prénom/pseudo : cassou, mais appelez moi cassandre âge : treize yo pays : bleu blanc rouge, c'est moi françois le français commentaire ? : comme je suis fan des smileys triés par couleur et tout avatar : karen gillan

19 JUILLET 2183, VILLA DES BRONW-DAVIS - Lou a sept ans.
Lou était dans la salle à manger, et mettait la table. Elle devait installer des couverts pour sept personnes ce midi-là, étant donné que ses cousins ainsi que leurs parents venaient déjeuner chez elle. Ses cheveux roux flamboyants lui retombaient dans le bas du dos à l’époque, et sa franche fraichement coupée venait juste effleurer le bout de ses cils. Elle était vêtue d’un simple tee-shirt blanc ainsi que d’une salopette en jean que ne dépassait pas le milieu de ses cuisses. Pieds nu sur le carrelage de la maison, ces quelques minutes où elle était simplement sensée poser des assiettes, des verres et des couverts sur une table se résumaient plutôt à ramasser les fourchettes et les couteaux qu’elle faisait tomber toutes les deux ou trois secondes. C’était bien connu, Lou était surement de la famille Brown-Davis la personne la plus maladroite que l’on connaisse. Elle sautillait autour de la grande table en bois tel un petit kangourou en liberté, elle souriait, elle tournait sur elle-même parfois, elle fredonnait quelques paroles qui lui venaient à l’esprit, mais changeait de chanson lorsqu’elle avait un trou et ne se souvenait plus de la suite. Lou n’avait pas une très bonne mémoire non plus. Etant hyperactive et dyslexique, les études, les livres et les cours n’entraient pas dans la catégorie très restreinte de ses passions. Elle préférait amplement s’amuser dehors avec un ballon de football, dessiner des paysages joyeux avec des bonhommes souriants ou jouer aux mimes avec Mrs Grinwall, la vielle baby-sitter chargée de s’occuper d’elle depuis sa naissance. Elle était plutôt gentille Mrs Grinwall, un peu rabat-joie parfois, et râleuse, mais vraiment gentille. Elle remplaçait ses parents, en quelques sortes, eux qui n’étaient jamais présents pour Lou. Et puis, elle préparait toujours pleins de bons gâteaux au chocolat avec des framboises et de la chantilly, comme les aimait Lou, c’était toujours un plus. Soudain, la sonnette de la porte d’entrée retentit, et Lou sursauta presque. Un immense sourire se dessina sur ses lèvres. « J’vais ouvrir ! » Hurla-t-elle, sans même savoir si ses parents se trouvaient dans la pièce d’à côté, à l’étage, dans le jardin ou même dans le grenier. Elle se précipita sur la porte ultrasophistiquée en manquant de tomber avant de se rattraper sur la poignée, puis ouvrit à ses cousins, son oncle et sa tante, légèrement essoufflée de cette folle aventure. « Coucou Louloutte ! » S’exclama son oncle en prenant sa nièce dans ses bras. Lou avait toujours été très proche de son oncle. C’était un grand et bel homme d’origine italienne, remontant surement à ses parents ou grand-parents. Il avait les cheveux sombres coupés courts et toujours cette lueur de malice dans le regard. Au fond, ce qui plaisait le plus à Lou, c’était qu’il était un peu comme elle, pas encore assez mature pour leur âge.

