiblit, aucun de lâche le morceau. Vous êtes aussi tenace l’un que l’autre. « Je ne fais pas monter la noirceur en moi, Nova. La noirceur, c'est toute ma personne. ». Rompt-il d’un timbre presque aussi spectaculaire que tragédien à la fois. Ton visage n’a pas bougé d’un pouce, pourtant à l’intérieur tu ris d’une manière moqueuse. Ses bras s’écartent comme pour accentuer son exagération de paroles alors qu’il reprend on ne peut plus fier de sa personne. « Je suis mauvais, foncièrement. Irrécupérable. Mais tu le savais déjà, ma réputation me précédait. Tu savais qui allait se tenir en face de toi. L'espoir était vain, avec moi. Je ne suis pas une de ces âmes qui peuvent être sauvées, d'accord ? Et tout ce que j'ai à offrir, c'est le cercle infernal qu'est ma vie. ». Une magnifique réplique tout en prose tragique qui n’a rien à voir à la dramaturgie si ce n’est qu’il est aliéné lui-même à la naïveté de l’auto destruction. Tu te souviens bien de cette fois où cachée derrière l’un des murs de la salle de métamorphose tu avais vu ton frère ainé en train de donner des cours supplémentaire à Lyle. Il n’était alors qu’un adolescent de quinze années, son regard verdoyant pétillant encore d’une certaine malice enfantine qui lui donnait un air fragile et vulnérable, une soif de découverte alimentant son envie de se dépasser pour réussit à maitriser un simple sort. Ton frère ainé n’avait guère été tendre avec lui, mais à ce moment précis tu avais pu lire en Lyle tout la bonne intention qu’il pouvait dégager. A cette époque ne faisait que penser pour lui et non espérer. Tu n’espérais jamais rien car à mesure de temps, tu sais que l’on est parfois déçu dans le bon comme dans le mauvais sens. Lyle esquisse un sourire ironique sur des lèvres pleines qui trahissent elles aussi son second mouvement de liberté, mais tu te contentes de secouer la tête mi amusé, mi las de ce comportement puéril qui ne prendra jamais avec toi. « Je ne sais même pas pourquoi tu as pris la peine d'espérer, Nova, ou de tenter de me percer à jour. Tu pensais peut-être ajouté une touche de gloire au tableau d'honneur qu'est ta vie. Mais désolé de te décevoir, je ne vais faire qu'ajouter une ombre à ton tableau. ». Tu sors instinctivement les mains de tes poches pour applaudir, ce qui produit un écho dans la ruelle devenue presque noire à cette heure-ci. Tes prunelles écorces ne scie pas une seconde, elles basculent vers une colère maintenue par ta rationalité ce qui te rend on ne peut plus glaciale et impassible. « C’est une belle prestation relevant de la tragédie que tu nous fais là. Dis-moi honnêtement Lyle, combien de fois as-tu joué cette comédie aux gens qui ont essayé de s’attacher à toi ? Ou même de te prouver le contraire de ce que tu es. Ma vie n’est pas une gloire et je ne la considère pas comme telle. Tu peux ajouter autant d’erreur que tu veux, m’imputer des fardeaux ça ne changera pas le cœur du problème. Contrairement à ce que tu peux dire, je n’espère rien pour toi, je ne faisais que penser ce qui n’est pas la même chose. ». Les livres est dotés de mots, qui eux-mêmes demeuraient dotés d’une puissance capable d’adoucir – avec le temps – et de transformer une essence humaine. Tu en étais persuadé et tu ne changerais pas d’avis. Une brise vint une fois de plus s’achever dans tes cheveux d’un blond vénitien et tu hausses davantage les épaules pour te couvrir de ce vent peu agréable en cette fin de soirée. Tu le toises d’une expression farouchement évasive comme en retrait tout en poursuivant sur la même intonation. « Ta cuirasse est empli de fissures que tu ne peux pas maitriser, tu as la sensation que ton cœur explose parfois et la meilleure façon de quantifier tout ça c’est de la haine et de la colère. Tu es une pas une âme qui est à sauver, c’est certain car tu demandes à l’être. Tu te perds tout seul, c’est bien dommage car tu dois souvent te dire que tu n’as rien à pour ta personne, je me trompe ? Pas d’amis, pas d’ascension sociale … ». Ta voix était redevenue plus compréhensive et plus douce que tu ne l’aurais voulu. Etait-ce réellement cette proximité qui faisait naitre ce changement ? Ridicule. Tu secoues la tête comme pour balayer cette idée de ton esprit, en remettant de nouveau tes mains dans tes poches. Un énième silence s’impose à toi sans que tu le demandes. Tu n’aimes guère cette ambiance lourde de sens et de tensions. Lyle t’observes avec une expression mystérieuse et cela te gêne. « Tu ne voulais pas te coltiner une attache rassure toi nous sommes deux. ». Tu te retournes afin de reprendre tranquillement ta marche pour accentuer un peu plus la distance qui se dessine en toi e lui.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyMar 19 Fév - 10:43



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« Tu es obscur alors tout le monde doit l'être ? C'est bien là qu'est ton problème Carrow. » Tu étais persuadé que la plupart des gens possédaient une part d'ombre non-négligeable. Rares étaient les personnes qui pouvaient se vanter de posséder un tableau immaculé. Et dire que tu avais pensé que Nova pouvait être l'une d'elle. Tu découvrais à quel point tu avais tord. Peut-être avais-tu espéré qu'elle le soit afin de voir un signe de rédemption pour ta personne envoyé par le Destin. Tu étais un être pessimiste, et tu avais souvent tendance à te voir comme une vile créature. Nova, elle, au contraire, semblait porter une auréole, lorsqu'on la voyait pour la première fois. « Tout le monde vit des hauts et des bas, seulement tu t'es habitué à vivre dans le bas et la meilleure manière que tu as trouvé pour t'en sortir c'est de tirer les autres avec toi. » Dans un effort pour combler ta solitude, aurais-tu pu ajouter. « Quand à l'indifférence évite de prêcher une convertie, tu mens comme tu respires. » Tu esquisses un petit sourire ironique. Le mensonge fait parti de ton quotidien, et parfois, tu ne t'en rends même plus compte lorsque tu le fais. Tu mens pour te protéger, pour embellir la vérité. Tu es un personnage complexe et difficilement compréhensible, c'est vrai. Tu essaies de te noyer dans la noirceur, afin de trouver un sens à tes actes, tu te replies sur toi-même, tu envoies les autres sur les roses, cependant, tu attends de certaines personnes, comme Nova, qu'elles essaient, encore et encore, d'apprendre à te connaître, de tenter de percer ta carapace. C'était notamment pour cela que tu lui déballais ton petit numéro, celui du garçon arrogant qui avouait la noirceur des tourments qui habitaient ton âme. Nova t'applaudit, un nouveau petit sourire en coin étire tes lèvres. Vous étiez entrés dans une sorte de jeu malsain, dont vous vouliez tout les deux sortir vainqueur. « C'est une belle prestation relevant de la tragédie que tu nous fais-là. Dis-moi honnêtement Lyle, combien de fois as-tu joué cette comédie aux gens qui ont essayé de s'attacher à toi ? » Le résultat devait tourner autour d'une centaine de fois. Tu serras les dents, car, une nouvelle fois, les mots de Nova résonnaient douloureusement en toi. « Ou même de te prouver le contraire de ce que tu es. Ma vie n'est pas une gloire et je ne la considère pas comme telle. Tu peux ajouter autant d'erreurs que tu veux, m'imputer des fardeaux, ça ne changera pas le cœur du problème. Contrairement à ce que tu peux dire, je n'espère rien pour toi, je ne faisais que penser, ce qui n'est pas la même chose. » Tu lui adressas un petit sourire, comme si rien de tout cela ne t'atteignait, alors que c'était tout le contraire. Au fond de toi, une minuscule parcelle de ton cœur avait encore espéré que Nova ait nourri des souhaits de rédemption à ton égard. Peut-être parce que tu comptais pour elle. Mais tout cela n'était que des chimères. Tu n'avais d'importance pour personne, personne ne se souciait de toi. Tu n'étais qu'une âme solitaire abandonné dans sa peine. « Ta cuirasse est emplie de fissures que tu ne peux pas maîtriser, tu as la sensation que ton cœur explose parfois, et la meilleure façon de quantifier tout ça, c'est de la haine et de la colère. » Tu t'arrêtes de respirer un instant. Elle t'a percé à jour, et tout ce que tu as envie de faire, désormais, c'est fuir. Fuir et ne plus jamais lui adresser la parole. Si tu n'es plus indestructible à ses yeux, c'est qu'elle a compris qu'elle pouvait avoir du pouvoir sur toi. Et donc, par extension, qu'elle pouvait te faire du mal. « Tu n'es pas un âme qui est à sauver, c'est certain, car tu demandes à l'être. Tu te perds tout seul, c'est bien dommage car tu dois souvent te dire que tu n'as rien à pour ta personne, je me trompe ? Pas d'amis, pas d'ascension sociale … » Tu secouas la tête en dardant ton regard sur le sol pavé du chemin de traverse, une attitude qui te ressemblait bien peu. La voix de Nova s'était faite plus douce, plus compréhensive, cependant, tu doutais que cela soit réel. Elle devait simplement manigancer un autre plan. « Tu ne voulais pas te coltiner une attache, rassure-toi, nous sommes deux. » Et alors qu'elle tourne les talons, tu ne peux, une fois de plus, pas t'empêcher de la retenir. Tu attrapes son poignet pour la forcer à se retourner, avant d'attraper sa main. « Tu te trompes sur un point, Nova. Je la tiens, désormais, mon ascension sociale, fais-tu en serrant sa main. » Cependant, tu la relâches bien rapidement. Les contacts te sont difficiles. Tu n'as jamais aimé être touché, peut-être parce que tu n'en as jamais eu l'habitude. Ta famille n'était pas vraiment très démonstrative, et tu t'étais toujours interdit les attaches amicales ou amoureuses. « Ce n'est pas une attache. Une attache, c'est lorsque les deux partis partagent des sentiments. Et d'après ce qui vient de se passer, je pense que c'est plus que clair que tu n'éprouves rien d'autre à mon égard qu'une sorte de haine mêlée à un certain dégoût. Je peux le lire dans ton regard. » Tu haussas les épaules, comme si tu t'en fichais. C'était ton quotidien, tu ne t'attendais pas vraiment à découvrir autre chose dans ses yeux. « Quant aux fissures dans ma cuirasse, et toutes ces autres faiblesses que tu penses avoir découvert en moi, je pense que tu devrais réviser ton jugement, Nova. Les barrages autour de moi sont en parfait états. »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyMer 20 Fév - 9:58




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Tu comptais bien émettre de la distance entre toi et Lyle, car en sa présence ton mauvais côté ressortait sans crier garde, comme s’il n’avait aucunement son mot à dire. C’était une personne on ne peut plus controverser et son comportement avait une influence étrange sur le tien, il parvenait à te pousser dans tes retranchements les plus enfouis au fond de toi jusqu’à réveiller – ou presque – la haine légèrement vivace en profondeur. Tu ne comprends pas ce qu’il voulait ou encore ce qu’il attendait de toi. Il te poussait toujours dans les registres de la colère à la lisière du mépris et de du dégout jusqu’à faire naitre réellement ce dernier. Se reconnaissait-il qu’au travers la vision de la noirceur et de la douleur ? C’était certainement cela. Lui tenir tête ne serait pas facile mais tu ne baissais pas si rapidement les bras. Pourquoi cette pensée te vient-elle si soudaine à l’esprit ? Penses-tu réellement qu’il reste encore une chance – même infime – pour que tu puisses parvenir à quelque chose avec lui ? Tu secoues la tête d’un mouvement nonchalant peu convaincu par les murmures de ta raison qui raisonnaient en écho avec tes pas. Néanmoins c’est sans compter sur sa poigne ferme qui te rattrape bien trop rapidement avant de te faire pivoter et de saisir ta main. « Tu te trompes sur un point, Nova. Je la tiens, désormais, mon ascension sociale. ». Son intonation est plus calme qu’auparavant. Sa main serre la tienne te procurant une chaleur à la fois mordante et glaciale. Bien sûr, le patronyme de ta famille sera un tremplin suffisant pour donner à Lyle une ascension sociale plus prestigieuse qui s’embellira au fil du temps. Tu n’étais qu’un pion, un trophée que l’on peut exposer. Les Avery étaient connus et détenaient une place au sein du monde des sorciers, mais tu ne t’en souciais aucunement, tu ne t’intéressais pas à ce genre de détails bien que tu te révélais être d’une discrétion et d’une observation silencieuse. Il lâche ta main aussi rapidement que lorsqu’il la prise, tes yeux ne l’ayant toujours pas quitté. Tu soupires avec une lassitude. Tu es fatiguée d’entendre ce genre de propos simplistes, mais tu ne relèves pas plus cela ne servira à pas grand-chose dans l’immédiat. « Je sais bien ce que je suis, juste une porte d’entrée. Le fruit du résultat d’un accord tacite. ». Ta voix est froide et manque typiquement d’entrain ce qui témoigne certainement de ton manque de vigueur qui semble t’avoir quitté, elle qui était si présente il y a encore quelques minutes. Tu ne bouges pas d’un pouce telle une statue sculpté dans la pierre depuis des années, tu te contentes simplement d’observer les deux pupilles azuréennes qui lui font face, la toisant d’un regard sur lequel elle a du mal à mettre des mots. « Ce n'est pas une attache. Une attache, c'est lorsque les deux partis partagent des sentiments. Et d'après ce qui vient de se passer, je pense que c'est plus que clair que tu n'éprouves rien d'autre à mon égard qu'une sorte de haine mêlée à un certain dégoût. Je peux le lire dans ton regard. ». Sa voix de velours est bien perspicace tout à coup, et tu fronces les sourcils quelque peu déconcerté qu’il puisse lire dans la profondeur de tes prunelles. Tu n’aimes guère que l’on lise en toi comme dans un livre ouvert, cela te déstabilise un sentiment qui vraisemblablement du partage avec le jeune homme. « Pas seulement, une attache peut aussi être valable dans l’autre sens. Je n’ai pas … c’est toi qui me pousse à réagir comme ça, tu es toujours dans la médisance, tu réponds toujours sur un ton agressif ! Crois-moi ce n’est pas comme ça que tu changeras le cours des choses. Et en ce qui me concerne essaie de voir cet accès de haine comme une manière de vouloir te connaitre. Je ne te hais pas, le mot est un peu fort … ». La rancœur qui pouvait habiter ta voix s’est effacé au profit d’un ressenti plus calme et posé. On reconnait bien là, la jeune Nova à la fois douce et silencieuse. L’air je m’en foutiste qui peint les traits du visage de ton interlocuteur ne te trompe pas, tu n’es pas dupe mais tu ne dis rien pour l’instant. « Quant aux fissures dans ma cuirasse, et toutes ces autres faiblesses que tu penses avoir découvert en moi, je pense que tu devrais réviser ton jugement, Nova. Les barrages autour de moi sont en parfait états. ». A chaque fois qu’il prononce ton prénom, tu te surprends à entendre un brin de douceur dans sa bouche mais tu sais bien que tu te fais erreur. Décidément ta conscience te joue des tours et avec Lyle dans les parages c’est toujours pire. Tu ne faisais pas fausse route lorsque tu avais parlé de l’armure qu’il avait érigé tout autour de sa personne pour mieux se protéger. Tu ne l’en blâmes guère, tu ne savais pas réellement ce qui l’avait conduit à vouloir interagir de cette manière avec autrui, mais il y a des causes. Tu croises les bras contre ta poitrine, te mordant par la même occasion ta lèvre inférieure comme pour tenter de canaliser une anxiété ténue. « Je ne crois pas réellement qu’elles soient aussi indemnes que tu le prétends. ». Lui dis-tu avec prudence tout en le toisant d’une œillade furtive et légère. Ta parole n’est pas ce qui le mettra au-devant de la vérité, mais afin de ne pas te tromper tu prends sa main en prenant soin de déposer ton pouce au niveau de sa veine pour capter les battements de son cœur. Ces derniers sont palpables sous ta peau, tu peux en sentir le rythme bien trop vigoureux et agité. C’est un son agréable, une sensation appréciable. Tu esquisses un sourire sincère aux commissures de tes lèvres, tout en reprenant. « Ton cœur te trahit lui aussi. ». Tu plonges ton regard dans le sien, ce qui suffit amplement pour lâcher sa main. Tu avales le chat dans ta gorge comme pour montrer ta gêne, les mains de nouveau dans tes poches. « Je réviserais mon jugement si tu es honnête avec moi Lyle. ».
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyJeu 21 Fév - 10:09



