OBLIVIATE
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 regrets collect like old friends. (r)

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Lyle Carrow
Lyle Carrow
Pro Pure-Bloods
∇ parchemins : 159
∇ pseudo : AMNËSIA. (émilie)
∇ crédits : timeless (avatar)
∇ baguette : taillée dans du bois de laurier, elle contient en son cœur du ventricule de dragon et mesure vingt-neuf centimètres.
∇ épouvantard : sa baguette, brisée.
∇ diplômé depuis le : 10/02/2013

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MessageSujet: regrets collect like old friends. (r)   regrets collect like old friends. (r) EmptySam 9 Mar - 5:34


∞ ∞ ∞
and i've been a fool and i've been blind,
I CAN NEVER LEAVE THE PAST BEHIND.
« Monsieur, on vient d'appeler. C'est Mademoiselle Avery, elle est à Sainte Mangouste, ce serait une histoire de poignet cassé. » Tu n'entendis même pas la fin de sa phrase, tellement le tumulte de tes pensées était assourdissant. Tu te sentis à peine te lever du canapé dans lequel tu étais douillettement enfoncé, contourner le docile elfe de maison avant de te précipiter au dehors de l'immense demeure dans laquelle tu résidais, en direction de l'hôpital. Plus rien d'autre ne comptait pour toi, à présent, que te rendre là-bas. Nova était blessée, voilà la seule chose qui tournait en boucle dans ta tête, te rendant sourd à toutes les autres choses qui se passaient autour de toi. Tu n'arrivais plus à réagir de façon rationnelle, trop emporté par l'inquiétude qui gagnait la moindre parcelle de ton âme. Et alors que tu commettais un nombre plutôt impressionnant d'entorses au code de la route, tu ne pris même pas la peine de songer au fait que la jeune blonde avait semblé t'éviter depuis cette nuit-là. Tu ne l'avais pas revue et tes appels étaient restés sans réponse. Ce n'était pas la première fois que cela arrivait, bien sur que non. Lorsque tu te comportais mal, Nova avait toujours tendance à prendre ses distances avec toi pendant quelques jours. Mais là, c'était différent. Tu avais flotté sur un petit nuage de bonheur pendant toute la durée de la réception donnée par tes parents, un fait que tu pensais inimaginable. Nova et toi vous étiez échappés dans ta tanière, la pièce la plus haute de la grande demeure des Carrow. Et là, tu avais connu, pendant de longues minutes, ce qu'être heureux pouvait vouloir signifier. Lorsque tu te concentrais, tu avais l'impression de pouvoir encore sentir son souffle chaud dans ton cou, ses mains glissant sur ta peau, ses yeux plongés dans les tiens, et ses lèvres sur les tiennes … Tu réprimas un frissonnement en te concentrant sur la route qui se déroulait devant toi. Tu ne pouvais pas le permettre de te plonger dans de doux souvenirs au goût incroyablement délicieux. Pas alors que le compteur de ta voiture dépassait les cent kilomètres-heures. Bien entendu, l'hôpital apparut rapidement dans ton champ de vision. Encore une fois, tu eus l'impression que ton corps prenait, à la place de ta tête, les décisions. Tu n'arrêtais pas de songer à Nova, aux sensations que son corps produisait sur le tien, à ces paroles qui avaient franchi ses lèvres charnues et à tout ce que ton imagination farfelue pouvait imaginer. Tu franchis les portes de Sainte-Mangouste avant de te mettre à hurler sur la plupart des personnes du corps médical que tu pouvais croiser, dardant ton regard noir sur eux avant de leur demander où tu pouvais trouver Nova. Tu savais que tu passais pour un petit enfant capricieux habitué au luxe et à ce qu'on lui obéisse au doigt et à l'oeil. Mais tu t'en fichais, rien d'autre n'avait plus d'importance que la jeune blonde. Finalement, tu réussis enfin à obtenir l'information que tu cherchais : « Elle est … elle est dans la chambre numéro 302, les docteurs préfèrent la garder encore un peu, afin de s'assurer qu'il n'y a pas de ... de traumatisme cérébral. » Elle était devenue livide alors que les quelques mots que tu lui avais adressé avaient claqué douloureusement sur son pauvre égo. A ce moment précis, tu savais l'image menaçante que tu pouvais renvoyer. La plus mauvaise partie de toi était en train de s'exprimer. Et tu la laissais faire, parce que tu étais si inquiet pour Nova que tu avais l'impression de devenir dingue. Tu n'avais qu'une chose en tête : la retrouver. Tu traversas le reste de l'hôpital dans un état second en bousculant tout ceux qui avaient le malheur de se trouver sur ton chemin. Tu te reconnaissais à peine, agissant comme un fou furieux, une âme sombre sans vergogne. Peu importait que les personnes que tu rencontres soit des infirmiers, des patients, des personnes âgées ou des enfants, tu les balayais d'un geste de main. La frontière entre ce qui était bien ou mal t'était presque désormais invisible. Elle est blessée, voilà la seule chose qui trouvait encore un sens dans ton esprit embrumé. Pour un peu, tu aurais pu avoir l'impression d'être une marionnette que l'on était en train de manipuler. Tu n'hésitas pas l'ombre d'une seconde avant de pousser la porte de la chambre derrière laquelle tu pensais bien trouver la jeune blonde. Elle était là, docilement installée dans ce que Sainte-Mangouste qualifiait de lit mais que tu trouvais bien trop dégradant pour celle que tu avais porté sur un immense piédestal. Tu t'arrêtas quelques instants afin de laisser ton regard courir sur ses traits qui t'avaient tellement manqué, durant ces derniers jours où la jeune Avery t'avait évité. Et soudain, tes pensées semblèrent s'éclaircir, te serrant douloureusement le cœur. Finalement, c'était peut-être une mauvaise idée d'être venu. Tu aurais dû appeler avant. Mais toutes tes capacités intellectuelles t'avaient déserté, lorsque tu avais appris où Nova se trouvait. L'anxiété t'avait submergé. « Bon dieu Nova, comment est-ce que tu t'es fait ça ? Demandas-tu sur un ton beaucoup plus agressif que tu ne l'aurais voulu. Je jure que si c'est dans cette bicoque branlante où tu travailles, je la fais fermer. » Tu serras les dents, empêchant ainsi le flot de paroles rageuses que tu avais dans la gorge de franchir tes lèvres. La colère remplaçait désormais l'inquiétude et même si tu savais parfaitement que tu n'avais pas le droit de lui en vouloir, tu ne pouvais pas t'en empêcher. Tu aurais voulu pouvoir la garder pour toi tout seul, l'enfermant dans une prison dorée. Mais tu savais également que tu ne le pouvais pas. Parce que Nova n'était pas une poupée grandeur nature dont tu pouvais faire ce que bon te semblait. « J'ai failli devenir dingue en apprenant que tu étais ici, tu aurais pu me le dire, je serais arrivé plus tôt, fis-tu d'un ton boudeur en fronçant les sourcils. » Tu réalisas alors que, peut-être, si Nova ne l'avait pas fait, c'était tout simplement qu'elle ne souhaitait pas te voir là. Tu fermas les yeux quelques secondes, tâchant de chasser ces sombres pensées de ton esprit. Tu vins t'asseoir près de Nova sur le lit, conservant tout de même une certaine distance que tu avais peur de briser. Et si elle avait changé d'avis ? Si elle ne voulait plus de toi ? Si elle avait retrouvé la raison et ne te considérait plus que comme un monstre d'arrogance ? « J'étais tellement inquiet, soufflas-tu, tout semblant de colère oublié. » Tu effleuras du bout des doigts la paume de l'une de ses mains, ravivant certains souvenirs gravés pour l'éternité dans ta mémoire. Le goût salé de ses lèvres, la caresse de son souffle chaud sur ta peau. De nouveau, tu fermas les yeux quelques instants. Alors, c'était ainsi que ça allait être ? Tu allais être celui qui chéris des chimères, des instants qui ne connaîtront jamais de renouveau, alors que Nova allait aller de l'avant, voir et vivre d'autres choses ? « Tu m'évites depuis des jours … » Ta voix s'était légèrement brisée et tes mains s'agrippaient à ton jean. Tu étais fou, c'était certain. Fou d'elle, parce que l'emprise qu'elle pouvait avoir sur toi était infinie. « Bon, fis-tu, comme pour reprendre pied. Je ne vais pas te laisser dans une chambre aussi minable, je suis presque certain que Sainte-Mangouste possède un service pour les personnes qui en ont les moyens. »
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Nova Avery
Nova Avery
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∇ pseudo : l'oisillon bleu.