Les adultes étaient à l’intérieur, encore autour de la table en train de manger leur dessert, une glace à la vanille maison faite maison spécialement par le cuisinier professionnel des parents de Lou. Lui aussi, elle le trouvait gentil. Il était amusant, au contraire de son père à elle. Elle s’amusait souvent avec lui dans la vaste cuisine de la villa Brown-Davis. Un jour, ils avaient fait une bataille de farine et avaient salis la totalité de la pièce. Lou se souvenait encore de l’expression de Mrs Grinwall lorsqu’elle avait vu le massacre et le moins qu’elle pouvait dire, c’était qu’elle ne recommencerait pour rien au monde. Lou était cachée derrière un des énormes troncs d’arbres de leur jardin, assise sur l’herbe verte fraichement tondue par le jardinier personnel de la famille. Elle jouait à son jeu préféré avec son cousin et sa cousine : une partie de cache-cache. Elle était presque sure de gagner, comme à chaque fois. Elle était très forte à ce jeu, étant donné qu’elle était en quelques sortes « passe partout » et qu’elle était particulièrement rapide. Elle avait la tête légèrement penchée, prête à détecter le moindre son et à vite filer en silence dans les buissons d’une petite allée menant à sa cabane secrète en cas de besoin. Soudain, elle aperçut une petite fleur au sol, parmi les brins d’herbe. Elle avait des pétales jaunes et était si jolie. Lou avait toujours adoré les fleurs. Les roses, les coquelicots, les violettes, les tulipes, les marguerites, les pissenlits, les jonquilles, les pâquerettes, elle les adorait toutes. De plus, dans son jardin, on pouvait voir une grande palette de variété de différentes fleurs, et Lou trouvait ça sublime. Elle était très proche du jardinier aussi. Lui, il n’était ni drôle ni papi gâteau, il était plutôt étrange même. Il parlait tout seul pendant qu’il tondait la pelouse, sur son tracteur, et il grognait lorsque Lou approchait pour discuter. Mais elle trouvait qu’il ressemblait un peu à son ours en peluche, alors, il était surement gentil. Lou fixa la fleur jaune avec admiration. Elle essaya de lui parler via la pensée. Elle avait appris à l’école que les plantes étaient des êtres vivants, alors, même s’ils ne parlaient pas, ils étaient quand même vivants, ils respiraient, ils devaient surement penser? En vain, elle se rendit compte que son expérience n’aboutissait à aucun résultat. Déçue, elle regarda la fleur d’un air un peu plus suppliant. Soudain, cette dernière se détacha du sol, et s’éleva de quelques centimètres. La tige se détacha soudain, et tomba sur la terre. Puis, petit à petit, chaque pétale se détacha à son tour. Les yeux de la rouquine devinrent aussi gros que ceux d’une chouette. Elle n’avait jamais vu ça de toute ça vie, et c’était carrément cool ! Doucement, un sourire insouciant, naïf se dessina sur ses lèvres. Elle ne quitta pas la fleur des yeux. Elle avait compris que c’était car elle soutenait son regard que ce qui restait de la plante flottait dans les airs. « Comment tu as fait ça ?! » S’exclama soudain quelqu’un derrière elle. Lou sursauta. Malheureusement, elle cligna des yeux, ce qui dit tomber la fleur. Elle fit volte-face, sa cousine se trouvait en face d’elle. « Oh non, tu m’as trouvé ! » Soupira Lou en faisant la moue. Elle était déçue d’avoir perdu à une partie de cache-cache, elle qui gagnait tout le temps d’habitude. Elle était tellement déçue de sa minable performance qu’elle en oubliait presque ce qui venait de se passer. « Comment tu as fait ça ? » Insista sa cousine. Elle paraissait vraiment sérieuse. La cousine de Lou était légèrement plus âgée qu’elle, elle avait neuf ans à l’époque, et n’était pas du tout le même genre de fille que la rouquine. Elle était plutôt mature pour son âge, très intelligente et passionnée d’histoire. Une fois, Lou avait essayé de comprendre ce qu’elle pouvait trouver d’intéressant à Louis XIV. Elle n’avait pas trouvé. « Ah, tu veux parler de la fleur ? Je ne sais pas. Mais c’était drôle, non ? » Déclara Lou d’une voix enjouée. Son cousin arriva quelques secondes plus tard. « J’ai gagné ! » S’exclama-t-il en levant les bras. Au contraire de sa sœur, lui, c’était un petit garçon assez espiègle, étourdi et peu cultivé, mais Lou l’aimait bien. « Lou vient de.. » Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase, l’oncle de Lou venait de faire son irruption dans le jardin et regardait les trois enfants avec le sourire aux lèvres. « Hé les gosses, ça vous dit une bonne glace à la vanille ? » Lou et son cousin sourirent jusqu’aux oreilles, poussant des cris de joie. Quand à la cousine de la rouquine, elle paraissait plus perplexe, et rejoignit la maison en trainant des pieds.