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« Je sais bien ce que je suis, juste une porte d'entrée. Le fruit du résultat d'un accord tacite. » C'était vrai. C'est ce que Nova avait été pour toi, au début. Rien de plus qu'un simple trophée qui te promettait une ascension sociale des plus fulgurantes. Mais tu avais rapidement vu au-delà de ça, notamment grâce à la patience et à la douceur que la jeune blonde avait toujours manifesté à ton égard, jusqu'à ce soir. Jamais encore elle n'avait osé de te tenir tête ainsi, te défier. Assez étrangement, Nova avait le pouvoir de lire en toi, et semblait pouvoir voir ton âme. Elle savait quel genre de personne tu étais, elle savait que tu ne connaissais que la mesquinerie, comme réponse. Tu ne savais que t'emporter et te conduire comme un idiot. Et tenter de te faire pardonner, après. C'était l'unique façon que tu avais de réagir, la seule que tu connaissais qui soit assez efficace pour protéger ton cœur. Tu aurais voulu assurer à Nova qu'elle se trompait, la rassurer. Mais tu en étais incapable. Réagir ainsi ne faisait pas partie de ton instinct. Tu savais que tu aurais dû la prendre dans tes bras, enfouir ton nez dans ses cheveux en murmurant de douces paroles à son oreille. Mais tu étais Lyle Carrow, et tu avais toujours appris à te pas te fier à tes sentiments, à agir avec ta tête plutôt qu'avec ton cœur. Et montrer à Nova la tendresse que tu éprouvais à son égard n'aiderait pas les protections de ton cœur. Au contraire, même. Cela lui ferait savoir quelle emprise elle pouvait avoir sur toi. Alors, tu te contentas de la regarder, sans rien dire, espérant que tes yeux parleraient assez. « Pas seulement, une attache peut aussi être valable dans l'autre sens. Jje n'ai pas … c'est toi qui me pousse à réagir comme ça, tu es toujours dans la médisance, tu réponds toujours sur un ton agressif ! Crois-moi, ce n'est pas comme ça que tu changeras le cours des choses. Et en ce qui me concerne, essaie de voir cet accès de haine comme une manière de vouloir te connaître. Je ne te hais pas, le mot est un peu fort ... » Peu importait les sentiments qu'elle pouvait avoir à ton égard. Parce que tu savais, au plus profond de toi, que tu n'attendais qu'une seule et unique chose de Nova. Tu avais déposé sur ses épaules un bien lourd fardeau. Tu voulais que Nova soit cette personne. Celle qui te comprendrait d'un regard, celle dont laquelle l'âme aurait des accents salvateurs sur la tienne, celle qui saurait te sortir des ombres dans lesquelles tu te noyais. Celle qui saurait t'aimer. La condition sociale de ta famille avait fait que tu n'avais jamais eu à manquer de rien. On t'avait passé le moindre de tes caprices, estimant que cela te permettrait d'être plus heureux, et plus performant, scolairement parlant. Mais l'amour ? L'affection ? La tendresse ? Ces trois choses t'étaient complètement étrangères. Et tu en souffrais, même si tu essayais d'étouffer ce sentiment. Tu t'étais toujours retranché dans une solitude pour ne pas avoir à souffrir du contact des autres. Et c'était désormais cette solitude qui te blessait. Quel beau revers. « Je ne crois pas réellement qu'elles soient aussi indemnes que tu le prétends. » Son ton se fait doux, caressant et ses yeux te toisent furtivement. Tu brûles de franchir la distance qui vous sépare, mais tu as bien remarqué que Nova préférait, autant que possible, se tenir loin de toi. Et tu la comprends. Toi aussi, tu n'éprouverais que du dégoût pour ta personne, à sa place. C'est alors que Nova agit encore une fois de façon imprévue. Elle vient attraper sa main et dépose son pouce au niveau de ta veine, alors que ses lèvres s'étirent en un mince sourire. L'un des plus beau spectacle qu'il t'ait été donné de voir. Et tu dois te retenir de sourire, toi aussi. Tu ne sais pas ce qui a pu faire naître ce changement d'attitude chez elle, mais cela t'es plus qu'agréable. « Ton cœur te trahit, lui aussi. » Tu sens ton cœur exploser, dans ta poitrine, et ton rythme cardiaque s'accélérer. Tu n'es qu'un pantin, entre ses mains. Tu n'as pas le temps d'esquisser un geste de recul que ses yeux se plongent dans les tiens. Deux prunelles marrons aux éclats dorés. Magnifiques, comme tout le reste de son visage. Bien trop vite, à ton goût, elle relâche ta main pour fourrer les siennes dans ses poches. Elle déglutit, visiblement gênée, et cela te rassure, quelque part. Au moins, tu n'es pas le seul pour qui ce contact est étrange. Et appréciable. « Je réviserais mon jugement si tu es honnête avec moi, Lyle. » Être honnête ? Tu n'en es pas capable, du moins, tu n'en es pas certain. Tu t'es toujours joué de tout le monde, car c'était plus simple ainsi. Mais Nova te demande d'agir de façon totalement contraire. Et tu ne sais pas que faire. Prendre tes pieds à ton cou, ou bien rester, et tenter d'accepter à sa demande. « Si j'essaie de faire ça pour toi, tu feras quelque chose pour moi en retour, n'est-ce pas ? Rien de bien méchant, ne t'inquiètes pas. » Tu t'approchas d'elle en soupirant. Tu avais peine à croire à ce que tu allais faire. « Tu fermes les yeux, par contre. » Ta voix avait retrouvé ses accents autoritaire. Mais c'était plus fort que toi. « C'est plus facile si tu ne me regardes pas. Par contre, j'ai besoin de te toucher, fis-tu en attrapant ses mains. » Rien que ce simple geste représentait beaucoup pour toi. Tu apportais beaucoup d'importance au moindre contact physique. Et puis, cela te mettait en confiance, et t'apaisait également. « Tu n'es pas juste une porte d'entrée, tu ne l'es plus. Si tu me trouves médisant, ou agressif, c'est simplement que je ne sais pas réagir autrement. Personne n'a jamais voulu me connaître réellement, avant toi. Je n'aime pas quand tu me pousses dans mes retranchements en te conduisant comme tu l'as fait ce soir. Je n'aime pas parler de moi, ni de ce que je ressens. Je vais probablement toujours me montrer un peu rude avec toi, parce que c'est plus facile. » Tu avais débité tout cela d'un trait, comme si dire toutes ces choses rapidement auraient pu faire que Nova n'aurait pas eu le temps de tout saisir. Ta voix s'était légèrement plus douce, pendant ta tirade. Cela t'avait fait du bien, de livrer un millième de ton être à Nova. Mais cela te faisait peur, également. « Et par la barbe de Merlin, Nova, si jamais tu répètes ça à qui que ce soit. » Tu serras les dents. Le bon vieux Lyle reprenait le dessus.
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyVen 22 Fév - 6:30




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Tu venais presque de lui imposer un ultimatum car dans tes paroles tu avais prononcé une assertion. S’il voulait obtenir un tout autre jugement venant de ta part, il devait commencer par être honnête avec toi mais surtout envers sa propre personne. Tu pouvais voir une toute autre personne encore bien vivace au plus profond de lui-même, une personne plus sociable, plus confiante envers le monde, un être capable de répondre par autre chose que par de l’arrogance et de l’agressivité. Bien sûr, tu n’avais absolument aucunement garantie qu’il accepte de te dire la vérité sur ses pensées ou sur ces actes, mais tu ne perdais pas toute de même de vue que jusque-là il avait toujours agit jusqu’à te mettre hors de toi, ce qui entre parenthèse était signe comme un autre de reconnaissance. « Si j'essaie de faire ça pour toi, tu feras quelque chose pour moi en retour, n'est-ce pas ? Rien de bien méchant, ne t'inquiètes pas. ». Il se rapproche de toi de manière à réduire la distance que tu avais maintenue jusque vous depuis le tout début. Tu remarques également que malgré son ton soupirant il n’a rien perdu du sens du défi qui peut l’animer. Cette petite flamme de jeu qui souffle souvent comme un murmure et qui vous incite à répondre favorablement. Tu secoues la tête quelque peu surprise par sa réponse tout en arquant un sourcil l’air soupçonneuse. « Bien, je te devrais une faveur en échange alors. ». Ta voix était sérieuse bien que sceptique. Tu connaissais assez Lyle pour savoir qu’il avait toujours le don de faire des propositions quelque peu étonnante comme imprévisible. « Tu fermes les yeux, par contre. ». Ce n’était pas une demande mais un ordre, l’ancien Lyle excellent dans la manière du tout régir avait repris ses droits, mais tu préfères ne pas relever afin de ne pas rendre l’atmosphère plus tendue. Tu le regardes toujours très calme tout en fermant tes paupières afin de lui montrer que tu n’étais pas de mauvaise foi et que tu respectais sa manière de percevoir son appréhension. Les mains toujours dans les poches, tu respires discrètement alors qu’il reprend toujours sur le même ton. « C'est plus facile si tu ne me regardes pas. Par contre, j'ai besoin de te toucher. ». Sans prévenir ses mains viennent chercher les tiennes. Une fois de plus tu ressens cette chaleur mystérieuse et ténue qui vient se frotter à ta peau légèrement froide. Il y a toujours un échange électrique entre vous que cela soit dans le regard, les échanges ou encore la parole. Néanmoins tu pouvais sentir que son pouls était beaucoup plus calme et posé. Jusqu’à présent tu devais avouer que le jeune homme dégageait un charisme discret bien qu’imposant à la fois, il était assez intimidant et son attitude ne l’aiderait certainement pas à aller de l’avant. Les yeux toujours fermés, tu peux entendre le souffle de ton compagnon et le bruit de la nuit être les seuls témoins de votre présence sur le Chemin de Traverse. « Tu n'es pas juste une porte d'entrée, tu ne l'es plus. Si tu me trouves médisant, ou agressif, c'est simplement que je ne sais pas réagir autrement. Personne n'a jamais voulu me connaître réellement, avant toi. Je n'aime pas quand tu me pousses dans mes retranchements en te conduisant comme tu l'as fait ce soir. Je n'aime pas parler de moi, ni de ce que je ressens. Je vais probablement toujours me montrer un peu rude avec toi, parce que c'est plus facile. ». Dans sa réplique tu pouvais ressentir toute une vague de sentiments maitrisés se mélanger, de faire front et tourbillonner. Tu pouvais sentir toute l’innocente et toute la douleur qu’il avait pu vivre au cours de son existence. Il avait baissé les bras face au poids de la déception. Tu étais désolé pour lui, réellement mais tu étais heureuse de l’effort qui l’avait eu en étant ainsi franc avec toi. Il avait été rapide dans ses dires, mais tu en avais saisis pour le moins l’essentiel et avec le temps tu parviendrais à avoir des vérités. Tu imaginais dans ton esprit des traits de douceurs sur le visage de Lyle, et cela devait certainement le rendre plus apaisant. Instinctivement tu serres tendrement les mains chaudes du Carrow dans les tiennes avant de rouvrir les yeux qui rencontrèrent par hasard les siennes. « Je vois, je suis contente que tu m’es dit tout ça vraiment. Si je te tiens autant tête c’est parce que ton comportement est beaucoup trop autoritaire, je n’aime pas qu’on dirige ma vie et encore moins qu’on m’achète par des intentions et encore moins lorsque tu montres ta jalousie. Quant à rudesse j’en fais mon affaire … ». Lui dis-tu d’une manière implicitement communicative, ce qui te fait remarquer que jusque-là vous n’avez jamais été aussi proche l’un de l’autre. Un silence scelle à nouveau tes lèvres, mais c’est la dernière réplique de Lyle qui te fait briser ce silence. « Et par la barbe de Merlin, Nova, si jamais tu répètes ça à qui que ce soit. ». Pire même, elle t’arrache un rire mutin et cristallin. L’expression faciale de Lyle te fait sourire, tu reconnais bien là le retour de l’ancien personnage que peut être le jeune blond. « Prend une Bertie Crochues au pain grillé Lyle ! Je ne dirai rien même si tu fais si peu confiance. ». Ta voix est toujours aussi calme que d’ordinaire, beaucoup plus à l’écoute même. L’une de tes mains glissent sur sa joue afin d’attirer son regard sur le tien. Tu le toises avec un silence appréciable, un échange que tu trouves magnétique malgré toi. Tu secoues la tête en laissant retomber ta main tandis que l’autre est toujours dans celle du jeune sorcier. « … Merci d’avoir dit que je n’étais pas qu’un simple tremplin d’ascension pour toi et ta famille. Et dis-moi, tu attends quoi de moi en échange ? ».
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyVen 22 Fév - 9:18