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MessageSujet: Re: regrets collect like old friends. (r)   regrets collect like old friends. (r) EmptyDim 10 Mar - 3:03




i just want to be happy again
i just want to feel deep in my own world
Tout se voile comme une ombre de nuit et tu ne sais même plus comment tu t’es retrouvé dans l’une des nombreuses chambres de Saint Mangouste. Palpant délicatement ton front, tu ne manques pas de remarquer une légère petite bosse, conséquence sans nul doute de ta chute. Tu plisses les yeux en un soupire pour calmer cette douleur lancinante mais surtout pour te rappeler la situation qui t’a conduite ici. Tes cheveux rassemblaient en une tresse d’où quelques mèches s’échappent te mènent sur le chemin du souvenir. C’était peut être ridicule mais cette natte te remémore exactement ce que tu souhaites savoir. Ton regard était focalisé sur les rayons de cette étagère, tu rangeais ces anciens manuscrits qui ne cessaient de prendre la poussière année après année. Tu aurais sans doute pu user de la magie mais tu appréciais tellement les livres que sentir chaque reliure et chaque couverture sous tes doigts te donner une sensation de bien-être, que tu ne pouvais t’en passais. De plus, tu devais t’occuper l’esprit et le seul moyen que tu avais trouvé pour te détourner de tes pensées intérieures avait été de travailler sans relâche depuis trois jours. Le jeune Carrow avait pris possession de tes réflexions mais aussi de ta raison. Une confirmation très nette pour te faire comprendre qu’une grande part de toi-même c’était éprise de sa personne. Ses qualités, ses défauts, son comportement rageur et autoritaire au possible tout comme son aspect vulnérable et attentif de sa personnalité propre. Chaque jour tu en découvrais un peu plus sur lui et tu apprenais à apprivoiser sa confiance qui demeurait encore bien fragile sous cette assurance qu’il se donnait. Tu te devais de lui laisser du temps car il t’avait confié qu’il lui fallait un laps de temps écoulé pour qu’il arrive petit à petit à se faire à toutes ces idées. Il t’avait bien dit en face à face que beaucoup de choses arrivaient bien trop rapidement. La distance t’était alors apparue comme un bon moyen pour chacun de réfléchir et y aller étape par étape. Alors que tu étais en train de ranger un énième livre, la vision d’un enfant voulant atteindre un étage beaucoup plus en hauteur te figea quelques secondes sur place. Tu connaissais déjà l’issu de la situation. Tu interpellas alors la gamine de reculer mais tu avais agis un brin trop tard, l’étagère en bois commençait déjà à se renverser. Tes jambes avaient pris l’initiative, tu avais poussé la fillette sur le côté avec force. L’étagère était quelque peu tombée sur toi épargnant certes ton corps hormis ta tête et ton poignet gauche. Tu rouvres les yeux en secouant légèrement la tête en pensant à ce qui aurait pu arriver à la jeune adolescente mais aussi que de l’ensemble tu t’en étais bien tiré. Le poids des livres et de l’étagère réunis n’avait causé de maigres dégâts. Tu soupires une fois de plus. La potion pour réparer ton poignet cassé commençait à faire son effet, tu pouvais en sentir les prémices ce qui t’arrachas une petite grimace. Quant au coup reçu à la tête, tu attendais les résultats des analyses. Les médecins faisaient tout un foin pour rien mais tu préférais attendre leur feu vert pour quitter les lieux. La tête levé vers le plafond d’un blanc immaculé, tu sens tes pensées divaguer en un tourbillon avant de fermer les yeux pour te reposer et patienter. Ce dernier verbe à tendance lente trouva néanmoins un point de chute lorsque la porte de la chambre s’ouvrit sur la silhouette sculpté et assuré de Lyle. Tu ne t’attendais pas à le voir, d’ailleurs tu n’avais prévenu personne. Tu n’envoyais pas l’intérêt puisqu’il ne s’agissait que d’une chute banale ni plus ni moins. Tu soupçonnas dès lors la sœur de James – qui travaillait ici – d’y avoir mêlé son grain de sel. « Bon dieu Nova, comment est-ce que tu t'es fait ça ? Je jure que si c'est dans cette bicoque branlante où tu travailles, je la fais fermer. ». Inutile de nier. Il était en colère de ne pas avoir été prévenu tout de suite, il aurait voulu que cela vienne de ta bouche. Tu ne pouvais l’en blâmer d’un côté mais d’un autre coté tu avais tes propres raisons de ne pas l’avoir fait. Tu avais simplement respecté ce qu’il t’avait dit quelques jours plus tôt. Cependant il était actuellement dans un tel état de colère et de contrariété que tu préféras te taire. Les genoux rassemblaient contre ton corps, tu reportes ton regard vers la fenêtre de la chambre qui offre à cette dernière un éclat de clarté plus agréable. « J'ai failli devenir dingue en apprenant que tu étais ici, tu aurais pu me le dire, je serais arrivé plus tôt. ». Son timbre de voix ne te trompa guère. Instinctivement tu observas les traits de son visage, tiré par l’inquiétude et par la sensation d’être certainement à un endroit où il pensait que tu ne le désirais pas. S’il savait comment il pouvait avoir tort. Il vint s’asseoir à coté de toi émettant cette distance que tu avais voulu mettre en vous, comme pour respecter l’une de ses demandes. Il avait compris une partie de ton comportement. « Je n’ai prévenu personne. C’est un simple accident et il n’y a pas de conséquences trop graves. Une étagère a manqué de tomber sur une gamine et j’ai voulu lui éviter le pire. Je l’ai remarqué un brin trop tard et me voilà avec un super bandage en attendant que cette potion médicale termine son action. ». Répliques-tu d’un ton pince sans rire pour tenter à la fois de masquer la douleur de ce remède mais aussi pour détendre l’atmosphère. « J'étais tellement inquiet. ». Aucune apparition de colère ne témoignait dans sa voix, non c’était surtout de la sincérité qui gagnait du terrain. Le bout de ses doigts frôla avec douceur ta main droite. Ce touché déclencha en toi un frisson électrique tout aussi apaisant que les autres fois où il avait pris ta main. Tu repenses alors à cette nuit où Lyle t’a murmuré à l’oreille qu’il avait été soulagé et heureux d’entendre des paroles et où il était prêt à changer pour toi, mais également de l’affirmation que lui avait énoncé comme une promesse. Celle où tu serais toujours là pour le récupérer. Ton ventre se noue. La douleur de ton crane se voulant quelque peu plus lancinante que tout à l’heure. « Tu m'évites depuis des jours … ». Tu conserves le silence, tes yeux fixaient sur son visage qui semble avec certitude te fuir. Tu ne retrouves rien à répondre car c’est une vérité mais il semble en avoir occulté une partie. Seulement tu ne pouvais pas le laisser dans l’incertitude, celle où il souffrait en ce moment même. « Je t’évite c’est vrai mais pour la raison que tu es l’esprit. Simplement parce que tu m’as dit que tout allait trop vite et que cela faisait beaucoup pour toi … J’ai dû m’occuper l’esprit pour m’empêcher de ne te pas t’envoyer un hibou et te voir. ». Lui dis-tu d’une intonation calme dont on saisissait clairement ta fragilité. Le visage baissé tu peux sentir le poids de son regard sur ta personne. Tu avais besoin de sentir ses bras autour de toi, mais aussi de le voir aussi confiant que la dernière fois. Tu réduisis alors la distance entre vous en le prenant dans tes bras avec précaution, ta tête reposant sur son épaule de manière à sentir son parfum sur la peau de son cou. Sérénité à moitié retrouvé, le masque habituel de Lyle reprit du service. « Bon. Je ne vais pas te laisser dans une chambre aussi minable, je suis presque certain que Sainte-Mangouste possède un service pour les personnes qui en ont les moyens. ». Tu souris sardoniquement contre lui avant de le regarder avec perspicacité et douceur. « Arrêtes une seconde Lyle. Il est inutile de prendre une chambre, d’ici moins d’une heure j’aurai les résultats et je rentre chez moi. ». Tu n’avais rien de grave, tu attendais simplement les rapports médicaux avant de plier bagage.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: regrets collect like old friends. (r)   regrets collect like old friends. (r) EmptyDim 10 Mar - 9:39


∞ ∞ ∞
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I CAN NEVER LEAVE THE PAST BEHIND.