1 SEPTEMBRE 2186, GRANDE SALLE DE POUDLARD - Lou a dix ans.
C’était le moment. Lou attendait cet instant depuis deux semaines déjà. Elle avait tellement hâte. Même si elle n’avait pas encore tout compris à ces histoires de magie, de sorciers, de Poudlard et de Répartition, elle était ultra pressée. Elle ne tenait pas en place. Etant particulièrement curieuse, elle ne pouvait s’empêcher de poser un tas de questions à son pauvre voisin, un gamin de son âge blond, au visage d’ange. Le pauvre devait regretter de s’être mis à côté d’elle dans la barque. Désormais, elle avait plus des allures de cauchemar humain. Une petite quarantaine d’enfants étaient regroupés devant une grande porte en bois. Le moins que l’on pouvait dire, c’était que le décor de ce lieu presque sinistre était très différent de la villa Brown-Davis. Ils se trouvaient dans un château immense qui devait au moins dater du XVIIIème siècle, selon les analyses absolument pas professionnelles de la rouquine. Elle observait chaque mur, chaque petit détail, chaque lampe avec une attention que personne ne lui connaissait. Elle était comme au pays des merveilles ici, et dans un coin de sa tête, elle baptisa le château La caverne d’Ali Baba II. Alors, quelqu’un ouvrit la grande porte de bois, et quelques instants plus tard, les élèves se trouvaient dans une salle immense que Lou devinait donc la Grande Salle. Le beau garçon à côté lui en avait parlé dans la barque. Il devait surement être issu d’un milieu sorcier, au contraire de Lou. En entrant dans la vaste pièce, Lou étouffa un cri d’émerveillement. Tout était grand, beau, féerique, comme elle l’avait imaginé, ou presque. Le plus surprenant était surement le plafond. Lou ne savait d’ailleurs pas vraiment s’il y en avait un. En effet, un ciel étoilé se trouvait en haut de la salle. Le regard de la gamine se posa alors sur l’intégralité de la pièce. Quatre grandes tables tout en long étaient côtes à côtes et des centaines d’élèves étaient assis sur de longs bancs en bois. Une ambiance conviviale, presque familiale régnait. Lou ne pouvait pas rêver mieux. Elle remarqua alors que tous les élèves d’une même table portaient le même uniforme, composé d’une longue robe noire semblable à la sienne ainsi que d’une cravate d’une couleur différente selon la table. Elle devina alors qu’il s’agissait en réalité des quatre maisons. Elle avait découvert ça grâce au blondinet également. Gryffondor, Serdaigle, Serpentard et Poufsouffle, les quatre maisons de Poudlard.

Alors que la cérémonie de la Répartition débutait, Lou se tourna une nouvelle fois vers son voisin. Elle avait encore des tonnes de questions à lui poser, mais malheureusement, elle craignait ne pas avoir assez de temps dans toute sa vie pour toutes les lui poser, et cette idée la chagrina soudain. « Tu aimerais rejoindre quelle maison toi ? » Demanda-t-elle d’un ton curieux. Le blondinet, exaspéré, leva les yeux au ciel, et tourna la tête, faisant mine de s’intéresser à autre chose. Mais Lou était têtue et déterminée, elle ne comptait pas le laisser faire ainsi. Elle n’avait pas reçu le titre de « plus bavarde et plus agaçante des membres de la famille Brown-Davis » pour rien ! « Hein, c’est quoi ta future maison à ton avis ? » Insista-t-elle en tapant sur l’épaule du garçon. Il soupira bruyamment, et se retourna vers la rouquine. « Je sais que je vais rejoindre Serpentard, pour qui me prends-tu ? » Déclara-t-il d’un ton particulièrement sérieux, mêlé à une pointe d’agacement. Puis, il se faufila entre deux autres élèves afin d’échapper à la question suivante de la fillette. Lou soupira en voyant que sa boite à réponses était parti. Comment s’appelait-il déjà ? Elle avait oublié. « Brown-Davis, Lou ! » Un frisson parcourut le corps de Lou. C’était à son tour, enfin ! Toute joyeuse, elle se dirigea vers le tabouret. Elle avait observé comment avaient fait les autres élèves avant elle, et elle les imita le plus possible. Normalement, maintenant, la directrice-adjointe allait déposer un vieux chapeau moisi sur sa tête, il allait crier le nom d’une des maisons, les élèves de cette même maison allaient sauter de joie en acclamant leur nouvelle recrue puis, ce serait le début de sa première année scolaire à Poudlard. Comme elle avait hâte ! Comme prévu, Lou sentit la femme, surement aussi vieille que Mrs Grinwall, déposer le Choixpeau magique sur sa tête. Elle ferma doucement les yeux. Soudain, elle entendit une petite voix dans sa tête. « Oulalalala ! Tu es une drôle de petite toi ! Eum.. J’hésite. Poufsouffle ou Gryffondor ? » S’interrogea-t-il lui-même. Poufsouffle. Lou voulait être une Poufsouffle. C’est plus joli le jaune. « Entendu. POUFSOUFFLE ! » Le dernier mot raisonna plus fort, et dans toute la salle. Les jaunes et noirs acclamèrent leur nouvelle élève, et c’est le sourire au lèvres que Lou rejoignit ses nouveaux camarades.