would you tremble
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« Bien, je te devrais une faveur en échange alors . » Tu acquiesças doucement avant de te fondre dans un état qui ne t'était pas familier. Tu essayas de faire preuve d'une once d'honnêteté, comme elle te l'avait demandé. Tu n'aimais t'exposer ainsi même si, en vérité, tu devais bien admettre que tu ne t'étais pas beaucoup dévoilé. Mais c'était beaucoup. Énorme, même, pour toi. Tu ne l'avais jamais fait avant. Enfin, avant elle, avant Livia. Tu l'avais laissé s'aventurer dans les tréfonds de ton âme, et tout ce que tu avais récolé, en guise de remerciements, ce fût un cœur brisé. C'était pour cela que tu étais souvent si méfiant, tellement sur la réserve et la défensive. A cause d'elle. Et de tes parents, bien entendu. Un enfant émotif, sociable et joyeux n'était pas vraiment leur idéal. Tu fus effrayé pendant toute la durée de ta tirade. Parce qu'en réalité, c'était ce que tu étais, au fond. Un petit garçon effrayé. Tu avais peur que Nova te rit au nez, ou s'empresse de raconter ce qu'elle venait d'entendre, qu'elle te fasse du chantage, ou bien qu'elle t'oblige à te révéler plus vite que tu ne le voulais. De telles réflexions ne ressemblaient pas vraiment à l'idée que tu voulais donner de toi au grand public. Tu étais loin du grand Lyle Carrow, ce garçon égocentrique, arrogant et sombre. Tu souhaitais te tirer de cette situation au plus vite, et faire comme si cette conversation n'avait jamais eu lieu. Ainsi, tu pourrais revenir à ton petit confort. A ta petite solitude. Mais les mains, chaudes, de Nova, pressèrent doucement les tiennes, comme dans un geste de réconfort. Quelque chose que tu te refusais à croire. Personne ne se préoccupait de toi, ou de ce que tu pouvais ressentir. Jusqu'à maintenant, te susurra ton cœur. Nova semblait s'inquiéter pour ta personne. Réellement. Et cela ne faisait qu'ajouter aux raisons pour lesquelles tu pensais devoir te tenir loin d'elle. Elle était trop bien pour toi, trop fondamentalement bonne. C'était toujours la même rengaine. Tu te voyais comme une âme sombre, et tu assimilais Nova à une étoile tombée du ciel. C'était plus facile de faire comme si rien ne pourrait jamais se passer, entre vous. Ca te donnait de bonnes raisons pour ne pas l'apprécier, alors que tu avais désespérément envie de le faire. Mais depuis longtemps, tu avais appris à agir selon ta tête, et non selon ton cœur. Et tu savais que, malgré tout ton bon vouloir, tu ne pourrais jamais changer. Ses yeux rencontrent les tiens, et une nouvelle fois, cette envie de fuir te submerge. Tu n'es pas prêt. Tu pensais t'être un tant soit peu remis des blessures infligées par Livia, mais tu te trompais. La présence, si proche, de Nova, que tu as pourtant provoqué, commence à devenir douloureuse. « Je vois, je suis contente que tu m'ait dit tout ça, vraiment. Si je te tiens autant tête, c'est parce que ton comportement est beaucoup trop autoritaire, je n'aime pas qu'on dirige ma vie et encore moins qu'on m'achète pas des intentions et encore moins lorsque tu montres ta jalousie. Quant à ta rudesse, j'en fais mon affaire … » Tu secoues la tête en détournant le regard, légèrement chagriné et en colère. Chagriné car, visiblement, la jeune blonde n'appréciait pas beaucoup ta personne. Et en colère, car elle ne comprenait pas. Elle ne comprenait pas pourquoi tu agissais comme tu le faisais. Tu songeas amèrement que peu de personnes devaient lui vouloir du mal. Nova inspirait la confiance, et la bonté à tout le monde. Et même à toi. D'ailleurs, tu devais tenir ton cœur en bride pour qu'il ne se jette pas sur elle. « Alors c'est ce que tu penses, fis-tu avec un petit rire rocailleux. Tu penses que je voulais t'acheter, avec mes cadeaux, vraiment ? Et tu penses que je le fais exprès, de réagir ainsi, simplement pour perturber ton petit confort ? Dire que je pensais que tu pouvais arriver me comprendre … » Tu secouas la tête. Tu savais pourtant que tu ne devais pas trop en attendre des autres, c'était le meilleur moyen d'être blessé. Tu étais prêt à sombrer dans de sombres pensées, lorsque le rire mutin et cristallin de Nova t'en tira. Tu la regardas, plutôt étonné, ne saisissant, encore une fois, pas le cheminement de sa pensée, ni ce qui la poussait à agir ainsi. Se moquait-elle de toi ? Tu fronças les sourcils, vexés, alors qu'elle reprit : « Prends une Bertie Crochue au pain grillé, Lyle ! Je ne dirais rien, même si tu me fais si peu confiance. » L'une de ses mains vient caresser ta joue, afin d'attirer, de nouveau, ton regard dans le sien. Tu fermes les yeux quelques instants, profitant de ce contact qui a le don d'embraser à la fois ton cœur, ton âme et ton corps. Trop rapidement à ton goût, elle la laisse retomber, avant de reprendre : « … Merci d'avoir dit que je n'étais pas qu'un simple tremplin d'ascension pour toi et ta famille. Et dis-moi, tu attends quoi de moi en échange ? » Tu haussas les épaules en jouant négligemment avec ses doigts. « Beaucoup. Trop peut-être, même. » Tu laissais ton regard courir partout autour de vous, sauf sur son visage. « De la patience, de la compréhension, du temps, de la tendresse, de la douceur, du soutient. Et un secret parfait sur … tout ça. » En réalité, tu avais encore bien plus à demander, mais tu ne pouvais pas tout avouer d'un coup. Du moins, pas encore. « Je suis exigeant, je sais, mais tu dois bien saisir à quel point je n'aime pas faire ce que tu me demandes, et surtout, à quel point je n'en ai pas l'habitude. Je l'ai fais, une fois. Et j'ai assez de regrets pour plusieurs vies. »
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyVen 22 Fév - 10:25




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« Alors c'est ce que tu penses. Tu penses que je voulais t'acheter, avec mes cadeaux, vraiment ? Et tu penses que je le fais exprès, de réagir ainsi, simplement pour perturber ton petit confort ? Dire que je pensais que tu pouvais arriver me comprendre … ». Il était clairement véridique que le fils des Carrow ne faisait pas dans la dentelle et encore moins l’exclusivité en ce qui concernait son tempérament. Il était comme une girouette, à posséder plusieurs facettes tu parvenais quand même à te perdre. Tu ne comprenais qu’une toute petite partie de sa manière de raisonner, tu commençais à comprendre certains critères de sa propre personnalité. Apparemment, il pensait beaucoup de toi plus qu’il ne te l’avait avoué depuis votre rencontre. Sa manière de réagir à ce moment précis t’agace au plus haut point, elle te met en colère également car il est d’un égoïsme puéril et ne voir que son intérêt sans se soucier des conséquences de ses paroles. Mais tu ne dis rien, tu gardes le silence en sachant que ce dernier masquera tes pensées sans pour autant nier la vérité sur ce que tu peux en dire. Lyle était du genre à tout prendre pour lui, tellement que tu devrais à l’avenir prendre des précautions pour ne pas le froisser. Voilà un objectif qui te pousse dans tes retranchements les plus équivoques mais l’aider c’est aussi peut être cela. Tu tenterais au mieux de ne pas agir selon son contraire mais cela ne se ferait guère sans concession non plus. Tu secoues à ton tour la tête en soupirant comme pour contenir ta colère intérieur. Une rébellion que tu mènes contre toi-même depuis tellement longtemps désormais. « Met toi bien dans la tête que je n’ai pas de petit confort, si vraiment je l’avais je serai en train de vivre une existence que je choisi. La n’est pas le souci à dire vrai, Lyle. C’est la première pensée qui m’est venu en tête lorsque j’ai reçu ton premier cadeau, et lorsque plusieurs ont suivis j’ai compris que c’était simplement pour témoigner d’un pardon que tu ne peux dire en face. C’est un geste de bienveillance – c’est certain – qui montre combien tu n’es pas si noir que tu le prétends. ». Ton monologue a été cité tellement vite qu’un embrun d’anxiété et d’effet sur ressort nait en toi et comme pour l’atténuer tu passes ta main libre dans tes cheveux. Tu respires doucement comme pour te donner davantage de constance, histoire de recouvrer ton calme extérieur. Il était tellement imprévisible que cela avait le don de te rendre hostile bien qu’intérieurement tu trouvais son attitude charmeuse. Inutile de penser ainsi, tu chasses bien rapidement cette parole de ton esprit. « Je suis capable de te comprendre mais te dire les choses directement serait comme te jeter dans une marmite de veritaserum. Aller trop vite risquerait de te briser plus que tu ne peux l’être à l’intérieur, et je ne pense pas que c’est ce que tu souhaites d’accord. Si tu veux que je te comprenne davantage tu dois aussi me prendre comme je suis et être honnête. Tu viens de le faire et … c’est déjà pas mal. ». Dis-tu comme à toi-même tout en hochant doucement la tête. Tu avais peut être un peu trop parlé mais ton timbre n’est guère sauvage ou fâché, non il était doux et d’une compréhension qui te collait à la peau depuis que tu étais enfant. Son froncement de sourcil montre qu’une fois de plus il soupçonne tes intentions envers lui. Textuellement parlant, il pense que tu te moques de lui et il se braque presque vexé. « Beaucoup. Trop peut-être, même. ». Te murmure-t-il tout en jouant de manière négligé avec tes doigts. Tu arques à ton tour un sourcil, un sourire poli et discret au coin de la lèvre. Son regard verdoyant fuit le tien avec une dextérité qui frôle l’agilité d’un lièvre, mais ton point de vision ne bouge pas d’un centimètre. Contrairement à lui tu ne prendras pas la fuite. « A l’instant même où tu fuis mon regard, tu penses que mon rire signifie que je me moque de toi. Si tu penses que je te comprends c’est qu’une partie de toi m’a plus ou moins cerné et cette partie te dirait que tu te trompes. Mon rire était juste dû à ta façon de jurer. Tu sais que je ne dirai rien, tu le sais sans même le dire. ». Aussi incroyablement calme et murmuré que peut l’être ta voix, tu parviens quand même à capter quelque peu son regard même si cela reste bien maigre. Voyant que l’ambiance entre vous s’alourdit en crescendo au fur et à mesure des secondes qui s’écoulent comme les grains d’un sablier, tu optes pour un sujet de conversation plus léger. Tu l’interroges sur la faveur qui tu lui dois afin d’être fixé pour l’avenir. « De la patience, de la compréhension, du temps, de la tendresse, de la douceur, du soutient. Et un secret parfait sur … tout ça. ». Et à l’avenir cela s’annonçait être l’égal d’un parcours du combattant mais avec Lyle Carrow c’était tout simplement prévu d’avance. Tes lèvres se serrent en une ligne mince, un sourire malicieusement lointain se dessinant sur tes traits. « La liste est longue en effet … Le dernier point est rempli déjà. ». En ton for intérieur, des murmures te soufflent à l’oreille que la liste n’est qu’une suite d’énumération et qu’il attend encore plus de ta personne. Que pouvais-tu lui apporter de plus que quelqu’un d’autre après tout ? Il aurait très bien pu être lié à ta cousine ou encore par l’une de tes amies – elle aussi d’ascendance pure – qui aurait été heureuse d’être à son bras et d’être couverte d’une continuité de sorciers … Mais il n’y aurait guère eu d’évolution pour Lyle. Étais-tu l’élément nécessaire à son calme intérieur dans sa vie ? Cette pensée – qui peut paraitre ridicule – parcourt néanmoins ton esprit. « Je suis exigeant, je sais, mais tu dois bien saisir à quel point je n'aime pas faire ce que tu me demandes, et surtout, à quel point je n'en ai pas l'habitude. Je l'ai fais, une fois. Et j'ai assez de regrets pour plusieurs vies. ». Exigeant sur beaucoup de front, au moins il niait pas son attitude. Tu lèves tes prunelles au ciel quelque peu blessé par ses propos mais tu préfères ne rien en montrer. « Je vois. Ecoute, je veux bien saisir tes points de vue et même ta façon d’être mais tu dois aussi prendre en compte que je ne suis pas en pierre. Bon et si tu me disais l’un de tes regrets ? ». Tu voulais relancer votre dialogue afin de ne pas brusquer ton compagnon. Tu désirais l’aider, et pour cela tu devrais certainement y laisser une partie de ta conscience. Tant pis tu prenais le risque, et tu passerais cette pensée sous silence car il ne comprendrait pas. Tu le considères d’un hochement de tête afin de l’inciter à se lancer. Il savait qu’il pouvait te faire confiance cela se lisait dans tes prunelles et s’il ne le comprenait pas alors c’est que vous aviez encore du chemin à faire tous les deux.
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyVen 22 Fév - 11:14



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« Mets-toi bien dans la tête que je n'ai pas de petit confort, si vraiment je l'avais, je serais en train de vivre une existence que je choisis. » Tu relèves furtivement la tête en sa direction. Tu étais bien souvent trop égocentrique, tu le savais, et tu ne t'étais jamais vraiment questionné à propos de la façon dont Nova pouvait vivre cette union arrangée. Visiblement, cela l'enchantait autant que toi. Cependant, tu ne pouvais pas te plaindre, et tu ne le ferais pas. Tu étais loin d'être mal tombé. Nova était riche, issue d'une famille puissante. Mais plus que ça, la jeune blonde était délicieuse, douce et attentive. Et, malgré le fait que tu ais du mal à l'admettre, tu avais l'impression qu'elle t'aimait bien. « Llà n'est pas le soucis, à dire vrai, Lyle. C'est la première pensée qui m'est venue en tête lorsque j'ai reçu ton premier cadeau, et lorsque plusieurs ont suivis, j'ai compris que c'était simplement pour témoigner d'un pardon que tu ne peux dire en face. C'est un geste de bienveillance – c'est certain – qui montre combien tu n'es pas si noir que tu le prétends. » Tu sentis comme un poids s'envoler de tes épaules. Ainsi, la jeune blonde avait, une nouvelle fois, parfaitement su lire en toi. Tu n'avais, à aucun moment, désiré l'acheter grâce à ton argent. C'était simplement la seule manière que tu connaissais de communiquer, et de tenter de te faire pardonner ton comportement toujours rude. Et elle avait également raison sur ton extrême tendance à dépeindre ta vie toute de noir. C'était plus simple, comme toujours. Tu étais un adepte de la facilité, en vérité. Si tout était sombre, dans ta vie, il y avait peu de chance pour que cela empire encore. « Je suis capable de te comprendre, mais te dire les choses directement serait comme te jeter dans une marmite de véritaserum. Aller trop vite risquerait de te briser plus que tu ne peux l'être à l'intérieur, et je ne pense pas que c'est ce que tu souhaites, d'accord. Si tu veux que je te comprenne davantage, tu dois aussi me prendre comme je suis et être honnête. Tu viens de le faire et … c'est déjà pas mal. » Tu émis un vague grognement incompréhensible. Tu n'aimais pas qu'elle te pense brisé, même si c'était la vérité. Et tu devais te retenir pour te pas laisser le Lyle cavalier et farouche revenir à la charge en lui demandant poliment de te laisser tranquille et d'aller chasser d'autres chats. Mais tu te retins. Pour elle. Parce que, malgré le comportement qu'elle avait eu à ton égard, alors que tu venais la chercher après son travail, tu t'étais attaché à la jeune blonde. Indéniablement. Et cela t'effrayait. Les liens n'apportaient que rarement du bon. Une fois de plus, tu songeas à quel point tu ne songeais qu'à toi, par moment. Tu demandais à Nova une foule de chose et surtout, tu voulais qu'elle t'accepte tel que tu étais. Cependant, tu n'avais aucunement songé à lui rendre la pareille. « A l'instant même où tu fuis mon regard, tu penses que mon rire signifie que me moque de toi. Si tu penses que je te comprends, c'est qu'une partie de toi m'a plus ou moins cerné et cette partie te dirait que tu trompes. Mon rire était juste dû à ta façon de jurer. Tu sais que je ne dirai rien, tu le sais même sans le dire. » Et c'était vrai. Tu savais que tu pouvais lui faire confiance, cependant, c'était bien difficile à avouer. Car faire confiance n'était que le début d'une suite qui t'amènerait à te dévoiler, encore et toujours. Un sourire étire ses lèvres, et tu as l'impression de pouvoir la voir rayonner. Réellement. « La liste est longue, en effet … Le dernier point est rempli, déjà. » Tu avais peur qu'elle se rétracte, maintenant qu'elle savait quel exigeant tu étais. Alors que tu réagis, comme toujours, comme l'idiot rude que tu es, tu la vois lever les yeux au ciel, avec un léger air blessé. Mais tu chasses bien vite cette pensée de ta tête, alors qu'elle reprend toujours sur un ton calme et doux : « Je vois. Ecoute, je veux bien sasir tes points de vue et même ta façon d'être, mais tu aussi prendre en compte que je ne suis pas en pierre. Bon et si tu me disais l'un de tes regrets ? » Tu hausses les épaules, te maudissant soudain d'avoir évoqué le sujet. Nova avait ce don, celui de te faire parler, presque contre ton grès. « L'un de mes regrets ? Celui de m'être dévoilé, totalement. J'avais mis mon âme à nu devant cette personne. Et elle s'est amusée avec. Je lui avais fais confiance. Je crois que c'est le regret qui arrive en tête de liste. » Tu hausses les épaules, en l'attirant doucement, par vos doigts toujours entremêlés, afin que vous vous mettiez en marche. Tu n'osais pas rompre ce contact, de peur que Nova l'interprète mal, cependant, il t'était difficile à supporter. Tout cela allait trop vite, tu prenais peur, et tu devais faire preuve d'une grande maîtrise de toi. « Tu les as aimé, mes cadeaux, ou est-ce que j'ai dépensé de l'argent pour rien ? Demandas-tu d'un ton un peu plus bourru que tu l'aurais voulu. » Tu serras doucement sa main en guise d'excuse. Tu aurais simplement pu murmurer un simple 'désolé', mais ce n'était pas vraiment ton genre. « Est-ce que la liste te paraît trop … difficile ? » Tu étais encore sur tes gardes, c'était indéniable, cependant, une minuscule part de toi se sentait détendue, en présence de la jeune blonde. Le contact de sa main dans la tienne était à la fois douloureux et appaisant. Ce contraste représentait parfaitement la dualité des sentiments qui s'exprimaient en toi. « Je sais que je suis égoïste, parfois. Mais j'ai grandi de telle façon que je n'ai toujours eu qu'à me préoccuper de moi-même. Et je crois que je t'ai un peu … idéalisé, dans ma tête. Non pas que tu ne le sois pas mais juste … Je tourne en rond. Voilà pourquoi je n'aime pas parler. Je n'arrive à rien avec les mots. »
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptySam 23 Fév - 0:10