Tu détestais les hôpitaux et l'ambiance qui s'en dégageait. De l'austérité, la froideur et la mort semblaient régner partout à l'intérieur de ces immenses édifices et il fallait avouer que les couleurs vertes pâles ou blanches sales des murs n'aidaient pas beaucoup. De plus, tu ne supportais pas la gentillesse factice des membres du corps soignant, et encore moins les sourires hypocrites qu'ils plaquaient sur leurs visages. Il fallait avouer que tes rares passages dans des endroits tels que Sainte-Mangouste s'étaient toujours soldés par des discutions houleuses avec tes parents et une rancœur grandissante qui menaçait d'exploser un peu plus à chaque fois. Heureusement, la douce voix de Nova te sortit rapidement de tes pensées et du dégoût que pouvait t'inspirer une chambre aussi minable que celle dans laquelle se trouvait la jeune blonde. Tu étais quelqu'un d'exigeant et encore plus lorsqu'il s'agissait d'elle. C'était sans doute pour cela que l'envie de la transférer dans une chambre plus luxueuse te tiraillait de l'intérieur. Tu ne voulais que le meilleur, pour elle, et là, tu ne pouvais qu'avouer que l'on était loin de l'idée que tu te faisais du meilleur. « Je n'ai prévenu personne. C'est un simple accident et il n'y a pas de conséquences trop graves. » Tu fronças les sourcils en songeant que si la jeune Avery ne s'en était tirée qu'avec un seul bleu, cela ne t'aurait pas empêché pour autant d'être fou d'inquiétude. Tu grimaças intérieurement, tu te faisais l'image d'une mère poule et ce n'était définitivement pas de cette façon que tu voulais qu'elle te voit. « Une étagère a manqué de tomber sur une gamine et j'ai voulu lui éviter le pire. » Tu songeas qu'il était plus prudent de ne pas exploser en lui faisant savoir que cette gamine aurait bien pu voir tout ses os broyés par l'étagère et que cela t'aurait été bien égal, si elle, elle n'avait pas été touché. Mais tu savais que la compassion était un trait de caractère marqué chez la jolie blonde, et tu n'avais pas envie de laisser l'image du grand méchant Lyle prendre le dessus, à ce moment précis. « Je l'ai remarqué un brin trop tard et me voilà avec un super bandage en attendant que cette potion médicale termine son action. » Tu effleuras, cette fois, son bandage avant de planter tes yeux dans les siens. Tu savais à quel point les remèdes médicaux étaient efficaces … et douloureux. En tant que joueur de Quidditch, bagarreur et apprenti acrobate, tu avais fais de multiples séjours à l'infirmerie de Poudlard. « Ca te fait mal ? » Tu fronças ensuite les sourcils en avisant une petite bosse sur le haut de son front. Tu passas avec douceur ton pouce dessus en guettant l'apparition d'une grimace sur le visage de la jolie blonde. « Et là ? » Tu devais serrer les dents pour ne pas te remettre à injurier Fleury&Bott ainsi que cette idiote de gamine. Mais tu ne le fis pas, parce que tu savais que cette part-là de toi n'était pas la favorite de Nova. Et puis, tu te décidas enfin à lui poser cette question qui te taraudait depuis des jours, à savoir pourquoi elle te fuyait, alors que tu pensais que, pour une fois, les choses se passaient plutôt bien entre vous. « Je t'évite c'est vrai, mais pas pour la raison que tu as à l'esprit. » Tu haussas un sourcil, curieux d'entendre la suite. Excepté le fait qu'elle ne veuille plus de toi, désormais, et qu'elle avait retrouvé ses esprits, tu ne voyais pas vraiment quelle raison elle pourrait prétexter. « Simplement parce que tu m'as dit que tout allait trop vite et que cela faisait beaucoup pour toi … J'ai dû m'occuper l'esprit pour m'empêcher de t'envoyer un hibou et te voir. » Sa voix est douce mais fragile, et tu as l'impression de pouvoir sentir ton cœur se briser. Son visage se baisse et cette fois, c'est ton estomac qui tombe en chute libre dans ton corps. Tu ne sais pas ce qui se passe dans la tête de ton doux ange, mais tu veux remédier, voir de nouveau son sourire fleurir sur ses lèvres. Elle vient alors se nicher contre toi, la tête posée sur ton épaule et tu noues tes bras autour d'elle pour la reprocher de toi, pour combler ces infimes centimètres qui vous séparent et qui te semblent être infiniment grand. Tu déposes un baiser sur ton front avant de nicher ton nez dans ses cheveux blonds comme les blés. L'une de tes caresses doucement son dos alors que l'autre s'est glissée dans son cou. « Oh, Nova … Je suis désolé si je t'ai causé de la peine, je le regrette vraiment, surtout que je me rends compte à présent à quel point ces paroles étaient idiotes. » Tu te reculas légèrement pour pouvoir admirer son visage. L'un de tes pouces caressas l'arrête de sa mâchoire alors que ses yeux cherchaient à s'imprégner, encore et encore de ses traits parfaits. « Je crois que j'ai dit cela parce que j'avais peur et parce que tout partait en vrille, sur le Chemin de Traverse. » A ce souvenir, quelque chose remua, au fond de ton estomac. « C'est vrai que ça a été très vite, l'autre soir et que ça m'effraie un peu, tout ça. Tu sais, les problèmes de confiance, etc. » Tu posas ton front contre le sien avant de fermer les yeux, pendant quelques secondes.[color=darkkhaki] « J'aurais voulu passer chaque moments de ces trois derniers jours à tes côtés, à pouvoir te serrer contre moi. Alors je suis désolé si, par quelques paroles maladroites, j'ai pu te faire penser le contraire. Tu l'attiras de nouveau un peu plus contre toi, immensément soulagé. Nova avait simplement voulu te laisser de l'air, car elle pensait que tu en aurais besoin. Mais ce n'était absolument pas le cas, même si tu avais pu parfois croire le contraire. Tu ne devais pas te retrouver seul avec tes pensées, ou les plus sombres d'entre elles ne manqueraient pas de te rattraper. Tu étais épris de Nova, c'était certain et tu savais que, désormais, il ne pourrait plus jamais y avoir de retour en arrière. Tu fonçais droit dans le piège que te tendait le Destin allié à l'amour, mais, étrangement, la peine que tu n'allais pas manquer de ressentir te paraissait parfois bien faible, en comparaison de tout ce que la jeune blonde pouvait t'apporter. Ses yeux se tournent, à leur tour, sur ton visage et tu peux lire en eux une douceur qui te réchauffe le cœur. « Arrête une seconde, Lyle. Il est inutile de prendre une chambre, d'ici moins d'une heure j'aurais les résultats et je rentre chez moi. » Tu entrelaças l'une de tes mains à la sienne, avant de répondre : « Je reste avec toi et si les médecins estiment que tu dois passer la nuit ici, tu changes de chambre ? Dans le cas contraire, je promet de ne pas faire de cinéma pour que tu sois ré-examinée un nombre grotesque de fois afin d'être sûr que tout aille bien, est-ce que ça te paraît correct, comme arrangement ? » Tu t'installas plus confortablement sur le minuscule lit qu'occupait Nova, regrettant qu'il ne soit pas plus large, à l'image de l'immense tapis qui se trouvait dans ta tanière secrète. « Et puis, tu sais, si tes parents ou ton frère ne sont pas là, tu pourrais rentrer avec moi, je pense que ce n'est pas une bonne idée que tu te retrouves toute seule, au cas où l'envie de te précipiter sous une étagère pour sauver un chaton te passe par la tête, la taquinas-tu alors qu'un petit sourire étira tes lèvres. » Et puis, parce que tu ne pouvais pas t'en empêcher, tu demandas : « Alors … est-ce que l'infirmière ou … les infirmiers se sont montrés gentils avec toi ? » Tes doigts remontèrent doucement le long de son poignet bandé, jusqu'à son coude en passant pas son cou jusqu'à ses lèvres que tu caressas de ton pouce. « Tu crois qu'il y a assez de place pour nous deux, sur ce lit ? J'ai l'impression qu'il est minuscule. »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: regrets collect like old friends. (r)   regrets collect like old friends. (r) EmptyLun 11 Mar - 7:01