25 MARS 2191, SALLE DE POTIONS DE POUDLARD - Lou a quinze ans.
Lou passait une journée affreuse. Le matin même, elle s’était prise une retenue par le professeur de divination, qui l’avait accusé d’avoir utiliser une plume à réponses intégrées lors du dernier devoir, étant donné le magnifique « O » qu’elle avait obtenu, ce qui était plutôt rare pour la rouquine. D’habitude, ses notes tournaient autour du « A », à peine, et ne dépassaient que très rarement le « EE ». Elle avait quelques difficultés dans certaines matières, elle en était conscience. Pourtant, elle travaillait énormément. Elle voulait y arriver. Elle voulait prouver aux autres qu’il ne suffisait pas d’être de sang-pur ou avoir lu tous les livres de première et de deuxième année avant d’entrer à Poudlard pour avoir des bonnes notes et avoir un niveau en magie tout à fait correct. Elle s’était trouvée une réelle passion pour la défense contre les forces du mal. Elle n’avait certes pas la meilleure note à chaque devoir ou test, mais on lui avait dit qu’elle se débrouillait plutôt bien mais surtout qu’elle avait des reflexes étonnants, hors normes. Après réflexion, elle avait trouvé la cause de ces réflexes au dessus de la moyenne : son hyperactivité. C’était ainsi depuis son plus jeune âge. Enfin, même si elle s’était déjà retrouvée en retenue plusieurs fois, l’idée de récurer des chaudrons salis -elle en était sure- exprès par des méchants Serpentard qui étaient parfaitement au courant que cette sale tâche était faite par des élèves comme Lou la démoralisait carrément. Elle en avait bien pour trois heures de récurage, une et demie, avec un peu de chance, si quelqu’un était collé en même temps qu’elle. En compagnie de quelques amies, elle se dirigea vers le cours de potions en trainant des pieds. Elle détestait les potions. En plus, ça puait dans la salle de classe de ce professeur, qui, il fallait bien l’avouer, lui fouttait plus la trouille qu’autre chose.

Lou s’assit dans le fond de la salle, à sa table. Elle s’était volontairement éloignée de toutes ses amies en début d’année pour essayer de suivre un maximum les cours, ce qui n’était pas une chose facile dans cette matière qui ne l’intéressait nullement. Heureusement qu’il y avait Ethan, son voisin et accessoirement super ultra méga trop genre canon. Elle discutait plutôt pas mal avec lui, de tout et de rien, de la pluie et du beau temps. Mais le mieux, c’était qu’il était doué en potions ! En gros, il faisait tout à la place de Lou. Car monsieur était généreux et gentleman en plus. Lou s’estimait chanceuse de l’avoir rien que pour elle pendant les cours de potions. Ethan n’était pas encore arrivé lorsqu’elle commença à sortir ses affaires. Elle commençait à s’inquiéter. Il était toujours en avance à son cours favori d’habitude, il devait surement y avoir un problème. Le professeur entra dans la salle. Comme à chaque fois que Lou le croisait, il abordait cette expression impassible et froide sur le visage. Elle se surprit à se demander s’il avait un lapin chez lui, sans vraiment savoir pourquoi. Mais sa voix rauque la sortit de ses pensées et questions plutôt étranges. « Aujourd’hui, je vais vous apprendre à créer un philtre de paix. Sachez que cette potion est demandée aux BUSE, alors tachez d’être attentif, car je ne répèterais rien deux fois. » Déclara le professeur en tournant le dos aux élèves, notant ce qui ressemblait à une liste d’ingrédients sur le tableau noir. Le visage de Lou se décomposa. Un philtre de paix ? Une de ses amies de Serdaigle, qui était pourtant une élève particulièrement brillante, lui avait avoué qu’elle trouvait cette potion assez compliquée à réaliser. Sans Ethan, Lou n’avait aucune chance de réussir. Elle leva la main timidement. Quelques regards se tournèrent vers elle, mais pas celui du professeur. « Eum.. Monsieur.. ? » Il se retourna, un sourcil levé. « Mademoiselle Brown-Davis ? » Lou hésita quelques instants. Puis, elle se décida à prendre la parole. « Ethan n’est pas là.. » Déclara-t-elle en désignant la place vide de son partenaire de potions. Un élève que Lou ne sut reconnaitre informa la classe qu’il était à l’infirmerie, il avait fait une chute pendant l’entrainement de Quidditch. Au fond d’elle, Lou espérait vraiment qu’il ne lui était rien arrivé. Elle l’aimait bien, mine de rien, ce petit Poufsouffle de son année. Elle se mordilla légèrement la lèvre inférieur, réfléchissant à un plan B. Elle pensa tout d’abord à une licorne qui déboulerait de nulle part, l’emportant sur son dos très loin de cette salle de classe puante. Mais elle réalisa alors que le fait qu’une licorne se trimballe dans Poudlard était surement improbable. Le professeur haussa les épaules. « Parfait. Pour une fois, vous allez devoir vous débrouiller seule, Brown-Davis. » Déclara-t-il avant de retourner à sa liste d’ingrédients. Lou était tellement surprise qu’elle en lâcha sa plume. Comment savait-il qu’elle trichait à chaque potion évaluée ? Décidemment, elle le croyait bien plus idiot que ça.