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Les regrets continuaient-ils à faire de l’ombre à sa vie d’aujourd’hui, un atout négatif qui le tirait vraisemblablement vers le bas. Ces regrets d’antan demeuraient comme une enclume accrochée à son propre bas, le tirant toujours un peu plus vers les tréfonds noirs et obscurs d’une âme qu’il s’acharnait à voir tout en mauvaise augure. Tu ne le voyais pas totalement sous cet angle, non tu avais un avis bien plus optimiste sur la question mais il était méfiant – tout comme toi – par nature ce qui témoignait de sa prudence à la cohésion. « L'un de mes regrets ? Celui de m'être dévoilé, totalement. J'avais mis mon âme à nu devant cette personne. Et elle s'est amusée avec. Je lui avais fais confiance. Je crois que c'est le regret qui arrive en tête de liste. ». S’il t’avait répondu ce n’était guère de bonne grâce, mais tu étais heureuse qu’il l’ait fait, qu’il t’est confié ce qu’il regrettait le plus. Voilà donc ce pourquoi il avait tant changé, laissant ainsi derrière lui un tout autre Lyle plus ouvert au monde, plus soucieux de son prochain. Ce dernier vivait toujours en lui, tu pouvais le lire dans l’encre de ses yeux qui pourrait être un abime déchirant pour la conscience mais tu balayas rapidement cette pensée brumeuse de ta tête d’un revers de main dans le vide. Il te tire près de lui car le seul point qui vous rattache physiquement reste vos doigts entremêlés. Tu ne sais même plus comment vous en n’êtes arrivés à ce contact, mais tu sens qu’il veille à ne pas le brisé même si cela vous pèse à tous les deux mais surtout à lui. Il veille à ne pas commettre d’erreurs afin de ne pas vous retrouvez à nouveau dans une discussion hostile. Tes doigts se détendent doucement alors que tu adoptes le rythme de sa marche. Tu gardes le silence afin de ne pas troubler ses dires, de ne pas évoquer d’autres choses, tu en as peut être trop demandé et puis tu es beaucoup trop encré dans te songes et tes réflexions pour lui répondre quoi ce soit. Encore une fois il t’apparait sous un jour bien différent des autres, combien a-t-il de personnalités à dévoiler ? La réponse est simple, tout un éventail. Il y avait du travail à faire, remarque ce n’était pas déplaisant. Lyle était plutôt agréable à regarder malgré ses airs hostilement arrogant et froid. « Tu les as aimé, mes cadeaux, ou est-ce que j'ai dépensé de l'argent pour rien ? ». Sa voix légèrement abrupte te ramène à l’instant présent mais tes yeux scrutent l’horizon étoilé du ciel. Tu préfères ne pas faire attention à l’expression de son visage, il pourrait dans tes prunelles tout un amas de ressenti qu’il interprèterait à coup sûr de manière peu véridique. Tu esquisses un sourire quelque peu malicieux mais sincère à la fois. « On va dire que tu as toujours su visé juste jusqu’à maintenant. C’était plutôt dur de les mettre de côté même si j’ai résisté un moment … ». Réponds-tu avec une certaine distance dans la voix. Des livres. Des ouvrages assez rares sur lesquels tu avais eu du mal à mettre la main dessus. Lyle avait su sur quel accent il pouvait miser. De simples livres qui pour certains n’avaient aucune valeur mais qui à ton sens avait une signification bien plus qu’importante. Les mots avaient un certain impact sur les êtres humains, celui de pouvoir les changer d’une manière ou d’une autre. Emplit dans de sagesse dans tes silences sibériens, tes proches ont toujours eu du mal à lire en toi mais ils étaient fiers de cette particularité qui t’était bien personnelle. Ton compagnon de marche te serre doucement la main, certainement un signe en guise d’excuse mais une fois de plus tu gardes les lèvres scellées. Tu sais combien il a du mal avec les démonstrations – tu as d’ailleurs toi-même du mal avec les gestes d’affections – et tu t’imagines déjà son mal être intérieur : un véritable capharnaüm de sensations. « Est-ce que la liste te paraît trop … difficile ? ». Tu hausses les épaules avec un calme déconcertant. « Non. ». On avait toujours attendu de toi ce que l’on désirait mais toujours avec un rebelle et revêche. Tu étais bien plus controversé que les apparences pouvaient le prétendre. Calme et compréhensive mais également déterminé et perspicace. Tu n’avais pas le choix surtout dans la famille dont tu fais partie, il faut savoir mener sa barque pour obtenir une partie de sa liberté de pensée. Tu l’avais remporté haut la main, même dans la demi-mesure où Lyle commençait à te lier d’une manière bien étrange à sa personne. « La mienne n’est pas simple non plus, mais je vais t’aider. ». Tu lui demandais d’être honnête et de ne pas interagir dans ta vie ce qui entre autre était déjà pas mal du tout. Tu n’étais pas agressive, non loin de là car depuis le tout début ton intonation était teinté d’une douceur quelque peu songeuse tour en étant rationnelle. C’était peut-être ce qui manquait à Lyle, de la rationalité afin de canaliser cette facette compliqué et changeante de sa personnalité ? Peut-être. Ce n’était qu’une hypothèse mais tu aviserais au fur et à mesure du temps. « Je sais que je suis égoïste, parfois. Mais j'ai grandi de telle façon que je n'ai toujours eu qu'à me préoccuper de moi-même. Et je crois que je t'ai un peu … idéalisé, dans ma tête. Non pas que tu ne le sois pas mais juste … Je tourne en rond. Voilà pourquoi je n'aime pas parler. Je n'arrive à rien avec les mots. ». Une fois de plus, son attitude légèrement maladroite et honnête te fait sourire mais tu ne montres rien pour ne pas le vexer. Tu souris intérieurement. Afin de ne pas soulever davantage son mal être, tu répliques. « Depuis que je suis petite mon père à une vision idéale de sa fille, une vision que je ne partage pas du tout. Cela a toujours eu le don de l’agacer. Je ne partage pas ses idéaux, il ne partage pas les miens. Dès lors, il y a une défiance entre lui et moi mais il ne montre rien. Une manière de sauver les apparences, alors je lui impose mes conditions. ». Tu évites son regard depuis tout à l’heure et tu continues à le faire. Tu viens de lui confier une chose très personnelle que personne ne sait, pas même ton frère ainé. Ce dernier s’empresserait sans grande surprise de le clamer haut et fort pour avoir davantage d’intention de votre figure paternelle, lui qui avait si peu de complicité avec son fils unique. Trop peureux, trop maladroit, trop crédule à croire que tout arrive en claquant des doigts. Ton frère était un enfant roi pour votre mère, tu trouvais cela peu surprenant venant de sa part. « Je ne dirai pas que tu n’arrives à rien avec les mots, ils sont mêmes très importants et ils m’ont permis de comprendre certaines choses juste à l’instant lorsque tu les as prononcés. ». Lui dis-tu en le toisant avec une certaine douceur implicite dans le regard. Ce dernier était un véritable gouffre pour ta propre raison et tu détournes quelque peu la tête vers le sol pavé du Chemin de Traverse. « On peut savoir où tu comptes aller au juste ? ». Il était hors de question que tu prennes la direction de la demeure des Avery, d’une part car tu avais des choses à faire et d’autre part car tu n’avais aucunement envie de voir tes parents mais ce dernier détails tu le garderais pour toi-même.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptySam 23 Fév - 3:54



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Du coin de l’œil, tu aperçois le petit sourire qui s'étend sur les lèvres de Nova, et tu dois user de toute ta volonté mentale pour ne pas y répondre. Tu es un Carrow, tu ne souris pas. A ce moment précis, c'est facile d'être avec Nova. Elle semble avoir recouvré sa douceur et tu t'efforces, quant à toi, de ne pas te montrer trop désagréable et ronchon. Tu sais que toutes les bonnes choses ont une fin, et c'est sans doute pour cela que tu ne préfères pas profiter totalement de ce moment. « On va dire que tu as toujours su viser juste jusqu'à maintenant. C'était plutôt dur de les mettre de côté, même si j'ai résisté un moment … » Tu souris intérieurement, plutôt fier de toi. Elle avait aimé tes cadeaux, et tu avais l'impression que cela était une grande victoire. Tu lui avais su lui faire plaisir et surtout, te faire excuser. C'était l'une de tes façons facilité de t'exprimer. « Non. La mienne n'est pas simple non plus, mais je vais t'aider. » Tu lui soufflas un 'merci' à peine audible en raffermissant ta prise autour de ses doigts. Tu ne lui demandais pas quelque chose de facile, mais te dévoiler, ce n'était pas partie gagnée pour toi non plus. Ses paroles étaient rassurantes et avaient le don de t'apaiser. Et puis, elle te promettait de l'aide, quelque chose que tu n'avais jamais reçu. Dès que tu avais été en âge de te faire sermonner, on t'avait purement et simplement lancé dans le grand bain qu'était la vie, alors que tu savais à peine nager. Tu payais le moindre impair au pris fort, et le moindre écart de conduite par des remontrances sans fins. Tes géniteurs n'attendaient de toi que la perfection. Tu devais n'obtenir que des notes optimales, te forger une petite bande d'amis dont le sang serait aussi pur que le tien, prendre une place importante au sein du Ministère. Tu devais devenir la réplique même de ton père. A cela près que lui, avait pu choisir la femme qui l'accompagnerait jusqu'à la fin de ses jours. Même si tu en avais beaucoup douté, tes parents s'étaient aimés, autrefois. Vraiment. Mais désormais ? Tu n'étais plus certain que ce soit encore le cas. Tu voulais lier de bonnes relations avec Nova, car tu n'oubliais pas que, désormais, votre destin était étroitement lié. « Depuis que je suis petite mon père a une vision idéale de sa fille, une vision que je ne partage pas du tout. Cela a toujours eu le don de l'agacer. Je ne partage pas ses idéaux, il ne partage pas les miens. Dès lors, il y a une défiance entre lui et moi, mais il ne montre rien. Une manière de sauver les apparences, alors je lui impose mes conditions. » Tu lâches un petit rire. Tu la reconnais bien là. En surface, Nova paraît souvent n'être qu'une petite chose inoffensive. Mais tu avais appris, et à tes dépends, que c'était loin d'être le cas. Tu l'imaginais assez bien en train de tenir tête à son patriarche, cet homme qui, à bien des égards, ressemblait au tien. Il était vrai que Nova ne partageait pas vraiment de points communs avec sa famille, si ce n'était son nom. « Tu sais, ce n'était pas dans ce même sens, lorsque j'ai dit que je t'avais idéalisé. Ce n'était pas pour te changer. » Tu jetas un regard dans sa direction. Tu sentais que ce sujet était plus que délicat, et important, pour Nova. Ce n'était que rarement facile d'être un enfant issu d'une famille de sang-pur à l'idéologie si stricte. « Je n'ai jamais eu la force de m'opposer à mon père, j'ai simplement accepté de devenir sa marionnette. J'aurais aimé être un peu plus … comme toi. J'espère que tu as obtenu un bon prix, pour notre mariage, fis-tu sur un ton légèrement plus léger. » Toi, tu n'avais même pas tenté de négocier, car tu savais que cela serait peine perdue. Tes parents avaient bien trop d'influence sur toi, et tu n'avais jamais osé t'opposer à eux. Lorsqu'ils t'avaient annoncé ce mariage, tu avais à peine bronché. Aucun des enfants Carrow n'avait pu y échapper, même pas ton aîné, la grande Aeryn, la préférée de ton père. « Je ne dirais pas que tu n'arrives à rien avec les mots, ils sont mêmes très importants et ils m'ont permis de comprendre certaines choses juste à l'instant lorsque tu les as prononcé. » Tu sens ses douces prunelles posées sur ton visage et tu tournes, à ton tour, ton regard vers elle. Tu voudrais pouvoir te noyer, encore et encore, dans son regard, mais elle détourne bien vite la tête. Tu fais de même, un peu trop déçu. Tu sais que Nova ne tente que de te rassurer, avec ses paroles, mais tu as bien du mal à y croire. Les mots sont encore plus difficile, pour toi, que les gestes d'affections. « On peut savoir où tu comptes aller, au juste ? » Tu hausses les épaules. Il était vrai que tu n'y avais pas vraiment songé. « Tu peux choisir. Enfin, dans la limite du raisonnable, tu ne me traîneras pas chez Fortârome. Je suppose que tu n'as pas l'intention de te rendre au bal organisé par tes parents, n'est-ce pas ? » Tu détestais la plupart des endroits, sur le chemin de traverse, ne les jugeant, la plupart du temps, pas assez bien pour ta personne. « On devrait éviter les lieux trop fréquentés, ça n'aidera pas. Et les lieux où trop de regards se poseront sur toi, grognas-tu, recouvrant, pendant quelques secondes, ta mauvaise humeur. En plus d'être irascible, j'ai des problèmes de possessivité. »
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptySam 23 Fév - 7:48




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Ses mains prennent plus de possession autour de ta main. Ses yeux se posent furtivement et intensément sur ta personne. Tu ne relèves pas, tu te contentes seulement de le considérer d’une expression qui t’est bien personnelle mais qui veut dire tellement de choses à la fois, que le meilleur moyen de contenir tout cela est de conserver le silence. « Tu sais, ce n'était pas dans ce même sens, lorsque j'ai dit que je t'avais idéalisé. Ce n'était pas pour te changer. ». Il te regarde mais il a parfaitement compris que ce sujet de conversation n’est pas le genre de thé que l’on peut servir tous les jours à la même heure. Tu ne l’abordes que très peu – voir même pas du tout – car tu sais très bien que ton père ne pourrait tolérer que son unique fille soit celle qui le défi avec perspicacité et magnanimité. Tes réactions ont tendances à le décevoir mais comme il te le confit si souvent il n’attend jamais un respect absolu de ta part. Il sait que tu es une brise de glace qu’on ne peut rompre par un accord ou même par de belles promesses relatives aux mensonges. Tu ne peux le faire dévier de ses raisonnements que par pur notion de compromis et de défi. Ton père voit en toi la rébellion tacite et intellectuelle de la famille, mais il a conscience de ta personnalité sous la roche. Chez Lyle, c’était plutôt la notion d’espoir que tu retrouvais dans l’image qu’il attendait de toi mais tu ne mangeais pas de ce pain-là. « Je sais. Personne ne pourra me changer pas même toi, même si je suis prête à t’aider. ». Lui dis-tu avec un sérieux qui n’en reste pas moins d’une complicité naissante entre vous. Le silence de la parole, l’agissement de nos actes, la prise de conscience et d’insouciance demande un prix à payer, après tout il y a toujours un revers de médaille à tout. « Je n'ai jamais eu la force de m'opposer à mon père, j'ai simplement accepté de devenir sa marionnette. J'aurais aimé être un peu plus … comme toi. J'espère que tu as obtenu un bon prix, pour notre mariage. ». Tu te permets une œillade en sa direction à ton tour bien que tu savais déjà combien les Carrow dont était originaire ton interlocuteur n’était pas des enfants de chœur, parfois tu pensais même qu’ils étaient bien pire dans l’âme que tes propres parents. Ces derniers avaient fait de grandes divergences d’amour entre toi et ton ainé de deux ans de plus. Chacun sa préférence, chacun sa manière de vous éduquez et de voir en vous la perle rare qui sommeillait en chacun de vous. Angus – ton frère – était un sorcier pragmatique et ambitieux qui ne jurait que par la maitrise du sort et la pratique. Une caractéristique qu’il avait hérité de ta mère : tout dans l’action laissant derrière eux savoir et maitrise de son propre don à l’était brute. De ton coté, tu avais toujours été celle qui prenait des risques, emplit d’une patience farouche et silencieuse et dont l’ingéniosité ne cessait de grandir et de surprendre. Seulement vos espaces vitaux – votre existence même – demeuraient entravés et enchainés aux décisions respectives de vos géniteurs sans exécutoire possible. Jamais tu ne l’avais accepté ou si ce n’est qu’à demi-mot. Tu esquisses un sourire bien mince lorsque tu entends ses paroles. Le terme mariage à bien du mal à faire son bout de chemin dans ton esprit quand bien même tu t’es fait une raison depuis bien longtemps. « Euh … oui on va dire ça. Il me voulait à sa suite au Ministère mais j’ai décliné l’offre ce n’est pas mon univers tout ça. Je préfère la compagnie de bons vieux livres et de jeunes écoliers qui viennent choisir leur tout premier livre. ». Ta bouche s’étire en un rire satisfait et franc. Ceci est une partie de ton monde et quelque part tu ne perds pas au change. Certes ta vie est plus ou moins liés à celle de cet ange rigolard qui aime tout régir, mais tu tentes de te convaincre que cela n’est un petit détail dans cette vision sombre mais qui peut s’éclairer. Après tout pour le moment chacun de vous deux faisaient des efforts. Toujours liés par cette étreinte de main qui vous lie l’un à l’autre depuis tout à l’heure, vous vous s’aventurez dans la ruelle principale du chemin de traverse. Tu ne sais exactement où il compte se rendre et c’est lors qu’il reprend la parole que tu mets un terme à tes pas. « Tu peux choisir. Enfin, dans la limite du raisonnable, tu ne me traîneras pas chez Fortârome. Je suppose que tu n'as pas l'intention de te rendre au bal organisé par tes parents, n'est-ce pas ? ». Des ordres, toujours des ordres. Une caractéristique qu’il ne le quitterait jamais apparemment, du moins tu espérais avec ferveur qu’elle s’atténuerait avec le temps sinon les divergences d’opinions allaient fuser bon train. « Est-ce tu mesures un peu ce que tu viens de dire ? Non je n’ai pas l’intention de me rendre à cette énième festivité mondaine et non tu ne me donnes par d’ordre Lyle. ». Ta main s’échappe de la sienne et tu déposes tes mains sur tes hanches comme pour dépeindre davantage ton mécontentement. Tu agis avec un calme toujours aussi déconcertant mais ta colère soudaine ne te trahit aucunement. Le jeune blond ne t’a pas dit cela pour te contrarier – seulement pour diriger ce qui peut lui échapper – mais cela a tout de même la faveur de frustrer. Il fait penser à ton lien fraternel lorsqu’il se comportait comme un enfant vaniteux et capricieux. Fichu autorité ! Tu prends l’initiative de reprendre ta marche afin de laisser la pression redescendre. Il change de personnalité comme de chemise, jures-tu pour toi-même ! « On devrait éviter les lieux trop fréquentés, ça n'aidera pas. Et les lieux où trop de regards se poseront sur toi. ». Poursuit-il en grognant de mécontentement. Tu lèves les yeux au ciel, tu ne peux pas t’empêcher c’est plus fort que toi. « Lyle, arrête une minute tu veux. ». Lui intimes-tu comme pour le calmer – au moins cela valait le coup d’essayer – tout en plongeant ton regard dans le sien. Dans ce regard il n’y a aucun reproche, aucune colère, juste un silence impérieux incitant à l’apaisement. « Autant m’enfermer dans un donjon tu gagneras au change. Désolé mais cela ne marchera pas comme ça. ». Tu hausses les épaules d’un air évident, tu ne plieras pas sous sa demande, hors de question. « En plus d'être irascible, j'ai des problèmes de possessivité. ». Sa dernière tirade t’arrache un rire amusé que tu ne peux réprimer. Au moins il reconnait son erreur et ses torts, dès lors lui en vouloir est plus difficile que prévu. Tu t’avances de quelques pas afin de séparer cette nouvelle distance qui vous sépare. « Tu n’as pas à être possessif je sais ce que je fais d’accord ? Bon tu peux déjà commencer par m’accompagné au Chaudron Baveur, j’ai quelqu’un à voir là-bas … mais si tu penses que tu cela peux te poser problème … tu ne sens pas obligé. ».
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptySam 23 Fév - 10:26



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« Je sais. Personne ne pourra me changer, pas même toi, même si je suis prête à t'aider. » Tu comprenais parfaitement ce qu'elle voulait dire. Nova était vraie, dans son attitude, dans ses sentiments, dans sa façon d'agir. Souvent, tu songeais que vous auriez difficilement pu être plus différents. Tu étais tout le contraire de la jolie blonde. Tu ne cessais de jouer dans le faux et dans le mensonge, afin de te protéger. Nova ne pouvait pas changer, alors que toi, tu ne pouvais faire que ça. Et c'était, en quelques sortes, ce que la jeune Avery attendait de toi. Car te confier, c'était déjà changer, modifier le masque derrière lequel tu te cachais en permanence. Cependant, comme toujours, tu craignais les revers que ces changements pourraient t'apporter. Tu avais confiance en Nova, mais c'était plus fort que toi. La crainte, telle était ta nature profonde. « Euh … oui, on va dire ça. Il me voulait à sa suite au Ministère mais j'ai décliné l'offre, ce n'est pas mon univers tout ça. Je préfère la compagnie de bons vieux livres et de jeunes écoliers qui viennent choisir leur tout premier livre. » Tu ne peux retenir une grimace. Sur ce point, tu ne comprenais absolument pas Nova. Tu avais toujours rêvé d'un poste au Ministère, et tu ne pouvais décemment pas te plaindre du service dans lequel tu avais atterri. En effet, tu avais été, toi-même, membre de l'équipe de Quidditch de Serpentard, lors de tes années à Poudlard. Tu pouvais comprendre que Nova ne voulait pas d'un poste au Ministère, mais un poste dans une librairie ?Ca, c'était inconcevable pour toi. Tu n'avais jamais vraiment été passionné par les livres, et tu avais envie de jeter un sort à tout les enfants que tu croisais. Cependant, tu pensas préférable de garder de telles divergences d'opinion pour toi. Tu ne voulais pas que Nova puisse t'associer à son père, cet homme qu'elle semblait ne pas apprécier plus que cela. Il était vrai qu'un travail en tant que libraire n'était ni prestigieux, et n'avait, à tes yeux, aucuns intérêts. Tu pouvais entendre qu'elle aime son métier, mais tu n'arrivais pas à le comprendre. Et tu ne voulais pas froisser Nova, ou prendre le risque qu'elle s'agace contre ta personne de nouveau. « Est-ce que tu mesures un peu ce que tu viens de dire ? Non, je n'ai pas l'intention de me rendre à cet énième festivité mondaine et non, tu ne me donnes pas d'ordre, Lyle. » Lorsque sa main s'échappe de la tienne, tu regrettes aussitôt ton agressivité. Tu as l'impression de la perdre, alors que tu ne t'étais jamais senti aussi proche d'elle, quelques secondes auparavant. Ses poings se posent sur tes hanches, et tu as l'impression de te faire disputer comme un petit garçon. « Lyle, arrête une minute, tu veux, continue-t-elle, d'un ton calme mais cependant, un peu plus froid. » Ses yeux se plongent dans les tiens, et tu ne peux pas t'empêcher de détourner le regard avant de reculer d'un pas. Une nouvelle fois, tu te sens agressé et tu peux sentir tes barrières se dresser devant toi. Tu sais que tu es sur le point de mal te conduire, sur le point de faire un écart. Sur le point de la blesser. Et c'est sans doute cette pensée qui t'aide à canaliser tout ses sentiments à l'intérieur de toi. Tu serres les dents, tu fermes les poings et tu clos tes yeux pendant quelques secondes. Ne pas l'envoyer sur les roses, ne pas lui dire que tu peux lui donner des ordres si il te chante, ne pas faire monter la flamme du dédain dans ta voix. « Autant m'enfermer dans un donjon, tu gagneras au change. Désolé mais cela ne marchera pas comme ça. » L'enfermer dans une tour dorée ? Voilà une idée qui n'est pas pour te déplaire. Elle serait alors entièrement à toi et rien qu'à toi. Tout tes sentiments égoïstes seraient alors réalisés. Tu n'aurais plus à craindre de la voir s'échapper dans les bras d'un bras. Cependant, tu savais bien, au fond de toi, que tu ne pouvais pas. Autant par les moyens, que par les sentiments. Tu ne pouvais pas lui faire ça, tu savais à quel point sa liberté était chère à Nova. Elle se rapproche de nouveau de toi, dans le but de t'apaiser et de ne pas creuser encore ce fossé qui semble vous séparer. « Tu n'as pas à être possessif, je sais ce que je fais d'accord ? » Cependant, tu ne pouvais pas t'en empêcher. Et ce n'était pas en elle, que tu n'avais confiance, mais plutôt dans tout les autres. Tout ceux qui pourraient vouloir te voler la lumière qu'elle était. « Bon, tu peux déjà commencer par m'accompagner au Chaudron Baveur, j'ai quelqu'un à voir là-bas … mais si tu penses que cela peut te poser problème … tu ne te sens pas obligé. » Tu émis un grognement en esquissant un sourire en coin. La laisser aller seule, à un rendez-vous, et puis quoi encore. Tu n'étais pas né de la dernière pluie. Tu repris ta marche en l'attirant doucement avec toi par le coude. Tu voudrais reprendre sa main, cependant, tu te sens encore trop blessé et agacé par ses paroles. « Il y a certaines choses qui ne peuvent pas changer, dans mon comportement, tu sais. Mon autorité, ma possessivité, ma jalousie, ma paranoïa. Et si je le pouvais, crois-moi, je t'enfermerais dans un donjon. » Tu fais toujours la tête, comme un petit garçon capricieux. Encore une fois, tu lui demandes de refaire le premier pas vers toi, de te caresser dans le sens du poil, de t'apaiser avec de douces paroles. « Et tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça, alors, si tu as quelques chose à cacher, tu devrais peut-être me le dire tout de suite, avant que je ne me retrouve à faire rencontrer mon poing au visage de ton ami. » Bien entendu, tu n'envisageais pas une seconde l'hypothèse que ce rendez-vous pusse être professionnel, ou que Nova pouvait simplement rencontrer une amie. Non, tu préférais imaginer le pire, de suite. « Tu sais, je préférerais que tu me le dises, si c'était le cas. Je piquerais une crise, et tu risquerais de devoir longer les murs quelques temps, mais je m'en remettrais. Je pense. »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyDim 24 Fév - 5:33




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Malgré le fait que tu le devances de quelques pas, malgré le fait que tu tiens à l’ignorer pour son comportement de petit enfant gâté, il parvient quand même à te rattraper. Il t’attire doucement à lui en attrapant ton coude et à ce moment-là tu sais qu’il ne reviendra pas vers toi, non il attend cela soit toi qui fasse le premier pas. Pour le moment tu es bien trop en colère contre lui pour revenir, son comportement même s’il te devient de plus en plus coutumier t’irrite au possible. Tu soupires. Lyle a vraiment le don pour te mettre hors de toi et faire tout valser alors que tout se passer très bien entre vous. Cependant tu sais aussi que c’est une partie de sa personnalité qui t’attire à lui malgré tes nombreux efforts terre à terre et logique. « Il y a certaines choses qui ne peuvent pas changer, dans mon comportement, tu sais. Mon autorité, ma possessivité, ma jalousie, ma paranoïa. Et si je le pouvais, crois-moi, je t'enfermerais dans un donjon. ». Il est en colère mais tu l’es tout autant et à juste titre. Tu te dégages de sa main tout en marchant à une distance relativement mesuré de sa personne, le visage figé droit devant toi, tu croises les bras sur ta poitrine tout en marchant d’un pas égal au sien. Il devrait savoir qu’on ne peut entraver ta liberté, sans cela tu viendrais à perdre de ta motivation et sa possessivité était un point on ne peut plus gênant que sa paranoïa. Certains membres de ta famille – en particulier ton père – avait ce même genre d’élan lorsque rien n’allait dans leur sens, mais au contraire du jeune homme ils savaient tous – ou presque – se dominer. En revanche c’était loin d’être le cas pour le concerné du moment. Tu lèves au ciel, furibonde contre ses propos. « Tu sais très bien ce qui arriverait si jamais tu le faisais … Je veux bien t’avouer que certaines choses en changent pas mais elles peuvent s’améliorer avec le temps. ». Lui intimes-tu d’un air complice et sérieux à la fois. Ta voix est teinté d’un courroux passé sous silence mas il n’en reste pas moins communicatif avant tout. Tu sais très bien que dans le fond ses intentions premières ne sont pas méchantes mais elles peuvent devenir néfaste à la fois pour toi – comme pour lui – mais également pour le lien que vous essayez tous les deux de tisser au fur et à mesure. Si jamais il venait à aliéner ton existence, il n’y trouverait plus qu’une ombre de ta froideur et de l’impassibilité dont tu étais capable. Il suffisait de rencontrer ses yeux verdoyants et brillants pour comprendre qu’il savait parfaitement de quoi tu parlais. Désormais non loin du Chaudron Baveur, vous marchiez tous les deux d’un pas plus lent sachant parfaitement que vous étiez arrivés à la destination que tu souhaitais. Tu lui conseilles alors de rebrousser chemin si jamais il n’est pas capable de prendre sur lui, de se dominer comme un parfait souffle de vie. « Et tu ne te débarrasseras pas de moi comme ça, alors, si tu as quelques chose à cacher, tu devrais peut-être me le dire tout de suite, avant que je ne me retrouve à faire rencontrer mon poing au visage de ton ami. ». Bien évidemment, tu t’attendais à ce genre de propos surtout venant de lui. Il ne supportait pas te voir en compagnie d’autres présences masculine, une jalousie maladive que tu ne comprenais pas alors qu’il prétendait simplement ne pas tenir à toi – affectueusement parlant bien sur – comme l’indifférence. Bien sûr, cela n’était que des mots mais suffisant pour blesser autrui. « Tu sais, je préférerais que tu me le dises, si c'était le cas. Je piquerais une crise, et tu risquerais de devoir longer les murs quelques temps, mais je m'en remettrais. Je pense. ». Tu secoues la tête de plus en plus énervé par ses dires possessifs et maladifs au possible. Tu avais l’impression d’entendre Angus faire sa crise parce qu’il ne parvenait guère à ses fins avec votre mère. Un comportement enfantin qui arrivait à son terme une fois que votre père entrait dans la danse. Une énième dispute entre vous ne ferait qu’aggraver les choses alors que tu lui avais promis de lui venir en aide. Tu soupires une seconde fois pour calmer le peu de colère encore vivace en toi, et tes prunelles croisent les siennes. Tu tentes d’emprisonner ces dernières avec l’intensité banale de la couleur de tes pupilles tout en essayant de ne pas sombrer dans l’océan tendre et apaisant de ses ondes azuréennes. « Il n’y a ni point dans la figure, ni accès colérique venant de ta part. Je dois juste remettre ce livre à un ami qui n’est autre que mon meilleur ami. Il y a des choses sur moi que tu ne devrais même pas savoir car je sais d’avance que tu ne le comprendrais pas, mais je te le dirai parce que tu es en droit de le savoir seulement parce que tu vas devenir … Bref. ». Tu t’avances d’un pas vers lui, ton regard toujours fixé sur le sien. « Je sais que tu n’aimes pas qu’on me tourne autour ça je l’ai bien compris, mais si jamais tu lèves la main sur James … tu risquerais d’avoir des soucis pour recouvrer ta forme originelle. ». Lui dis-tu un peu plus fermement que tu l’aurais voulu, mais tu finis par te retourner pour pousser la porte du commerce si réputé chez les sorciers depuis de nombreuses années. Tu sais parfaitement que ton compagnon n’est pas si lointain derrière toi, mais tu ignores sa présence l’espace d’un instant afin de chercher ton ami d’enfance d’un regard circulaire. Ce dernier te permet de le trouver rapidement. Il est assis en retrait à l’angle du comptoir du bar, une page de journal ouverte devant lui. Tu salues avec politesse le vieil homme qui te sourit avec aisance alors que tu déposes une main sur l’épaule de ton camarade. Depuis sa perte de mémoire dû à un cognard, James a beaucoup de mal à reprendre le cours de ses souvenirs et seules sa sœur et toi-même êtes ses piliers. Il te considère d’un sourire bien chaleureux, tu en profites pour t’asseoir à côté de lui tout donnant le livre emprunté à la librairie un peu plus tôt. « Tiens le voilà, j’ai eu un mal fou à le trouver. ». Lui dis-tu tout en souriant d’une insouciance amusée et sincère à la fois. « Merci Nova. Je sais que je me repose beaucoup sur toi et ma sœur ces derniers temps mais … Tu es venu avec un ami on dirait ? ». T’indique-t-il tout en désignant la silhouette taciturne de Lyle qui s’avance avec son éternelle assurance en votre direction. Tu presses tes lèvres en une ligne mince et contrite. Un de tes ses sourcils s’élève perplexe lorsque James te fait comprendre d’un regard que tu peux partir, il comprend tout à fait. Tu reconnais bien là ton meilleur ami quand bien même il a perdu quelques années de sa mémoire actuelle. Une fois Lyle à votre hauteur, tu saisis la main de ce dernier avec une douceur qui pourrait surprendre qui pourtant est bien la tienne, celle que tout le monde a pu connaitre autour de toi depuis ta naissance. « James voici Lyle, Lyle je te présente James. ». La situation est tendue mais comme à son habitude James est un être décontracté et sociable qui ne se frustre pas pour si peu. Il salut d’un signe de tête le jeune blond avant de quitter le Chaudron Baveur en prétextant qu’il avait à faire. Tu jettes une œillade circonspecte à Lyle, il est vraiment imprévisible.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyDim 24 Fév - 7:02