i just want to be happy again
i just want to feel deep in my own world
Son regard persistant aurait pu de loin comme de près te percer à jour. Il te couvait d’une œillade mystérieuse et tendre comme si tu étais la septième merveille du monde, un être authentique et unique. Une personne qui était importante à ses yeux, une personne à part entière dans son existence. Dans la douceur de son regard tu te sentais grandir comme tu ne l’avais jamais été pour quelqu’un, pas de cette manière-là. Il passe alors avec une infinie précaution la main sur le haut de ta tête où l’on aperçoit sans grand étonnement une bosse. Cette dernière était bien visible et sa douleur avait tout de l’équivalence mais les doigts frais de Lyle eurent un effet apaisant. Un effet que tu aurais voulu en permanence. « Ca te fait mal ? ». Son pouce épouse doucement la largeur de ta blessure et tu grimaces légèrement lorsque sa main entre contact avec elle. La bosse était encore récente tout comme la douleur qui finirait par s’atténuer avec les heures qui suivraient. « Et là ? ». Tu reconnais là un tout nouveau Lyle celui qui se met en jugement vis-à-vis de lui-même, celui qui fait des efforts pour éviter que tu perçoives de nouveau ce Lyle autoritaire et rageur. Il prend sur lui, tu peux le voir comme le nez au milieu de la figure. Tes mains se posent alors sur ses poignets et tu réponds d’une voix calme. « Pour le moment ça va, ça va finir par se tasser dans les heures qui viennent ne t’inquiète pas pour ça. ». Au bout du compte tu finis par lui confier la vérité à propos de la distance que tu avais souhaité mettre entre vous durant ces trois jours. Une période qui était destinée à respecter sa manière de voir les choses entre vous deux. Vous aviez fait du chemin si rapidement que tu comprenais ses réticences intérieures comme extérieures mais surtout car il était en méfiance permanente avec les liens de l’attachement. La peur d’être déçu ou d’être encore brisé à nouveau sous peine de ne pouvoir cette fois recoller les morceaux d’un cœur qui ne serait plus de glace mais en verre. Les fragments restant n’en seraient que plus difficile à panser tout comme la souffrance qui en résulterait. Tu ne pouvais cautionner cela pour Lyle, tu ne voyais guère les choses de cette façon pour lui comme pour toi. La distance entre vous devait se réduire et pour cela le seul moyen que tu as trouvé était de le prendre dans tes bras. Les siens ne tardèrent pas à effectuer le même geste. Aux creux de son étreinte tu te sentais comme entière, toi-même mais surtout emplit d’une plénitude qui t’avait quitté depuis des années. Il dépose un baiser sur ton front, te caresse le dois avec lenteur comme pour décrire cette osmose qui vous anime l’un et l’autre. L’une de ses mains est dans ton cou, son nez dans tes cheveux tressés bien que rebelles. « Oh, Nova … Je suis désolé si je t'ai causé de la peine, je le regrette vraiment, surtout que je me rends compte à présent à quel point ces paroles étaient idiotes. ». Tu esquisses un sourire dans un souffle discret avant de secouer la tête alors qu’il admire ton visage toujours cette façon si mystérieusement poétique qui lui appartient. Ses mains sont le prolongement de sa pensée, tu le lis dans le regard dont il te couve, le bout de tes doigts effectuant de petits cercles sur ses poignets. Il possédait une assurance dans ses gestes que tu n’avais pas, un manque d’expérience qui semblait s’apprendre à son contact. « Ne t’excuse pas, je pensais bien faire c’est tout. Je me suis trompé c’est tout, comme quoi mon instinct avait raison. ». Ton rire cristallin retentit doucement afin de masquer cette gêne qui te survole. « Je crois que j'ai dit cela parce que j'avais peur et parce que tout partait en vrille, sur le Chemin de Traverse. C'est vrai que ça a été très vite, l'autre soir et que ça m'effraie un peu, tout ça. Tu sais, les problèmes de confiance, etc. ». Tu hoches lentement la tête d’un mouvement affirmatif. Auparavant tu lui avais dit que sa confiance devait être apprivoisé et encore aujourd’hui tu le penses toujours, tu continueras à le faire afin qu’il te fasse pleinement confiance. A ton tour tu le contemplas avec des prunelles sincères et authentique, elles étaient la parfaite traduction de toute une vague de sentiments et de ressentis qui découvrirait certainement avec ses propres mots. Front contre front, son souffle chaud réchauffe tes lèvres et alors qu’il ferme les yeux tu en profites pour prendre la parole. « Ca va aller. Ta confiance a été ébranlé par le passé, je le sais mais je vais faire de mon mieux pour t’aider à y croire ne serait-ce qu’un peu. ». Ta main – en bonne état – caresse sa joue avec une tendresse complice que tu partages avec lui pour la deuxième fois depuis la toute dernière fois. « J'aurais voulu passer chaque moments de ces trois derniers jours à tes côtés, à pouvoir te serrer contre moi. Alors je suis désolé si, par quelques paroles maladroites, j'ai pu te faire penser le contraire. ». Te dit-il avant de t’attirer à nouveau dans ses bras, tu en profites pour fermer les yeux l’espace d’un instant avant de déposer un baiser sur sa tempe, heureuse d’avoir entendue ses paroles. Tu ne savais pas exactement de quoi serait forgé l’avenir. Ce dernier vivra sans doute des périodes compliqués, mais maintenant engagée tu ne pouvais rien contre les certitudes qu’éprouvait le hasard à votre égard. Il prend l’initiative d’entremêler vos doigts, une attitude qui ne manque pas du tout d’augmenter les palpitants déjà forts battant de ton muscle primaire de vie. « Je reste avec toi et si les médecins estiment que tu dois passer la nuit ici, tu changes de chambre ? Dans le cas contraire, je promet de ne pas faire de cinéma pour que tu sois ré-examinée un nombre grotesque de fois afin d'être sûr que tout aille bien, est-ce que ça te paraît correct, comme arrangement ? ». Ce sorcier aurait-il changé en un seul coup de baguette magique ? Aurait-il bu une fiole complète de felix felicis ? Non, il se maitrise afin de ne pas effilocher cette entente si proche et si complice que vous aviez fait naitre à nouveau. Lyle s’installe de manière plus décontracter sur le lit qui offrait une place quelque peu limité pour deux personnes. « C’est un arrangement pour une attitude raisonnable, mais c’est d’accord c’est un compromis plutôt acceptable. ». Réponds-tu alors que les coins de tes lèvres s’étirent en un sourire amusé. Tu sens