Finalement, l’heure se déroula plutôt bien. Lou avait sous-estimé ses talents de créatrice de potions et était assez fière du résultat qu’elle avait obtenu. Elle avait suivi à la lettre les indications du professeur au tableau, et était presque contente que la classe ait fait un peu trop de bruit et que le professeur choisisse donc de noter la potion. Il passa devant chaque élève et nota individuellement son mélange. Vint le tour de Lou. « Avant que vous fassiez toute votre analyse que j’ai même pas compris comment vous la faite, je tiens à préciser que j’ai entièrement réalisé cette potion seule et que je n’ai pas triché. » Elle insista bien sur le dernier mot, puis, elle se tut. Le professeur la regarda avec des grands yeux ronds, et Lou sentait tous les regards surpris des autres élèves de la classe braqués sur elle. Elle avait dit quelque chose de mal ? C’était bien Lou ça, elle sortait des phrases sans queue ni tête et un peu osées sans même s’en rendre compte. Mais de toute façon, c’était de la faute à son hyperactivité. « Votre potion est un vrai désastre mademoiselle Brown-Davis. Troll. » Déclara la professeur en passant à la potion suivante. Le visage de Lou était décomposé. Condamnée à être nulle en potions toute sa vie.

04 MAI 2197, CHAUDRON BAVEUR - Lou a vingt-et-un ans.
Lou venait juste de rentrer du travail. Qu’es-ce qu’elle détestait ce job de vendeuse dans une boutique sur le chemin de traverse. C’était un de ses amis de l’Ordre qui avait parlé d’elle à son cousin, le gérant de la boutique en question. Elle était au chômage à l’époque, et cherchait un salaire activement afin d’au moins pouvoir payer son loyer. Heureusement que le dirigeant l’avait contacté. Cependant, elle savait que ce n’était pas ce qu’elle souhaitait faire à plein temps. Ce qui l’occupait le plus cependant, c’était bel et bien l’Ordre. Elle s’y investissait corps et âme, c’était sa vie à présent. Elle voulait cette égalité entre les sangs, et elle allait tout faire pour l’avoir. Après tout, le Choixpeau magique, lors de son entrée à Poudlard, ne l’avait pas réparti à Poufsouffle pour rien, et c’était surement essentiellement car elle était une personne très juste qu’elle avait rejoint les jaunes et noirs. Lou venait tout juste d’intégrer l’Ordre du Phénix, seulement quelques semaines auparavant, mais elle y avait déjà trouvé une nouvelle famille, de nouveaux amis, une nouvelle occupation. C’était désormais sa priorité. D’ailleurs, elle était sensée rejoindre Lyra, une autre membre de l’Ordre avec qui elle s’entendait très bien, au Chaudron baveur. Lyra était celle qui l’avait accueilli lors de ses débuts au sein de l’Ordre, elle était en quelques sortes sa professeur. Elle lui apprenait beaucoup de choses sur les évènements qui s’étaient déroulés dans le passé, et dont Lou avait vaguement entendu parlé durant ses années Poudlard, notamment la Grande Bataille de 1998, opposant le plus grand mage noir que le monde magique n’ait jamais connu à un simple -pas si ordinaire que ça- adolescent de dix-sept ans, nommé Harry Potter. Bien sûr qu’elle avait entendu parlé plusieurs fois de ce héros, mais n’avait jamais compris son histoire. Lou ouvrit la porte du Chaudron baveur côté sorcier, et entra dans la vieille pièce poussiéreuse. Elle ne savait pas depuis combien de temps existait cet endroit, mais elle estimait sa date de création à surement des siècles auparavant. Elle balaya la salle du regard et aperçut alors Lyra dans le fond de la salle, qui lui faisait signe de la rejoindre. Deux Bièraubeurres étaient posées sur la