would you tremble
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« Tu sais très bien ce qui arriverait si jamais tu le faisais … Je veux bien t'avouer que certaines choses ne changent pas, mais elles peuvent s'améliorer avec le temps. » Tu secoues la tête. Parfois, tu souhaiterais que Nova soit un petit animal domestique avec lequel tu pourrais jongler à longueur de journée, mais tu sais, également, que la jeune blonde perdrait alors tout son charme. C'est son indépendance et sa bonté naturelle qui ont rapidement attiré ton œil. C'est son âme dans son entièreté, en vérité qui a su charmer la tienne, et ce, malgré son côté rebelle et indomptable. Tu l'entends soupirer le long du chemin qui vous mène au Chaudron Baveur et tu n'as pas besoin de tourner ton regard vers elle pour savoir que ses yeux se lèvent au ciel. Tu voudrais faire quelque chose pour arranger cette ambiance tendue qui s'est installée entre vous, mais tu ne sais pas quoi faire. Et surtout, tu craints d'agir en premier, de faire un pas vers elle. C'est toujours la même rengaine, mais c'est le fond même de ta personne qui s'exprime. Nova se tourne vers toi, afin que vos regards se croisent de nouveau. Tu aimes plonger tes yeux dans les siens, même si tu en prends rarement l'initiative. Ses douces prunelles marrons sont emplies de promesses, de douceur et d'apaisement. Trois choses qui font enfler ton cœur de bien-être. Mais ce dernier est éphémère et tu sais que tu ne peux en vouloir qu'à toi. « Il n'y a ni poings dans la figure, ni accès colériques venant de ta part. Je dois juste remettre ce livre à un ami qui n'est autre que mon meilleur ami. Il y a des choses sur moi que tu ne devrais même pas savoir, car je sais d'avance que tu ne le comprendrais pas, mais je te le dirais parce que tu es en droit de le savoir seulement parce que tu vas devenir … Bref. » La jeune Avery se rapproche encore de toi et tu espères, l'espace d'un instant, que sa main vienne de nouveau à la rencontre de ta joue. Mais il n'en est rien, et Nova a tôt fait de reprendre : « Je sais que tu n'aimes pas qu'on me tourne autour, ça je l'ai bien compris, mais si jamais tu lèves la main sur James … tu risquerais d'avoir des soucis pour recouvrer ta forme originelle. » Sa voix s'est faite plus ferme. Tu sais que tu n'as pas intérêt à déraper. Pas encore une fois. Tu tires déjà sur le fil, mais c'est la seule façon que tu connais de mener ton existence. James semble être une personne des plus importantes, pour elle, et tu sais que tu ne possèdes même pas un dixième de la place qu'il peut posséder, dans le cœur de Nova. Et tu le regrettes, parce que ta jalousie te souffle que ce type est tout à fait détestable. Du moins, selon tes critères. Tu voudrais bien lui répondre, mais déjà la jeune blonde pousse la porte du Chaudron Baveur. Tu ne fais que la suivre, telle une ombre, alors qu'elle s'approche de lui, glisse une main sur son épaule avant de lui faire grâce du plus éclatant de ses sourires. Elle est heureuse de le voir, c'est indéniable. Et, encore une fois, tu sens monter cette colère irrépressible, incontrôlable, en toi. Tu serres les dents. Ce n'est qu'une mauvaise passe, tu peux le faire, il te suffit de garder la bouche fermée pour retenir le flot de méchanceté qui menace de s'échapper de toi. « Merci Nova. Je sais que je me repose beaucoup sur toi et ma sœur ces derniers temps mais … » Les prunelles du dénommé James se posent alors sur toi, et il reprend, d'un ton légèrement surpris : « Tu es venu avec un ami, on dirait ? » Tu t'avances prudemment, venant te placer au côté de Nova, toujours aussi silencieux qu'une tombe. Cependant, tu sens, doucement, la petite main de la jeune femme s'insinuer dans la tienne, avec une grande douceur. Tu dois bien avouer que tu es plutôt surpris d'un tel geste et surtout, de la tendresse qui en émane. Votre relation n'était pas vraiment au plus haut, quelques secondes auparavant, avant que vous passiez le pas de la porte du Chaudron Baveur. « James voici Lyle, Lyle je te présente James. » Tu lui souris cordialement, cependant, tu sais que tes yeux sont plus froids que la glace, à cet instant précis. Comme pour marquer ton territoire, tu passes un bras autour de ses épaules. « Lyle Carrow, son fiancé. » Cette fois, ton sourire se fait narquois. Malgré le fait que Nova t'ait assuré qu'ils n'entretenaient qu'une relation amicale, tu ne peux pas t'empêcher de voir en James un concurrent, un ennemi, un homme à abattre. James prend bien vite ses pieds à son cou. Tu prends place sur le siège qu'occupait auparavant le meilleur ami de Nova, avant de faire signe au serveur afin qu'il vienne vous servir. « Alors … es-tu toujours fâchée contre moi ? » Tu tournas ton regard vers les autres clients qui peuplaient le Chaudron Baveur, en cette heure tardive. « T'acheter un nouveau livre serait sans doute la meilleure manière de tirer un trait sur mon attitude, non ? » Tu hausses négligemment les épaules. « Alors, depuis combien est-ce que tu connais James ? Je n'ai pas souvenir de l'avoir vu à Poudlard, pourtant, il devait y être en même temps que nous, non ? »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyDim 24 Fév - 8:58




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Imprévisible. Incorrigible. Avait-il réellement besoin de préciser qu’il était lié à toi par une décision parentale ? A vrai dire, tu sais pertinemment qu’il l’a fait de manière à marquer son territoire, comme si devrait à l’avenir porter une pancarte noté chasse gardée. Rien qu’à cette idée tu esquisses une moue grimaçante et gêné. « Lyle Carrow, son fiancé. ». Le voilà qui a repris des couleurs et il est on ne peut plus fier de ses mots et de son attitude. Au moins il ne s’est pas totalement montré impoli et récalcitrant envers ton meilleur ami. Ce dernier a très vite compris que ce n’était ni le lieu ni le moment de chercher à converser avec toi, votre échange de regard silencieux avait su faire mouche comme à chaque fois. James avait plié bagage en vous saluant tous les deux, tout en prenant soin de te couver d’une œillade protectrice avant de partir. Vous étiez tous deux très proches depuis tant d’années que tu en oubliais parfois les années qui vous séparez. Il était de quatre années ton ainé – soit âgé précisément de vingt-cinq ans – un écart qui pour le moins vous a toujours rapprochés au fil du temps comme les frères et sœurs que vous ne serez jamais biologiquement parlant. Tu fermes les yeux l’espace d’un instant alors que Lyle prend place à tes côtés, il reste imperturbable et égal à lui-même. « Alors … es-tu toujours fâchée contre moi ? ». Ses yeux ondulent avec agilité entre les différents clients qui peuplent le pub. Et cette attitude traduit parfaitement ce qu’il pense de cet endroit ce qui t’arrache un sourire en plus de son interrogation. Non tu n’es pas fâché contre lui. Il est resté maitre de sa personne et n’a fait qu’énoncer une vérité qui bientôt deviendra officielle. A cette perspective tu t’imagines déjà en train d’accueillir une avalanche de félicitations farouchement hypocrite mais aussi un sentiment de peur s’installer. « T'acheter un nouveau livre serait sans doute la meilleure manière de tirer un trait sur mon attitude, non ? ». Il est nonchalant comme pour ne rien laisser paraitre mais également pour prouver qu’il avait l’habitude d’avoir recours à ce moyen pour te faire plaisir mais aussi pour se faire pardonner. « Non, tu n’as fait que dire une vérité et tu as réussi à rester maitre de toi. ». Souffles-tu en te laissant aller contre le dossier de ta chaise alors que tes prunelles s’ouvrent face au serveur venu prendre vos commandes. Tu n’as pas réellement soif mais pour faire taire cette soirée quelque peu mouvementée et inattendue une petit bièraubeurre ne serait pas de refus. « Je vais prendre une bièraubeurre avec un soupçon de cannelle s’il vous plait. ». Tu t’accoudes légèrement contre la table en bois simple afin de te rapprocher de ton interlocuteur dont tu scrutes une fois de plus le regard. « Je crois que le prochain présent que tu vas devoir m’offrir va être un bijou. Je ne suis pas spécialement fan de ce genre d’intention mais maintenant que tu as lancé l’information va falloir le prendre au mot. ». Lui dis-tu doucement tout en accompagnant tes paroles d’un sourire forcé. Toi et Lyle commençaient seulement à vous apprivoiser, une relation qui reste toujours en suspens comme mené dans une impasse. Tout votre lien repose sur des compromis comme comprendre et atténuer l’esprit facétieux de cet ange rigolard qui sous ses airs narquois semble contenir sa jalousie. Le serveur avoisinant la trentaine – peut être un peu plus – s’en retourne vers une autre table prendre une énième commande avec de se diriger vers son bar. Ton intention s’est égaré l’espace d’un instant mais la voix mélodieusement velouté de Lyle te ramène à l’instant actuel. « Alors, depuis combien est-ce que tu connais James ? Je n'ai pas souvenir de l'avoir vu à Poudlard, pourtant, il devait y être en même temps que nous, non ? ». Tu passes une main dans tes cheveux aux nombreux reflets vénitiens pour masquer ton rire. Il ne changera jamais sa jalousie, mais pourras-tu vivre avec ça ? Tu ne le sais pas. Tu ne sais pas même si tu es capable de respectait le choix d’une existence dont tu as seulement à un quart le monopole. Tes prunelles se voilent avant de s’attarder sur les mains de ton compagnon et tu constates que quelques centimètres à peine les séparent. « Depuis plus de douze ans en fait, nos parents possédaient des propriétés voisines. Il est un peu plus âgé que nous et n’a donc fait que trois années à Poudlard avant de partir pour les pays de l’Est. ». A ce souvenir, une tendre expression se dessine sur les traits de ton visage. Cela te rappelle le nombre de missives qui ont rythmés votre amitié avant que James ne revienne ici pour reprendre le cours de sa vie à Londres. En tant que sang-pur, James était le seul garçon de la famille mais aussi la fierté de ses parents tout comme sa sœur dont tu étais très proche également. Une famille à l’esprit ouvert et à la convivialité du monde dans son ensemble. Alors que tu divagues vers des vestiges antérieurs, le serveur dépose vos boissons dont tu t’empresses de boire une petit gorgée. La dose de cannelle y est parfaite. « Arrête d’être possessif Lyle. D’ici quelque temps tu n’auras même plus à t’en soucier. ». C’est vrai, d’ici quelques temps vous partagerez un patronyme et un destin commun. Pour autant, une partie de ta conscience avait réellement envie de partager plus que ces simples détails, mais tu n’étais pas certaine que cela soit la bonne solution.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyLun 25 Fév - 3:48



would you tremble
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Une fois James parti, tu sens comme le soulagement te gagner. Cependant, cette impression ne dure pas longtemps. Vous vous retrouvez de nouveau seuls, avec Nova, et tu sais que tu vas devoir parler. Encore. Mais tu vas avoir Nova pour ta seule personne, et cette idée t'arrache, l'espace de quelques secondes, un petit sourire. « Non, tu n'as fait que dire une vérité et tu as réussi à rester de maître de toi. » Sa voix est douce et caresse de façon appréciable ton âme. Tu sais que cette histoire de mariage la mine, tu peux le sentir, cependant, comme souvent, tu ne sais quoi dire pour tenter de la réconforter. Depuis plusieurs années, tu t'es enfermé dans une bulle de solitude à l'intérieur de laquelle tu n'as jamais eu à te soucier des autres. C'est sans doute pour cela que tu as tant de mal à aller vers les autres, à exprimer le fond de ta pensée. Les actes sont plus importants pour toi que les mots car tu sais que, souvent, ces derniers peuvent rapidement s'envoler avec le vent. Les actes sont plus concrets, plus ancrés dans ta réalité. « Je vais prendre une bièrauberre avec une soupçon de cannelle, s'il vous plaît. » Tu fais signe au serveur de t'apporter la même chose tout en dardant ton regard sur Nova qui s'accoude à la table qui vous sépare. Bien rapidement, vos yeux se trouvent. C'est un contact si doux et si chaud à la fois, qu'il a le don de réchauffer ton âme. Tu proposes alors à Nova de te faire pardonner par un nouveau cadeau, et son regard semble se fait légèrement rieur. Si tu le pouvais, tu lui offrirais absolument tout ce qu'elle désire, cependant, tu sais que ce n'est pas ce que la jeune femme attend de toi. Non, elle veut plus de ta personne, et c'est réciproque. Tu n'as pas envie d'un simple mariage arrangé dans lequel vous seriez des inconnus, l'un pour l'autre. Tu as envie de prendre une place dans la vie de Nova, te façon totalement égoïste. Tu veux qu'elle s'inquiète pour toi, qu'elle prenne soin de toi, qu'elle te fasse une place dans son cœur et dans son existence. Cependant, tu essaies, perpétuellement, de refréner tes espoirs car tu as peur de la déception. C'est une peur paralysante que tu as, presque une phobie. Tu t'es tellement protégé des autres que tu as presque peur d'eux, désormais. Tu ne veux pas faire le premier pas, tu ne veux pas être le premier à avouer la naissance de sentiments. Et tu sais que tu en attends trop de Nova, que tu te comportes mal, que tu vas la blesser à cause de cette peur irrationnelle. Tu vas même peut-être la perdre. Cette pensée t'es insupportable et tu la chasses bien vite de ta tête. Tu ne laisseras pas cela arriver. « Je crois que le prochain présent que tu vas devoir m'offrir va être un bijou. Je ne suis pas spécialement fan de ce genre d'intention mais maintenant que tu as lancé l'information, va falloir le prendre au mot. » Tu esquisses un petit sourire, alors que ses yeux se détournent en direction de la table. Tu suis son regard qui se pose sur vos mains, séparées par quelques centimètres seulement. Tu reportes ton regard sur ton ange blond et tu constates que tes yeux se sont légèrement voilés. De tristesse ? Tu fronces les sourcils, légèrement perplexe. « Et bien, je vois que tu as pris goût à mes cadeaux, fais-tu en haussant un sourcil. Tu voudras venir le choisir avec moi, ou préfères-tu la surprise ? » Tu songeas l'espace d'un instant qu'une bague gravée avec les initial qui seraient bientôt ceux de Nova ne serait pas une mauvaise idée. La part mesquine et possessive de ton être hocha vigoureusement la tête, à l'intérieur de toi. Tu pourrais tenter, une fois de plus, de marquer ton territoire, de faire comprendre aux autres que Nova était à toi. Et rien qu'à toi. Tu savais que c'était puéril et mauvais, de songer ainsi, mais tu ne pouvais pas t'en empêcher. Tu n'avais jamais su partager, et ce n'était pas avec le cas de Nova que cela allait commencer. Et ce, même si tu avais douloureusement conscience que la jeune blonde n'était pas à toi. Et peut-être ne le serait-elle même jamais. Mais si tu ne pouvais pas l'avoir, alors personne ne pourrait. Tu ne le supporterais pas. Tu l'interroges alors sur James, afin de changer de sujet et de calmer les tempêtes qui agitent ton âme. « Depuis plus de douze ans, en fait, nos parents possédaient des propriétés voisines. Il est un peu plus âgé que nous et n'a donc fait que trois années à Poudlard avant de partir pour les pays de l'Est. » Dommage qu'il n'y soit pas resté, fût ta première pensée. Impression renforcée par le fait qu'un doux sourire se dessina sur le visage de Nova à l'évocation de son ami. Tu grimaças. Tu ne le connaissais pas et tu ne l'appréciais pas d'avantage. Nova et lui étaient proches, ils étaient complices et les yeux de la jeune Avery ne manquaient jamais de se mettre à briller de contentement lorsqu'il était question de ce James. Et tu savais, au plus profond de toi, que tu ne pourrais jamais en espérer autant. James semblait être quelqu'un de bien et Nova s'était naturellement liée à lui. Toi, tout ce que tu avais trouvé, c'était de l'obliger à t'accepter. Tu la voulais et tu l'attirais à toi sans même penser au fait qu'elle ait réellement envie de te connaître ou non. Tu songeas une fois de plus à quel point tu pouvais te montrer égoïste. Mais ce n'était pas grave, car ce trait faisait partie de ta personne. De l'abominable personne, de la froide et antipathique personne que tu étais. « Arrête d'être possessif Lyle. D'ici quelques temps, tu n'auras même plus à t'en soucier. » Tu baisses la tête en direction de vos mains si proches, et pourtant si loin. Tu voudrais saisir celle de Nova, mais tu es trop lâche et tu as peur d'avoir mal, alors, au lieu de cela, tu te contentes d'enrouler les tiennes autour de ta biéraubeurre. « Tu te fais de fausses illusions si tu crois que ma possessivité va cesser, une fois que nous serons lié pour l'éternité. Je crois même qu'elle ne fera que redoubler. » Tu sourire mesquin naît alors au coin de tes lèvres. Le mariage ne représentait rien, à tes yeux et tu savais pertinemment que les mots prononcés en l'air lors de cet événement ne garantirait en rien que Nova soit tienne. Tu connaissais de nombreuses personnes qui, même mariées, ne se sentaient pas coupables d'aller voir ailleurs. « Je suis sûr que si tu promettais à ton père de devenir sa poupée grandeur nature, il trouverait un moyen de rompre l'engagement entre nos deux familles et de te débarrasser de moi. » Tu secoues la tête en songeant, soudain, qu'un whisky pur feu aurait été sans doute un meilleur choix de commande. « Je sais que tu es fondamentalement quelqu'un de bien et que c'est sans doute la pitié et la compassion qui te poussent à agir avec douceur avec moi. Et je t'en remercie. Vraiment. Mais je sais que tu ne vois en moi rien d'autre qu'une personne qui a besoin de tes soins afin d'aller mieux. Tu veux me sauver, et c'est honorable. Mais je sais que tu ne veux pas de moi, d'aucunes autres façon. J'ai vu la façon dont tu te comportais avec James. Tu lui souriais, tes yeux brillaient et tu le touchais. » Tu as souvent entendu dire qu'à défaut de pouvoir posséder la personne que l'on voulait, voir cette dernière heureuse avait aussi un effet anesthésiant sur l'âme. Et c'était bien cette théorie que tu comptais mettre en pratique avant de te noyer de nouveau dans une solitude où la seule lumière de ta vie serait ta réussite professionnelle.
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyLun 25 Fév - 7:08




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« Et bien, je vois que tu as pris goût à mes cadeaux. Tu voudras venir le choisir avec moi, ou préfères-tu la surprise ? ». Sa phrase était teintée d’une certaine ironie mais elle transcrivait de la vérité. Une vérité qui demeurait tout aussi teinté que l’évasion qui se lisait dans tes yeux. Jusqu’à maintenant les cadeaux de Lyle étaient mûrement réfléchis et précis comme s’il avait pris soin d’apprendre chacun de tes gouts, chacune de tes passions ou de tes centres d’intérêts. Il ne tenait pas ses informations de ta mère – elle ne le portait pas dans son cœur, pour ne pas dire sa famille entière en défaut – mais cette dernière ne te connaissait aucunement comme pouvait le suggérer les apparences lors des festivités mondaines qu’elle organisait par dizaine en un mois seulement. Ton père non plus ne figurait pas en tête de liste car même s’il avait pris part à cette union arrangée, il n’en restait pas moins soupçonneux face aux Carrow. Il savait avec pertinence que ces derniers désiraient accéder à un rang social plus élevé que celui actuel et tu étais le lien idéal pour leur fils. Un fils qui semblait emprisonné par des ombres le suivant comme des filaments. Toujours dans l’obscurité, toujours dans la solitude peu valorisante de la sensation de la vérité. Il lui manquait un peu de sincérité dans sa vie, il suffisait de l’observer pour s’en rendre compte. Lyle avait dû en apprendre personnellement sur toi afin de viser juste avec ses intentions pour que tu lui pardonnes par cet intermédiaire. Tu te surprends à être touché de cette éventuelle découverte, laissant ainsi un sourire s’échapper de tes lèvres. « Oui, d’accord. Ça pourrait être sympa de faire cette démarche à deux … ». Lui dis-tu en souriant tout en étant toujours très en retrait. Cette conversation reste quelque peu étrange pour toi alors que vous êtes encore si distant l’un de l’autre. Un instant tu penses pouvoir le cerner, toucher du bout de doigt la véritable personne qu’il peut être, celle qu’il tente de cacher mais tout comme la poussière il t’échappe un peu plus à chaque fois. Vos yeux se captent, s’attirent comme des aimants laissant de cette manière l’électricité de cette intensité vivre un peu de sa liberté. « Tu te fais de fausses illusions si tu crois que ma possessivité va cesser, une fois que nous serons lié pour l'éternité. Je crois même qu'elle ne fera que redoubler. ». De nouveau se rictus mesquin. Il ne fera donc pas cet effort de dompter cette fichue jalousie ? Tu n’étais pas son objet bon sang ! Bien que la perspective qu’il tienne à toi reste une évidence plus que forcée. « Je suis sûr que si tu promettais à ton père de devenir sa poupée grandeur nature, il trouverait un moyen de rompre l'engagement entre nos deux familles et de te débarrasser de moi. ». Sa réplique te met tout d’un coup très en colère, mais c’est un masque d’impassibilité qui prône sur tes traits. Une partie est vraie car tu sais combien ton paternel rêverait de pouvoir faire de toi celle qui mérite toute l’intention et toute la prestance d’une vie. Deux détails qui ne sont pour toi que de beaux apparats digne de ceux qui vivre dans l’erreur et le mensonge. Lyle aimait se compliquer la vie, c’était une devise dont il devrait être à l’origine mais chez lui cela serait plutôt une habitude fortement excessive et prononcée. « Il en serait ravis c’est un fait, mais j’y laisserais pas ma peau et encore moins intégrité. Je combats cela depuis bien trop d’années. ». Tes mots sont froids comme propulsés par un tremplin de rancœur que tu contiens. Tu ne veux pas laisser les propos de ton interlocuteur d’atteindre de cette manière car c’est tout ce qu’il attend de toi afin de mieux s’en retourner à sons aigue de la solitaire et du parfait petit homme impétueux et cupide. Tu portes ta bièraubeurre à tes lèvres ce qui atténue cette sensation désagréable et lourde mais tu manques de boire de travers lorsque Lyle reprend la parole. « Je sais que tu es fondamentalement quelqu'un de bien et que c'est sans doute la pitié et la compassion qui te poussent à agir avec douceur avec moi. Et je t'en remercie. Vraiment. Mais je sais que tu ne vois en moi rien d'autre qu'une personne qui a besoin de tes soins afin d'aller mieux. Tu veux me sauver, et c'est honorable. Mais je sais que tu ne veux pas de moi, d'aucunes autres façon. J'ai vu la façon dont tu te comportais avec James. Tu lui souriais, tes yeux brillaient et tu le touchais. ». Le mauvais chemin, la persuasion d’être une personne peu fréquentable, juste motivé par une brillance dans le domaine professionnel ? Que de belles excuses pour se retrouver une fois de plus à la case départ. Tu n’avais pas fait tout ce chemin en sa compagnie pour en revenir au commencement. Une fois de plus il a l’art et la manière de tout mettre en l’air en l’espace d’un temps record. Tu soupires en déposant calmement ton verre sur la table en bois. Pourquoi avait-il le besoin incessant de toujours se comparer aux personnes que tu fréquentes ? Pourquoi n’avait-il pas davantage confiance en lui, en toi ou tout simplement au lien qui commençait à se forger une place dans ton être ? Tu secoues la tête quelque peu las de tout ça, tu ne cessais de répéter toujours les mêmes choses mais il ne t’entendait jamais – ou si peu –. Tu t’approches davantage au bord de la table, plantant ton regard dans son océan d’un vert intense et déconcertant. Un très bon moyen pour perdre le contrôle de soi, mais tu n’es pas dupe. « Tu fais de nombreuses erreurs de jugement. Je n’ai jamais de pitié pour les autres, juste de la patience et de la compassion parce que tu le mérites. La pitié est un sentiment qui ne fait qu’accentuer le mal être qui vit en toi alors pourquoi je le ferai ? Dis le moi. Franchement je ne vois pas à quoi cela mène. James est mon meilleur ami, je me comporte avec lui comme je me comporterai avec mon frère si j’étais aussi proche de lui. Alors arrête de vouloir te comparer aux autres ! ». Ta voix n’est qu’un murmure à peine audible mais l’intensité et la véhémence véridique de tes dires sont bien présents. Tu essaies par tous les moyens possibles de l’apprivoiser mais à chaque pas de fait, il recule un peu plus en passant par la case de pagaille. « J’essaie de venir à toi par le dialogue, ça devrait te suffire à te faire comprendre les choses non ? Si je ne voulais pas de toi d’une quelconque manière je ne serai pas ici en train de te parler de moi ou de t’écouter. Tu n’as pas un comportement facile tu sais, mais je l’accepte pourtant et crois-moi quand je ne veux pas quelque chose je le fais comprendre ! ». Lui dis-tu toujours sur la même intonation. Tu en profites également pour déposes quelques gallions afin de régler la note des commandes passées un peu plus tôt. Tes prunelles brillantes scrutent avec insistance celles de Lyle. Tu n’as qu’une envie passer la porte du Chaudron Baveur et aller prendre l’air quelques instants. « J’ai besoin de sortir. ». Poursuis-tu avant de te diriger vers la sortie.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyLun 25 Fév - 9:50



would you tremble
IF I TOUCHED YOUR LIPS ?
« Oui, d'accord. Ca pourrait être sympa de faire cette démarche à deux … » Son sourire illumine son visage et ses yeux semblent se teinter d'un éclat rieur. Tu rêves, à cet instant, de pouvoir caresser avec douceur ses joues roses, de pouvoir t'abandonner à la contemplation de ses prunelles pailletées d'or. Votre soirée commençait à prendre un tournant intéressant et aurait même pu avoir une belle fin, si seulement tu n'avais pas tout gâché. Encore une fois. C'était visiblement plus fort que toi, comme si tu ne pouvais pas t'en empêcher. Tu le faisais inconsciemment, cependant, tu te doutais bien que c'était cette peur irrationnelle que tu avais de te lier aux autres qui motivait cela. Tu soupiras. Tu étais vraiment irrécupérable. Les choses se dégradèrent rapidement, sans même que tu ais eu le temps de t'en rendre compte. La voix de Nova s'était faite froide et véhémente : « Il en serait ravi, c'est un fait mais je n'y laisserais pas ma peau et encore moins mon intégrité. Je combats cela depuis bien trop d'années. » Après sa réplique, tu compris à quel point tu maniais mal les mots. Tu ne voulais pas suggérer à Nova d'abandonner ce combat qu'elle menait depuis si longtemps tu voulais juste … juste lui laisser une porte de sortie, comme tu le faisais toujours. Et tu avais parlé trop vite, sans réfléchir auparavant, si bien que tu venais de provoquer un quiproquo. Un quiproquo qui allait mener, sans aucun doute, à un nouvel affrontement. Nova se rapproche un peu de toi. Cependant, tu sais que tu ne peux pas interpréter ce geste comme une volonté de séparer le douloureux écart entre vos deux corps, mais dans l'idée de pouvoir planter ses yeux dans les siens afin de se faire bien comprendre. Il n'y a alors plus rien de tendre dans ses prunelles marrons. Sa voix se fait murmure, alors qu'elle prononce ces mots : « Tu fais de nombreuses erreurs de jugement. Je n'ai jamais de pitié pour les autres, juste de la patience et de la compassion parce que tu le mérites. La pitié est un sentiment qui ne fait qu'accentuer le mal-être qui vit en toi, alors pourquoi je le ferai ? Dis le moi. » Tu sais bien qu'elle a raison, au fond, cependant, tu ne peux cesser de remettre en question les attentions qu'elle a envers toi, c'est comme un automatisme. Nova te donne, une fois de plus, des raisons de croire en elle. Et même si sa voix n'est plus aussi douce qu'auparavant, tu sais que ses paroles sont parfaitement sincères. Mais tu ne veux pas y croire. Parce que tu as peur. Comme toujours. Quelle vieille rengaine. « Franchement je ne vois pas à quoi cela mène. James est mon meilleur ami, je me comporte avec lui comme je me comporterai avec mon frère si j'étais aussi proche de lui. Alors arrête de vouloir te comparer aux autres ! » Tu fronces les sourcils en croisant les bras sur ta poitrine, tel un enfant rabroué. Tu tiens cette habitude de te comparer aux autres de l'attitude de tes parents envers toi. Depuis ta naissance, ton paternel ne cesse de comparer tes résultats et ton attitude à ceux de tes frères et sœurs, alors que ta mère, elle, a pour seul but dans la vie de déterminer lequel de ses enfants fera le mariage le plus avantageux, lequel aura les plus beaux enfants. C'est sans doute pour te placer, pour trouver ta place dans la société que tu ne cesses le faire. Tu aimes imaginer des échelles de toutes sortes et de trouver à quel degré tu peux décemment te placer dessus. Par exemple, dans l'échelle de l'estime et de l'affection de Nova, tu sais que tu dois probablement frôler le un, alors que James, lui, atteint le dix. « J'essaie de venir à toi par le dialogue, ça devrait te suffire à te faire comprendre les choses, non ? Si je ne voulais pas de toi d'une quelconque manière, je ne serais pas ici en train de te parler de moi ou de t'écouter. » Un fois encore, tu sais que ses paroles ont du sens. Nova n'a pas fuis, ou quoi que ce soit devant ta personne, elle a même tenté de te comprendre. Cependant, tu sais que tu ne lui rends pas la chose facile. Bien au contraire, même. Nova affirme vouloir de toi, mais sûrement pas de la façon que tu attends. Elle doit vouloir devenir ton amie, ton épaule sur qui tu pourras t'appuyer. Et rien de plus. Alors que toi, tu attends une infinité de choses de plus de sa part. « Tu n'as pas un comportement facile tu sais, mais je l'accepte pourtant et crois-moi quand je ne veux pas quelque chose, je le fais comprendre ! » Tes yeux sont tournés en direction de tes mains, comme si ces dernières étaient un spectacle merveilleux. En vérité, tu ne veux pas affronter le regard de Nova et les reproches que tu pourrais y lire. Tu sais que si vous en êtes arrivés là, c'est bien ta faute et pas celle de Nova, or, tu n'as pas envie de l'accepter. Tu n'aimes pas commettre des erreurs, un autre lègue parental. La jeune Avery dépose quelques gallions sur la table avant de se lever en direction de la sortie. Tu aurais voulu l'arrêter et lui faire reprendre son argent. Tu n'aimais pas la situation dans laquelle elle te mettait. « J'ai besoin de sortir. » Tu la suis docilement, les lèvres toujours closes. La brise légère assaille ton visage lorsque tu respires de nouveau à l'air frais. Nova s'est simplement stoppée dans un coin de la rue. Et alors, rien qu'en la regardant, les cheveux battus par le vent, les joues rosies et les yeux brillants, tu sais ce que tu dois faire. Tu ne prends pas le temps de réfléchir, car sinon, tu sais que tu ne seras plus capable d'agir. Tu viens te planter en face de Nova, avant de chercher à accrocher son regard. « Les mots sont importants pour moi, mais pas autant que les actes. Les mots peuvent être du vent, et je sais bien que les actes aussi, mais j'ai tout de même plus foi en ces derniers. » Tu glisses tes mains froide dans son cou, bien à l'abri du vent. Tu as l'impression de sentir ton estomac se serrer et ton cœur tomber en chute libre. « Je sais que je suis détestable, impossible et exaspérant. Mais j'ai fais des efforts, même si ça ne se voit pas toujours. » Tes doigts s'aventurent doucement jusqu'à sa nuque et tu fermes les yeux quelques instants. « C'est juste que je ne supporte pas de te voir avec d'autres. Je sais que ça doit te sembler étrange mais c'est comme ça. J'ai juste envie de les changer en verres à pied. Il y a des traits de ma personnalité qui peuvent légèrement se modifier, mais pas ça. C'est juste que … » Tu avales difficilement ta salive en posant ton front contre le sien. « C'est juste que je ne veux pas que tu m'échappes. » Tu sens la peur te saisir de nouveau, recommencer à s'écouler dans tes veines. Automatiquement, tu te fermes de nouveau avant de reculer de plusieurs pas. Tu tournes le dos à Nova afin de tenter de reprendre tes esprits. Tu fermes les yeux et tu t'obliges à inspirer et expirer calmement. Tu sais, au plus profond de toi, que tu viens de faire une erreur. Une erreur qui va te coûter cher, tu le pressens. « Je ne voulais pas faire ça. Je n'aurais pas dû le faire. On devrait rentrer, grognes-tu, toujours sans jeter un œil à Nova. »
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyMar 26 Fév - 3:31




it's an impossible world give some attention to me shivers that you
give me keep me freezing all night you make me shudder
La brise du soir est bien plus froide que celle de l’après-midi, mais elle a néanmoins l’appréciation de chasser ce trop plein d’émotions qui bouillonne à l’intérieur de toi. Tu lui en es même reconnaissante d’une manière tout à fait indirecte alors que tu t’arrêtes au coin de la rue où seule la lumière des étoiles éclaire la rue principalement plongé dans la nuit noire. Les paroles du jeune Carrow faisaient écho à ta conscience et jouaient en boucle telle une mélodie répétée en boucle. Tu soupires afin de relâcher la tension qui anime encore une adrénaline silencieuse coulant dans tes veines, mais elle finit par te quitter aussi rapidement qu’elle était venue. Tes boucles virevoltent au gré d’un vent de saison capricieux et imprévisible, un vent de bohème qui te ramène à la personnalité facétieuse de celui que tu essais d’apprivoiser sans grand résultat apparemment. Tu sais qu’il est juste derrière toi, qu’il te contemple – certainement d’une expression impassible et agacé comme il sait si bien le faire – et que sa raison se heurte à la débâcle des sentiments qui commencent à naitre. A force de réfléchir pour toi-même tu ne te rends pas compte qu’il te fait désormais face, plongeant son regard vigoureux de couleurs dans le tien. Il tente d’accaparer toute ton intention et il s’y assure d’une manière douce et implicite comme s’il jetait une encre à la mer. « Les mots sont importants pour moi, mais pas autant que les actes. Les mots peuvent être du vent, et je sais bien que les actes aussi, mais j'ai tout de même plus foi en ces derniers. ». Ces phrases tu les avais déjà entendues de sa bouche, il t’avait sortie exactement le même refrain lors de votre première rencontre lors d’une soirée qu’avait organisée ta figure maternelle. Tu t’étais isolée au dehors de cette ambiance lourde orné de faux semblants et par mégarde le hasard vous avez conduit l’un et l’autre exactement au même endroit. Tu ne l’avais gratifié d’aucun regard alors qui lui ne c’était guère privé de le faire. Un moment de silence ayant duré, il est venu à toi pour te murmurer à l’oreille combien les actes étaient plus importants que les paroles. Un flashback plus ou moins déroutant qui une fois de plus t’amène à la même conclusion. Il attend de toi un acte afin de lui garantir ta promesse qui pour lui ne sont que de simples termes n’ayant aucune valeur de certitude. Tu n’as jamais rompus tes promesses car lorsqu’une parole est donnée on ne peut revenir en arrière. Cependant, Lyle avait un avis bien tranché sur le sujet et une idée hypothétique germait doucement dans ta tête. Les mains quelque peu froides du sorcier rencontre alors la peau chaude de manière à ce que ses mains reposent dans ton cou, déclenchant ainsi des frissons le long de ton échine dorsale. « Je sais que je suis détestable, impossible et exaspérant. Mais j'ai fais des efforts, même si ça ne se voit pas toujours. ». Il dompte sa raison pour prendre le dessus, tu peux le lire dans son attitude et la lueur de ses yeux. Il n’a jamais été très démonstratif en matière de gestes. La situation semble lui échapper, au même titre que sa conscience d’ordinaire si hostile à autrui. Ces doigts remontent le long de ta nuque, ta respiration s’accélère et tes pupilles sont fixées sur les siennes avant qu’elles ne se ferment. « Je sais … je vois que tu en fais. Seulement tu devrais avoir davantage confiance en moi. Qu’est-ce que je dois faire pour te le montrer ? Dis le moi alors … ». Lui souffles-tu avec douceur pour tenter d’apaiser et l’encourager à se livrer un peu plus sur ce qu’il attend de ta personne. Tu sais qu’il accorde beaucoup d’importance au lien que vous tentez de construire mais s’il ne te dit pas ce qui pourrait le rendre moins possessif les choses ne s’arrangeront pas de sitôt. « C'est juste que je ne supporte pas de te voir avec d'autres. Je sais que ça doit te sembler étrange mais c'est comme ça. J'ai juste envie de les changer en verres à pied. Il y a des traits de ma personnalité qui peuvent légèrement se modifier, mais pas ça. C'est juste que … ». La douceur transperce sa voix qui le rende à la fois vulnérable et touchant dans sa sincérité. Il fait un effort herculéen pour te dire ce qu’il pense et cela te surprend avec un plaisir personnel que tu n’oses exprimer. Tu l’avais compris depuis un moment, il n’aimait guère te voir en compagnie de certains sorciers mais là c’est avec tout le monde ou presque. Ces propos lui pèsent – il n’en a guère l’habitude – mais elles ont l’honnêteté d’être franche quand bien même elles t’effraient légèrement. Son front se colle avec une précaution sur le tien alors qu’il finit la fin de sa tirade. « C'est juste que je ne veux pas que tu m'échappes. ». Derechef, ta main gauche se dépose machinalement sur son avant-bras, un geste comme pour lui communiquer ta compréhension et ce qu’il peut ressentir. Si quelques minutes auparavant le contact de ses doigts était doux, il se fait désormais plus rude. De nouveau Lyle Carrow se ferme comme huitre, pensant certainement qu’il a été beaucoup trop loin dans la confession et les actes. Il est déroutant quelques fois mais aussi ce qui fait définitivement sa particularité. Il recule de plusieurs pas, ta main tombant le long de ton corps, lui te tournant le dos comme se cacher. « Je ne voulais pas faire ça. Je n'aurais pas dû le faire. On devrait rentrer. ». Des énumérations négatives qui ne sont que le désir intérieur de sa pensée la plus primaire. A cette déduction pensive, tu secoues amusément la tête tout en laissant un sourire se dessiner sur ta bouche. Tu avances de quelques pas en sa direction – il te tourne toujours le dos – et tu passes ta main dans sa tignasse en bataille tout en continuant à marcher d’un pas tranquille afin de rester à sa hauteur. « Ne dis pas le contraire de tes actions ça serait mentir, pas vrai ? ». Tu es contente qu’il ait fait ce pas en ta direction, car tu penses que dans le fond vous pouvez vous apporter beaucoup mutuellement. « Tu ne peux pas comparer l’attachement de James au tien pour la simple et bonne raison qu’il est complétement différent. Et rien que pour cette raison, tu peux te rassurer je ne vais pas t’échapper. ». Déclares-tu calmement en essayant de lui faire comprendre que l’amitié était le seul lien qui t’attachait à ton meilleur ami. Vous étiez beaucoup trop proches tous les deux pour penser autrement, alors qu’avec Lyle il y avait beaucoup d’ambiguïtés et d’incertitudes. D’un geste fluide tu glisses ta main dans la sienne en espérant apaisait le peu de colère encore présent chez ton compagnon, ton visage tourné vers un plafond étoilé et bien obscur.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: would you save my soul, tonight ? (r)   would you save my soul, tonight ? (r) EmptyMar 26 Fév - 11:08



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« Je sais … je vois que tu en fais. Seulement tu devrais avoir davantage confiance en moi. » Vous en reveniez toujours au même point : ton incapacité chronique à accorder ta confiance. Tu avais tellement peur d'être déçu, de le regretter ensuite … Tu te privais de toutes chances d'être heureux. Tu étais plutôt du genre à préférer ne jamais connaître le bonheur, plutôt que de le connaître et de le perdre. Tu aurais préféré que Nova te demande tout plutôt que cela, car au fond, tu n'étais même pas certain de pouvoir un jour lui accorder ce qu'elle semblait tant désirer. « Qu'est-ce que je dois faire pour te le montrer ? Dis le moi alors … » Sa voix se fait douce et apaisante et tu as envie de te blottir contre elle, à ce moment précis. Tu sais alors ce qui t'as rapidement attiré, chez Nova. Son caractère tendre et sa facilité naturelle à aider les autres, c'est pour cela que tu as su voir en elle une sorte d'ange rédempteur. Ton ange rédempteur. Tu avais désormais l'impression qu'elle était ta dernière chance de te sortir de la noirceur dans laquelle ta vie semblait s'être enfoncée. C'était pour cela que tu lui donnais tant d'importance, et c'était même pour cette raison que ta jalousie était si accentuée en ce qui la concernait. Nova ne savait même pas quel fardeau elle portait sur ses épaules, à quel point tu comptais sur elle. Tu étais loin d'être un garçon romantique, cependant tu aimerais, toi aussi, trouver la personne qui te correspond et qui saurait te mener vers une vie meilleure. Ce que tu voulais qu'elle te montre ? Tu voulais qu'elle te montre qu'elle tenait à toi, qu'elle se souciait de ta personne, qu'elle te montre de l'affection, de la tendresse, tu voulais qu'elle te montre qu'elle pouvait être cette personne que tu avais attendu, qu'elle te comprenait et t'acceptait dans ton entièreté, tu voulais également qu'elle sache habilement recoller les morceaux de ton âme, qu'elle arrive enfin à te convaincre que les êtres n'avaient pas d'importance. Tu voulais qu'elle soit totalement à toi, afin que tu puisses être sûr qu'elle ne partirait pas, qu'elle ne te trahirait pas et ne t'abandonnerait pas. Trois choses que tu redoutais cruellement. « Je ne sais pas, je commence presque à croire que c'est une entreprise trop grande pour une seule personne, fis-tu en ricanant. » Peut-être était-ce la meilleure solution, finalement. Peut-être fallait-il couper court à tout espoirs dès maintenant. Sa main vient se poser sur ton avant-bras et tu sais que ce geste n'est pas empli de pitié. Plutôt de compassion. Tu as le temps de savourer cette sensation quelques instants avant que tes mauvais instincts ne reprennent le dessus. C'est la peur et l'appréhension de ton geste qui te font agir ainsi. Tu t'es laissé allé. Tu as fais le premier pas. Tout ce que tu t'étais juré de ne jamais faire. Tu t'éloignes rapidement de Nova en tentant de retrouver tes esprits. Tu te maudis intérieurement de ta faiblesse qui, tu le pressentais, allait te coûter chère. Tu arrivais à peine à croire à ce que tu venais de faire. Toi qui étais si maître de ta personne, d'ordinaire. Un contact dans tes cheveux te tira hors de tes pensées. Nova, un doux sourire sur les lèvres, s'était approchée de toi et passait ses doigts fins dans tes cheveux, tout en continuant à marche à ton côté. « Ne dis pas le contraire de tes actions, ça serait mentir, pas vrai ? » Tu hausses les épaules, sans vraiment savoir. Le mensonge t'es devenu si coutumier, que tu ne vois plus toujours sa limite. « Tu ne peux pas comparer l'attachement de James au tien pour la simple et bonne raison qu'il est complètement différent. » Tu fronças les sourcils. Ce n'était clairement pas la réponse que tu attendais. « Et rien que pour cette raison, tu peux te rassurer, je ne vais pas t'échapper. » Tu secoues la tête. Toujours des paroles. Nova glissa alors sa main dans la tienne, et tu as l'impression de pouvoir sentir ta colère refluer. « Même sous serment inviolable, je pense que j'aurais tout de même du mal à te croire. »
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