une petite perte d’équilibre monter, tu fermes les yeux mais tu serres tout de même Lyle dans tes bras, ta bouche collée presque non loin de son oreille. « Et puis, tu sais, si tes parents ou ton frère ne sont pas là, tu pourrais rentrer avec moi, je pense que ce n'est pas une bonne idée que tu te retrouves toute seule, au cas où l'envie de te précipiter sous une étagère pour sauver un chaton te passe par la tête. ». Son timbre de voix est chaleureux et rieur mais tu aimes entendre son rire prendre de l’assurance, tu adores le découvrir sous cette facette. Sa proposition était certainement la plus raisonnable étant donné ton état qui ne manquerait pas une surveillance même légère, mais tu avais tellement l’habitude de te débrouiller toute seule … Tu le serres un peu plus contre toi, souriant contre son oreille. « Tu agirais sans doute plus vite que moi à ce moment-là. Je ferai rien de plus chez moi, d’accord je vais rentrer avec toi mais je ne veux pas être un poids d’accord ? De toute manière je crois qu’avait cette fichue fiole de potion et la douleur je vais vite m’assommer. ». Tu souris une fois de plus. Tes paupières sont closes et les effluves de son parfum t’embrument les sens comme un rêve en plein sommeil. Sa présence t’apaise comme personne. « Alors … est-ce que l'infirmière ou … les infirmiers se sont montrés gentils avec toi ? ». Il était incorrigible et ta réponse ne lui plairait sans doute pas mais tu lui en fis part tout de même. « C’est un infirmier et oui il était sympatique. Cependant je suis contente que tu sois venu. ». Tes mains ne cessent de faire des petits cercles dans son dos, tu pourrais rester dans ses bras durant des heures. Tu te redresses néanmoins pour le regarder, sa main remontant délicatement le long de ton bras avant de caresser ta lèvre. « Tu crois qu'il y a assez de place pour nous deux, sur ce lit ? J'ai l'impression qu'il est minuscule. ». Vos lèvres ne sont qu’à quelques centimètres l’une de l’autre mais tu t’arranges tout de même pour rire contre les siennes. « Il n’est pas très large mais je peux te faire de la place. ». Tes pupilles sont captivées par le mordant verdoyant de ton compagnon. Tu pourrais aveuglement te laisser happer par son intensité, un fait certain qui ne changerait jamais. Un vertige pointe le bout de son nez, et tu laisses avec précaution ton front se poser sur le sien afin de calmer la douleur de cette bosse qui malgré tout est bien présente.
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Lyle Carrow
Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: regrets collect like old friends. (r)   regrets collect like old friends. (r) EmptyMer 13 Mar - 5:55


∞ ∞ ∞
and i've been a fool and i've been blind,
I CAN NEVER LEAVE THE PAST BEHIND.
Tu ne parviens pas un mettre un mot précis sur ce que tu ressens pour Nova, alors même que tu la vois blessée, en face de toi. Une sorte de mélange de compassion, d'inquiétude, de colère et de tendresse. Un sentiment innommable qui résume assez bien les sentiments qui agitent ton cœur lorsqu'il est question de la jeune blonde. Tu avais pensé, après Livia, faire un trait sur ton organe vital et sur l'affection en général, en ne te concentrant plus que sur ton ascension professionnelle et sociale. Cependant, cette dernière avait pris un étonnant visage. Celui de la cadette Avery. Le visage de l'espoir. Tu t'étais attaché à elle de façon déraisonnable et démesurée, tu en avais bien conscience. Tu ne voulais pas encore te l'avouer, mais tu savais pertinemment, au fond, que tu étais tombé pour les beaux yeux de Nova dès votre rencontre. Elle avait su capturer ton cœur de quelques douces paroles, t'emprisonnant alors dans une tour où tes sentiments semblaient décuplés. Et tu craignais ce fait tout autant que tu l'adorais. C'était la dualité qui existait toujours en toi, te poussant souvent à adopter un comportement parfois déstabilisant. Et alors tu étais entré comme une furie dans la minuscule chambre d'hôpital où était installée Nova, tu étais désormais assis près d'elle, à toucher avec la plus grande tendresse les stigmates relatant sa guerre perdue contre la bibliothèque. « Pour le moment ça va, ça va finir par se tasser dans les heures qui viennent, ne t'inquiètes pas pour ça. » Tu fronças les sourcils, cependant, tu ne répliquas pas. Tu étais inquiet, à un point inimaginable, mais tu te gardas bien d'insister dans cette voix. Cependant, ton anxiété ne diminua pas pour autant, au contraire même. Tu aurais simplement voulu entourer Nova dans une armure extra-résistante, à défaut de pouvoir l'enfermer dans une tour d'ivoire. La jeune blonde était comme une pierre précieuse, ton trésor le plus cher. Et tu voulais le préserver, à tout prix. Tu sens que ses doigts viennent se poser sur tes poignets, comme en geste d'apaisement. Et cela marcha, comme toujours. Elle semblait avoir le don de pouvoir calmer ton âme tourmentée par de simples gestes, de simples mots. Ses pouces commencèrent alors à dessiner de petits cercles sur l'intérieur de ta peau, faisant remonter un long frisson le long de ton échine. Ton réagissait démesurément au sien, comme ton cœur, d'ailleurs. « Ne t'excuse pas, je pensais bien faire, c'est tout. Je me suis trompé c'est tout, comme quoi mon instinct avait raison. » Tu sais que le petit rire qui suit sa phrase est surtout un masque pour cette once de gêne qui semble la saisir parfois, lorsque vous êtes ensemble. Tu sais que jamais Nova n'a eu l'intention de te faire du mal, ni même de te blesser, elle pensait simplement bien faire. Comme toujours. Tu appliques une légère pression sur sa nuque, comme pour lui faire comprendre que tu t'en fichais, que tout était pardonné, avant qu'un petit sourire naisse naturellement sur tes lèvres. Tu glissas une mèche rebelle échappée de sa tresse derrière son oreille, avant de lui répondre : « Tu sais, j'ai parfois du mal à réaliser la chance que j'ai d'avoir quelqu'un comme toi près de toi. » Quelqu'un qui pouvait peut-être être capable de t'aimer, malgré tes sautes d'humeurs et ton caractère désastreux. Tu savais que cette chance ne se représenterait peut-être jamais, et c'était sans doute cela qui te faisait tant peur, dans le fait que Nova pouvait t'échapper. Et aussi parce que tu avais l'impression que si la jeune blonde s'en allait, elle partirait avec le peu qu'il restait encore de ton cœur. Tu as pris l'habitude de toujours regarder Nova, de détailler ses traits sans retenue, ne te souciant que peu de la gêne que cela pourrait engendrer chez elle. Et tu le comprends alors qu'à son tour, ses prunelles brunes se posent sur ton visage. Tu sens la chaleur remonter dans tes joues, et tu préfères venir trouver refuge dans son cou, y déposant, par la même occasion, un baiser. « Ca va aller. Ta confiance a été ébranlée par le passé, je le sais, mais je vais faire de mon mieux pour t'aider à y croire ne serait-ce qu'un peu. » Sa main, celle qui n'a pas été blessée, caresse avec une tendresse infinie ta joue, et tu t'appuies légèrement contre elle avant de glisser tes doigts sur l'une de ses cuisses. Et, à ce moment précis, tu aimerais que les secondes deviennent des heures. Tout tes problèmes semblent s'envoler alors que ton monde se réduit désormais à l'éclat de ses prunelles brunes. Tu sais que Nova est prête à beaucoup pour toi, pour la bonne santé de ton cœur et tu espères qu'elle sait que, de ton côté aussi, il n'y a pas une chose que tu refuserais de faire pour son bonheur. Tu aimerais pouvoir donner toute ta confiance à Nova mais quelque chose t'en empêche, au fond, même si tu ne sais pas vraiment ce que c'est. « C'est un arrangement pour une attitude raisonnable, mais c'est d'accord, c'est un compromis plutôt acceptable. » Ses lèvres s'étirent en un sourire amusé et les tiennes y répondent automatiquement. Tu lui pinces doucement le bras, joueur, en l'attirant contre toi, cherchant à transformer vos corps en une seule entité. Tes doigts jouent avec le bas de son haut, effleurant ainsi parfois la peau nue de son dos. Tu avais envie de l'embrasser, de la serrer contre toi, de mêler ton souffle au tien. Mais tu te retins, parce que tu avais bien senti, tout à l'heure, que la jolie blonde avait été prise d'un léger vertige. « Tu agirais sans doute plus vite que moi à ce moment-là. » Un petit sourire naît au coin de tes lèvres en songeant au fait que tu te précipiterais sans hésitation sous une bibliothèque tombante pour lui épargner quelques bleus. « Je ne ferais rien de plus chez moi, d'accord, je vais rentrer avec toi mais je ne veux pas être un poids, d'accord ? » Tu frottes doucement ton nez contre le sien, plongeant avec délice tes prunelles dans les siennes. « De toute manière, je crois qu'avec cette fichue fiole de potion et la douleur, je vais vite m'assommer. » Tu lâches un petit rire amusé, espérant secrètement que le sommeil tarde à la conquérir, afin de pouvoir passer un moment semblable à celui de la soirée donnée par tes parents. Pour la première fois depuis des années, tu avais envie de parler. De lui dire ce que tu ressentais, ce à quoi tu pensais. Cependant, tu savais bien que tout cela n'était peut-être encore qu'une chimère et qu'il était encore trop tôt. « Tu ne seras jamais un poids pour moi Nova, crois-moi. » Et puis, parce que tu ne serais pas vraiment toi sans laisser s'exprimer ta jalousie. Tu peux sentir les mains de Nova courir dans ton dos, ses lèvres tout contre les tiennes, sans que tu n'arrives pour autant à briser cette distance; son souffle chaud contre ton visage. « C'est un infirmier et oui il était sympathique. » Tu esquisses une petite grimace, alors qu'elle reprit : « Cependant je suis contente que tu sois venu. » Et cette grimace se transforme alors en grand sourire. Le mauvais garçon en toi se maudit, car tu te fais l'impression d'être un adolescent de quinze ans, or, ce n'est définitivement pas l'image que tu veux que Nova ait de toi. Son rire cristallin se manifeste de nouveau alors que tu reproches aux lits des hôpitaux d'être trop étroit. Il est vrai qu'ils ne sont, normalement, pas fait pour accueillir deux personnes, cependant, la proximité du corps de Nova et du tien est loin de te repousser. « Il n'est pas très large mais je peux te faire de la place. » Alors que tu prends l'initiative de t'allonger sur le côté, afin de laisser le maximum de place possible, tu la sens vaciller et se reposer contre toi. Tu sens l'inquiétude te tordre l'estomac et tu glisses l'une de tes mains dans son cou, l'accompagnant afin qu'elle prenne place sur le lit. Tu la couvais d'un regard où brillait ton anxiété, caressant son beau visage. « Nova … Je croyais que ça allait. Je pense que tu vas être bonne pour passer la nuit ici. On est pas pris de malaise pour une simple bosse. » Tu t'installes finalement près d'elle, toujours dévoré l'inquiétude. Posant doucement ton nez contre sa tempe. « Ne me mens pas, comment tu te sens ? » Tu glissas un bras sous son cou, l'attirant près de toi, alors que ton autre main se posa sur son ventre, y dessinant des choses abstraites. « Tu sais, je pourrais rester avec toi, cette nuit, si tu dois la passer ici … Enfin, je veux dire, c'est simplement si tu en as envie bien sur, je … j'ai pas de mauvaises arrières pensées derrière la tête, tu sais. » Tu soupiras en fermant les yeux quelques secondes. « Voilà pourquoi je n'aime pas parler. Les mots ne sortent jamais de la façon dont je le voudrais. » Tu glissas ta main sur sa hanche, cherchant, encore et toujours, à réduire l'espace entre vos corps, comme si cela t'était vital. « Je sais que ce n'est sûrement pas le meilleur moment, mais j'ai désespérément envie de t'embrasser depuis que je suis entré ici. » D'un doigt, tu tournas son visage vers le tien alors qu'un immense sourire naquit sur tes lèvres. « Tu es d'accord ? »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: regrets collect like old friends. (r)   regrets collect like old friends. (r) EmptyJeu 14 Mar - 7:28




i just want to be happy again
i just want to feel deep in my own world
« Tu sais, j'ai parfois du mal à réaliser la chance que j'ai d'avoir quelqu'un comme toi près de toi. ». Te dit-il tout en replaçant l’une de tes mèches rebelles derrière ton oreille. Tu devais certainement avoir les traits tirés par la fatigue et un tin de peau on ne peut plus blême mais la proximité de Lyle avait redonné des couleurs à tes joues qui cessait de s’empourprer lorsqu’il était près de toi. Il possédait une piètre opinion de lui-même, ce qui avait le don de t’attrister quand bien même tu ne montrais rien en surface car tout se jouait à l’intérieur tout comme lui d’ailleurs. Malgré des paroles maintes et maintes fois répétées, le jeune homme avait toujours en lui cette notion de monstre qui ne pourrait jamais changer. Tu plaçais en lui beaucoup de croyance, d’espoir et de positivité. Des caractéristiques qui l’étaient certainement bien loin de penser pour lui-même. Il avait tellement plus à offrir et donner qu’à trop se mouvoir dans ce raisonnement il en oubliait la lumière de l’essentiel. Celle que tu tentais tout aussi bien de lui faire partager. Sa pression légère sur ta nuque et le doux baiser qu’il dépose au creux de ton cou déclenche un refrain de frisson bien qu’agréable et tu le serres un peu plus contre toi. Tu as également de la chance de pouvoir l’avoir à ton coté. A cette pensée, tu ne cesses de revoir ce visage silencieusement solitaire que tu as remarqué pour la toute première fois lorsque vous étiez tous les deux étudiants à Poudlard. Encore une fois c’est une osmose de couleurs et de bataille de raison que tu avais pu lire dans ses yeux ce jour-là. Des prunelles d’un vert éclatant et emplit d’une grandeur d’âme que tu soupçonnais d’être battue par un sentiment de doute et de rage. Tu avais toujours aimé le regarder dans le blanc des yeux, rien que pour satisfaire une pensée égoïste. Tu baisses ton regard vers la main qu’il pose sur ta cuisse, un geste qui ne t’offusque pas signe que ta confiance en lui est bien présente et aveugle. Cette notion de confiance est encore bien trop complexe et faible pour que tu puisses y voir davantage mais tu ne peux t’empêcher de voir sur long terme ; surtout lorsque qu’il se trouvait à quelques centimètres de toi. Tu caresses doucement les cheveux dans sa nuque alors qu’il te pince amusément le bras provoquant son sourire rieur juste avant qu’il ne t’attire de nouveau à lui. C’est comme si il avait besoin de te toucher et de te regarder pour être apaiser et plus libre de ses mouvements, libérant ainsi son esprit adoucit. Ses pupilles sont un délice pour le sourire et la douceur qui s’en dégage tu la connaîs personnellement. Jamais tu ne la vus porter un regard sur personne d’autre que toi. Une observation de plus qui te permet d’en déduire que ses sentiments à ton égard sont bien profonds et sincères. Lyle à des intentions envers toi à la fois attendrissantes et protectrices. Frottant doucement ton nez contre le tien, il en profita pour parcourir la peau de ton dos. Une chaleur que tu étais heureuse de ressentir tout simplement parce que c’était lui. « Tu ne seras jamais un poids pour moi Nova, crois-moi. ». C’était une assertion affirmative. Tu ne doutais guère de ces propos, tu savais qu’il était assez tenace pour te faire entrer dans le crâne qu’importent tes faits et gestes, il serait toujours là derrière toi, ou encore à coté de toi. Il sait combien tu tiens à ta liberté, un point que lequel tu as depuis des années obtenus mais guère sans efforts. Sa voix mélodieusement coutumière t’était devenue comme une espérance à laquelle tu tenais énormément et tu n’arrivais pas à l’expliquer à ce moment précis. Un vertige avait eu raison de toi quelques minutes auparavant alors que ton compagnon c’était allongé de manière à laisser de la place. Tu remarques que l’inquiétude gagne le jeune homme qui voudrait que tu t’allonges, une certaine futilité qui n’atténuerait pas le moins du monde son anxiété. Son regard azuréen te scrute. Il est brillant et animait d’une colère implicitement présente. « Nova … Je croyais que ça allait. Je pense que tu vas être bonne pour passer la nuit ici. On est pas pris de malaise pour une simple bosse. ». Tu fermes doucement les yeux mais tu finis par soupirer pour ruiner toute relance d’une douleur qui pourrait être redondante. Tu n’avais jamais été une petite nature, bien au contraire tu as toujours pris sur toi-même afin de minimiser les choses mais Lyle semblait lire en toi comme dans un livre ouvert à présent. « Mais non ça va aller, c’est juste … ». Tu n’as guère le temps de terminer ta phrase que cet ange rigolard s’enquit une fois de plus de plus de ton état de santé. Tes lèvres ses pressent les unes contre les autres car tu n’aimes pas cette sensation de fragilité, mais au creux de ses bras tu sais que tout n’est que baume pour te reconstruire tout comme à son image. A vous deux vous êtes un effet miroir. « Ne me mens pas, comment tu te sens ? ». T’interroge-t-il tel un murmure contre ta tempe. Les paupières encore closes, tu respires plus sereinement. Tu ne peux pas lui mentir c’est un fait certain. « C’est ton tour de lire en moi comme dans un livre ouvert ? Je vais bien, c’est juste de la fatigue accumulée. Ces derniers temps j’ai eu pas mal de travail, c’est l’occasion ou jamais de me reposer avec cet incident. ». Ton intonation est calme mais tu lui souris en espérant atténuer ses soucis dont tu es à l’origine. Astucieusement, Lyle glisse un bras sous ta nuque afin de te rapprocher de lui, son autre main libre s’animant d’esquisses sans nomination sur ton ventre. Comme si cela te paraissait tout naturel tu te blottis contre lui, les paupières toujours fermées. Cette plénitude tu ne l’as jamais ressenti avec personne quand bien même James t’avait pris dans ses bras de nombreuses fois, mais ce n’était pas la même chose. Entre vous c’était de l’amitié, entre toi et Lyle c’était tout à fait différent. « Tu sais, je pourrais rester avec toi, cette nuit, si tu dois la passer ici … Enfin, je veux dire, c'est simplement si tu en as envie bien sur, je … j'ai pas de mauvaises arrières pensées derrière la tête, tu sais. ». Tu esquisses un rictus à la fois amusé et malicieux, heureuse de pouvoir entendre enfin la véritable pensée libre de cet homme qui se veut toujours maitre de lui-même. « Qu’est-ce qui te fait croire que je n’en aurais pas envie ? ». Glisses-tu tout contre sa gorge alors qu’il réprime son attitude de trop parler. Tu adorais l’entendre parler tu ne t’en lasseras jamais. « Voilà pourquoi je n'aime pas parler. Les mots ne sortent jamais de la façon dont je le voudrais. ». Cependant les mots étaient si importants, si vertueux et emplit de force qu’ils avaient à tes yeux la force et la puissance de pouvoir nous changer, de quérir de la grandeur en chacun d’eux. Lyle avait bien du mal à accorder sa confiance mais lorsqu’il tentait se rapprocher de toi c’était tout autre chose. Il avait l’art et la manière de réduire de manière constante la distance entre vous, comme si cela lui était fâcheux. Main sur ta hanche, tu es désormais au plus proche de celui qui ne cesse de se tracasser l’esprit à ton sujet. Tu redresses quelque peu la tête vers lui avant de jeter un bref coup d’œil à la porte de la chambre. Toujours timide, toujours gênée on reconnaissait bien là Nova Avery. Ton rythme cardiaque s’affole mais tu ne fais rien paraitre alors que la douleur semble s’être cachée derrière. « Je sais que ce n'est sûrement pas le meilleur moment, mais j'ai désespérément envie de t'embrasser depuis que je suis entré ici. ». Tu sens un élan tendresse s’animer intérieurement, car tout comme lui son baiser te manque. Tu rougis. D’une caresse brulante son doigt tourne doucement ton visage vers lui. Un sourire plein étire sa bouche alors qu’il poursuit. « Tu es d'accord ? ». Prunelles pour prunelles, souffle pour souffle. Ta main s’entrelace à la sienne. Tu le considère d’une œillade sincère et espiègle avant de te rapprocher délicatement de lui, tes lèvres se posant sur les siennes. Ce contact charnel n’a rien de nouveau, pourtant il reste pour toi à l’image du premier tout à fait unique. Son souffle devient le tien, et le sien devient le tien. Une seule et unique essence. Une bulle de passion et de complicité qui se rompt lorsque la porte s’ouvre sur le médicomage. Dès lors, tu recules légèrement avant de te redresser en position assise. Peut-être un brin trop rapidement en vue d’un petit vertige passager mais tu adresses un maigre sourire au vieux médicomage. Ce dernier avoisinant la cinquantaine, t’observe au-dessus de ses lunettes rondes avec un air sceptique. « Bien Mademoiselle Avery, les résultats sont neutres et mise à part quelques jours de repos tout devrait rentrer dans l’ordre. Les effets de somnolence dû au traitement que vous avez pris se dissiperont d’ici quelques heures. ». Ton interlocuteur jeta une œillade réprobatrice à ton compagnon avant de reprendre. « Et je suis certaine que votre ami sera gardé un œil sur vous, mais je vous conseille du repos. ». D’un mauvais œil, il jaugea Lyle avant de partir en déposant un feuillet de sortie et de fermer la porte derrière lui. Tu soupiras doucement soulager de pouvoir rentrer chez toi, aussi convivial qu’était le personnel de Ste Mangouste, il n’en demeurait pas moins que tu détestais les lieux médicaux.