table, Lou n’en commanda donc pas. Elle rejoignit son amie et s’assit sur une des deux chaises en bois libres. Bientôt, les deux jeunes femmes se mirent à discuter de tout et de rien, de la pluie et du beau temps. Elles abordèrent même le sujet des canards, sans trop savoir comment et pourquoi. Lou avait toujours adoré les canards, elle les trouvait mignon. Mais elle s’égarait. Elle avait une question bien précise à poser à Lyra. « Dis.. J’ai quelques doutes depuis quelques temps. Je sais que toi tu me répondras honnêtement. » Déclara Lou en hochant légèrement la tête, comme pour appuyer un peu plus ses paroles. « Je t’écoute. » Lou baissa les yeux, visiblement gênée. Elle frotta ses pouces l’un contre l’autre, et se mordilla légèrement la lèvre inférieur. En face, Lyra fronça les sourcils, de plus en plus inquiète. « J’ai l’impression.. De ne pas être utile à l’Ordre. » Avoua-t-elle enfin, ravala sa salive. En effet, depuis quelques temps déjà, Lou se sentait de moins en moins utile en mission, de moins en moins présente pour les expéditions. Elle avait entendu dire que certaines personnes ne l’appréciaient pas beaucoup à cause de son tempérament assez étrange parfois et elle commençait petit à petit à perdre confiance en elle. Ca lui rappelait un peu les fois où on se moquait d’elle, la petit Poufsouffle, à Poudlard. « Ne dis pas ça Lou, tu sais très bien comme moi que c’est faux ! » S’exclama alors Lyra, ce qui fit sourire le rouquine. Elle était heureuse de voir que son amie était là pour elle, pour lui remonter le moral quand ça n’allait pas. Mais elle ne partageait pas son point de vue. « Je sais pas.. C’est étrange. Les gens me regardent bizarres quand je les croise en ce moment.. » Déclara Lou en continuant de se mordre la lèvre inférieur. Lyra se mit à rire. Qu’es-ce qu’il y avait de drôle ? Elle avait dit quelque chose qui ne fallait pas ? « Ah, ça ! Ils trouvent juste sa bizarre que tu portes une robe avec des crayons Veleda accrochés et des chapeaux décorés avec des plumes de toutes les couleurs ! » S’exclama-t-elle en continuant de rire. Ah, tout s’expliquait. Lou mêla ses rires à ceux de son amie. En y repensant, c’est vrai que cette robe était totalement ridicule. A ce moment précis, Lou se promit de s’habiller dans les normes, désormais. Elle allait ressortir les vieux jeans et les débardeurs affreusement simples pour elle. Quelques minutes plus tard, les deux membres de l’Ordre du Phénix quittèrent le bar bras dessus bras dessous, se dirigeant vers le quartier général de leur groupe. L’Ordre, sa nouvelle raison de vivre.

Tu es validé, te voilà enfin sorcier à part entière ! Cependant, tu n'en as pas encore finit avec la paperasse à ça non... On en a jamais vraiment finit, n'est-ce pas. Tout d'abord songe à répertorier ton avatar. C'est très important ! Tu as trois jours pour le faire, alors n'oublie pas, ce serait bête de perdre ta tête comme ce bon vieux Nick, n'est-ce pas ?! Après quoi il te faudra passer par les demandes de liens et autres demandes du même genre. Si tu le désires tu peux aussi tenir un journal intime. Pas si intime que ça le journal étant donné que tous les membres pourront le lire, mais soit. Une fois que tu auras fait tout ça, n'oublie pas de construire in temple à tes administratrices favorites et je te conseille de ne pas en oublier une seule, aha, elles pourraient se vexer !

Alors djéà, je trouve que tu écris vraiment bien. J'ai adoré te lire, Lou est tellement attachante, elle est vraiment trop mignonne J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous