Ses doigts effleurent avec une lenteur douloureuse ton dos, alors que tu dardes tes grands yeux verts émerveillés dans sa direction. Les rayons de soleil de cette fin d'après-midi n'éclairent qu'à demi la chambre dans laquelle tu te trouves, s'accrochant néanmoins sur la cascade de boucles blondes de la jeune femme fille qui te fait face. Et cette image, aux airs de perfection, étire tes lèvres en un sourire niais que tu aimes et détestes à la fois. Mais qui est donc ce garçon, aux yeux rêveurs et à la bouche souriante ? Tu as l'impression de devenir étranger, dans ses bras. Toi, le roc inébranlable, le garçon au masque de fer et au cœur de glace, te voilà devenu semblable à ces idiots, béats d'admiration devant une fille, que tu méprises d'ordinaire. Livia Freidson croisa ses longues jambes bronzées, tout en continuant à te torturer, du bout de ses doigts fins. L'été touchait à sa fin, et après des semaines passées à batifoler avec elle, tu redoutais le retour à Poudlard. Tu étais étendus sur son lit, le visage tourné dans sa direction. Tu ne te lassais pas de la regarder. Son visage ressemblait à celui d'un renard, et sa crinière blonde, indomptable, reflétait assez bien son caractère. Tu n'avais que quinze ans, et c'était la première fois que tu t'étais senti si bien auprès d'une fille. En réalité, tu n'avais pas vraiment de point de comparaison, puisque Livia était la première personne que tu ais jamais laissé percer ta carapace. Tu tentas d'entrelacer tes doigts aux siens, mais elle eut un mouvement de recul et entreprit de jouer avec ses cheveux. Tu fronças les sourcils. Visiblement, quelque chose la tracassait. « Tout va bien ? » Tu eus l'impression de pouvoir sentir to cœur se serrer. De peur. Voilà, ça y était. Le moment tant redouté était arrivé. Livia haussa les épaules et te regarda. Ses yeux étaient emplis d'une sorte de tristesse et … de mesquinerie ? « Je comprends que tu sois inquiète par rapport à ce que tes amis diront, lorsqu'ils apprendront que l'on est ensemble. Après tout, tu vas entrer en dernière année et … » Elle se mordit la lèvre inférieure, hésitant visiblement sur ce qu'elle allait dire. « Dis-moi la vérité. » Elle se tourna vers toi et croisa ses bras sur sa poitrine. « Je pensais que tu avais compris, Lyle. Cette histoire, si l'on peut appeler ça comme ça, ce n'était que pour cet été. Tout mes copains étaient loin de Londres et je ne voulais pas rester toute seule, à potasser mes bouquins. En plus, je suis en dernière année. Je suis désolé, vraiment. Si j'avais su que … » Tu eus l'impression de pouvoir ton cœur sombrer en chute libre à l'intérieur de ta poitrine. Tu t'étais toujours enfermé dans une solitude protectrice, une méchanceté qui te mettait hors de portée des attaques. Et tu avais enfreins toutes les lois que tu t'étais imposé pour elle. Parce que tu lui faisais confiance. Parce que tu pensais avoir enfin trouver une personne qui pourrait te comprendre. Mais maintenant, tu voyais toutes les petites imperfections de cette fille que tu avais mis sur un piédestal. Elle était vaniteuse, et manipulatrice. Tu n'avais été qu'un pantin aveugle, entre ses mains. Elle s'était jouée de toi, t'avait utilisé. Et tu n'avais rien vu. Tu en voulais plus à toi qu'à elle, en réalité. « Laisse tomber, d'accord. Faisons comme si rien n'était jamais arrivé, d'accord ? De toute façon, c'est bien ce que tu voulais. » Tu attrapas tes affaires, passas ton pull par-dessus tes épaules avant de te diriger vers la porte d'un pas décidé. La douleur semblait irradier dans tout ton corps. Tu avais envie de hurler, et de te morfondre. Des sentiments contraires chahutaient en toi. Tu ne laisserais plus jamais personne t'approcher, oh ça non, tu t'en faisais la promesse. Tu ne serais plus que colère, froideur et méchanceté. Tu serais un Carrow, un vrai. Et enfin, peut-être, pourrais-tu lire de la fierté dans les yeux de ton père. Cette chose que tu désirais depuis si longtemps. Si il apprenait ta petite aventure avec une sang-mêlée, il deviendrait sans doute fou. Voilà, la décision était prise. A partir de ce jour, tu te conformerais à l'idée de ce que l'on pouvait avoir de toi. Tu serais vil et ton âme serait noircie. Tu te mettrais à détester tout les faibles, et les impurs. Et par-dessus tout, tu t'éloignerais des femmes, ces tentatrices obscures.

prénom/pseudo : AMNËSIA., émilie. âge :. pays : francia. commentaire ? : je suis amoureuse des couleurs . avatar : colton haynes , ou l'amour de Lise (ne ment pas, je le sais) .

Tu es validé, te voilà enfin sorcier à part entière ! Cependant, tu n'en as pas encore finit avec la paperasse à ça non... On en a jamais vraiment finit, n'est-ce pas. Tout d'abord songe à répertorier ton avatar. C'est très important ! Tu as trois jours pour le faire, alors n'oublie pas, ce serait bête de perdre ta tête comme ce bon vieux Nick, n'est-ce pas ?! Après quoi il te faudra passer par les demandes de liens et autres demandes du même genre. Si tu le désires tu peux aussi tenir un journal intime. Pas si intime que ça le journal étant donné que tous les membres pourront le lire, mais soit. Une fois que tu auras fait tout ça, n'oublie pas de construire in temple à tes administratrices favorites et je te conseille de ne pas en oublier une seule, aha, elles pourraient se vexer !

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