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MessageSujet: Re: regrets collect like old friends. (r)   regrets collect like old friends. (r) EmptyVen 15 Mar - 10:55


∞ ∞ ∞
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Tu poses sur Nova un doux et tendre dans lequel tu es certain que tout ce que tu ressens pour elle peut transparaître. Parfois, tu as simplement l'impression de devenir autre, en te laissant plus transparaître que le meilleur en toi, que la bonne partie de ton âme. Et ce qui était bien, dans cette histoire, c'était que tu le faisais inconsciemment. C'était l'effet que la jeune blonde avait sur toi. Elle te permettait d'oublier tes soucis, de devenir toi, de sentir ton cœur s'alléger. Tu te sentais si bien, à ses côtés, si serein. Elle t'apportait plus que quiconque ne l'avait jamais fait, te rapprochant de cette chose abstraite que l'on appelait le bonheur. Le seul bémol, dans cette histoire, était ton besoin obsessionnel de toujours vouloir tout contrôler. Nova n'était pas une jolie poupée de chiffon que tu pouvais manier à ta guise et c'était précisément cela qui t'effrayait. Parce qu'elle pouvait choisir de partir, de te quitter, de te laisser retomber dans ta sombre solitude. « Mais non ça va aller, c'est juste … » Ces quelques mots te ramenèrent à l'instant présent, et tu attiras doucement la jeune Avery un peu plus contre toi, si tant est que cela fusse possible. Tes œillades tendres s'étaient faites inquiètes. Tu savais que tu en faisais sans doute beaucoup pour pas grand chose, mais cela était dans ta nature. Et puis, lorsqu'il s'agissait de Nova, tu perdais toute rationalité. Tu attendis qu'elle reprenne la parole, sentant qu'elle avait quelque chose à dire, que sa pensée ne se terminait pas ainsi. « C'est ton tour de lire en moi comme dans un livre ouvert ? » Tu lâchas un petit rire en déposant un baiser sur sa tempe, alors qu'elle reprit : « Je vais bien, c'est juste de la fatigue accumulée. Ces derniers temps, j'ai eu pas mal de travail, c'est l'occasion ou jamais de me reposer avec cet incident. » Et une petite voix dans ton esprit, totalement malvenue, te susurra que tu pourrais prendre soin d'elle, durant ces quelques jours et n'avoir ainsi la jolie blonde que pour ta propre personne. Tu pourrais te montrer attentionné, envers elle, lui prouvant que ton cœur n'était pas totalement mauvais et que tu pouvais te montrer sous un jour des plus parfaits, rien que pour elle. Désormais, tes ambitions sociales et professionnelles étaient reléguées au second plan. C'était Nova, qui comptait. Et rien qu'elle. Tes sentiments envers elle étaient extrêmement puissant, à tel point que tu commençais à ne plus arriver à les nier. Tu t'étais attaché à la jolie blonde, démesurément. Et même si tu étais presque certain que cela était réciproque, tu ne pouvais t'empêcher de douter. Il y avait énormément de et si, qui se bousculaient dans ta tête. Et pour tenter de les chasser, tu voulus te lancer sur un terrain glissant que tu ne maîtrisais pas, celui de lui communiquer ce que tu ressentais. Bien entendu, tu t'empêtras dans tes propres mots, lâchant de gros soupirs agacés contre ta propre personne. Tu étais quelqu'un de sur de toi, dans tes gestes, mais beaucoup moins dans tes paroles et tu n'arrivais pas à y remédier. Pour un peu, tu pouvais presque entendre ton père te traiter de faible. Tu fermas les yeux quelques instants, alors que la voix douce de Nova se fait entendre, tout contre ta gorge, provoquant un long frisson dans ton dos. Un autre des caractéristiques des effets de la présence de Nova sur toi. « Qu'est-ce qui te fait croire que je n'en aurais pas envie ? » Tu laisses échapper un petit rire en tournant ton visage vers le sien. Tu pouvais sentir l'appel dément de ses lèvres, cependant, tu y résistas, alors qu'un sourire, joueur, naquit sur tes lèvres. Tu effectuas une légère pression sur sa hanche, comme en réponse à sa phrase. Tu avais presque l'impression que Nova venait de te promettre le paradis. « Est-ce que vous essayeriez de me charmer, Mademoiselle Avery ? » Tu posas ton front contre le sien avant de faire remonter ta main le long de son bras, avant de glisser sur une partie de sa clavicule dénudée. « En tout cas, je crois que ça marche, fis-tu d'un ton rieur. » Ce que tu aimais chez Nova, c'était toute sa personnalité, dans son entièreté. Sa façon de te remettre à ta place, de te comprendre d'un seul regard, sa tendresse, sa force de caractère, son intelligence, sa timidité, son intérêt pour autrui et particulièrement pour toi, en réalité. Ses joues prirent une jolie teinte rosée et tu les effleuras doucement du bout de tes doigts. C'était peut-être mauvais, mais tu aimais la voir comme ça, tu avais alors l'impression d'avoir vraiment un rôle à prendre dans son quotidien. Vos doigts s'entrelacent d'une manière simplement évidente, comme s'ils étaient simplement destinés à se trouver de cette façon. Ses yeux viennent s'immiscer avec tendresse et espièglerie, alors que ses lèvres trouvent les tiennes. Et c'est à ce moment précis que tu sens le bonheur exploser à l'intérieur de toi. Voilà l'endroit où tu te sens à ta place, dans les bras de Nova, ses lèvres contre les tiennes déversant une quantité déraisonnable d'adrénaline et de chaleur à l'intérieur de ton corps. Tu sens la passion gagner du terrain, en toi, alors que votre étreinte passe du stade de douce à celui de flamboyante. Et puis, la porte de la petite chambre s'ouvrant vous ramena rapidement à la réalité, si bien que Nova s'empressa de s'écarter de toi, à la vue du minuscule médicomage. Tu soupiras en le maudissant intérieurement. Tu aurais aimé prolonger ce baiser pendant encore de longues minutes. De très longues minutes. Tu ne quittes pas ta posture, dardant un regard noir sur le médicomage qui n'avait, pourtant, rien fait d'autre que son travail. Tu savais que tu devais présentement ressembler à une mauvaise pousse, à une mauvaise graine tentant de contaminer la lumineuse Nova. Et tu savais que c'était ce que tout le monde pensait de votre union. Peu importait les efforts que tu pouvais faire pour elle, le monde n'en saurait jamais rien, continuant de te juger comme le méchant de l'équation. « Bien Mademoiselle Avery, les résultats sont neutres et mise à part quelques jours de repos, tout devrait rentrer dans l'ordre. Les effets de somnolence dû au traitement que vous avez pris se dissiperont d'ici quelques heures. » Le sourire noir que t'adressa le médecin te tira un petit sourire ironique, alors qu'il reprit : « Et je suis certain que votre ami sera garder un œil sur vous, mais je vous conseille du repos. » Il jeta un nouveau regard mauvais avant de quitter la pièce, et tu levas les yeux au ciel. Bien entendu, il ne te pensait pas capable de bienveillance auprès de Nova. Tu lui prouverais qu'il avait tord. Qu'ils avaient tous tord. Avec un grognement, tu te relevas, t'asseyant près de la jeune blonde. Tu glissas tes doigts dans sa nuque afin d'approcher son visage du tien. « Dire qu'il pense que moi, moi je voudrais te distraire et t'empêcher de te reposer. Quelle idée, fis-tu avec un petit rire moqueur avant de déposer un rapide baiser sur ses lèvres. » Tu passas des doigts dans ses longs cheveux blonds ondulés, appréciant leur douceur. « Tu veux venir à la maison, alors ? Je prendrais quelques jours de repos pour rester avec toi, si tu penses arriver à me supporter pendant une aussi longue durée. » Tu plongeas ton regard dans le sien, entrelaçant tes mains aux siennes et déplorant l'absence de bague à son annulaire. Tu songeas brièvement que tu allais devoir remédier à cela, et l'idée mesquine d'y faire graver à l'intérieur des initials qui seraient bientôt les siens affleura à ton esprit. Ainsi, tu ferais comprendre au reste de la gente masculine que Nova était à toi et que jamais, ô grand jamais, tu ne la laisserais s'échapper, si tu le pouvais. « Je te pourrais te prouver que je peux bien m'occuper de toi et que tu peux me faire confiance, je ne me jetterais pas voracement sur toi alors que les potions médicales te feront plonger dans un doux abîme de quiétude. » Tu tenais réellement à lui prouver ton attachement, ainsi que la confiance qu'elle pouvait porter en toi. Tu ferais tout pour ne jamais la décevoir, jamais la blesser. Tu serais son fidèle serviteur, son fidèle ami, son fidèle amant, peu importait le rôle qu'elle voulait que tu occupes, tu serais là pour elle. Pour la protéger. Pour l'aimer.
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