prénom/pseudo : candids sur bazzart, ou encore freedomflag sur CRPG, mais je préfère Andréa. âge : quinze ans, bientôt seize. pays : la douce France. commentaire ? : avatar : crystal reed.

L’enfant n’était alors encore âgé que de dix ans, marchant tranquillement dans la cours de son école, elle avançait doucement vers la grille afin de retourner chez elle. A peine eu-t-elle passée cette dernière qu’elle put entendre les murmures des parents des autres enfants, autour d’elle. « Vous avez entendu la nouvelle ? Il paraît que la petite fille de la famille Gray serait possédée. » Même si Reyna était encore jeune, elle n’en était pas moins dupe, elle se retourna aussitôt, lançant un regard noir à la mère qui venait de prononcer ses paroles, ce qui fut taire tout le reste de la petite foule assemblait devant l’école à l’heure de sortie. Alors qu’elle serrait les points, le vent sembla souffler légèrement plus fort, mais soupirant profondément, la petite brune se calma doucement. « Je ne suis pas le diable. » C’est sur ces paroles que l’enfant tourna le dos et se mit en route vers sa demeure.

Rentrant chez elle, Reyna avait prit le soin de marcher lentement, n’étant en aucun cas pressée de retourner à la demeure familiale. Pendant quelques instants, elle hésita à se rendre au parc de jeu pour enfants de son âge qui se situé non loin là. Elle aurait pu s’y faire quelques amis, seulement, elle avait toujours était mit à l’écart par son entourage. Elle en souffrait beaucoup, mais se contentait d’intérioriser tout cela afin de ne pas laisser apparaître sa souffrance. Il fallait se montrer fort face aux autres, sinon ces derniers finiraient par vous écraser. A peine eu-t-elle fait quelques pas dans son jardin en direction de l’entrée, elle put apercevoir le visage de sa mère à la fenêtre, la fixant du regard. Aussitôt, elle ne perdit pas de temps pour rentrer à l’intérieur et fermer la porte derrière elle. « Ou étais-tu ? » fit la voix de sa mère derrière elle. Manquant de sursauter, l’enfant se retourna afin d’observer sa mère, le visage marqué par la fatigue et l’inquiétude. « Je… la maîtresse nous a retenue un peu plus longtemps. » tenta-t-elle en détournant son regard. « Tu mens. Vas dans ta chambre. » Commença sa mère en continuant de regarder sa fille, la fusillant du regard. « Tout de suite ! » cria-t-elle en ne la voyant pas réagir. Baissant la tête, Reyna fixait le sol, ses yeux commençant à se remplir de larmes. « Non. » Bredouilla-t-elle fermement en serrant ses poings. « Je t’interdis de me désobéir ! Va dans ta chambre tout de suite ! » Ne bougeant toujours pas d’un pouce, la mère de la jeune fille se mit à l’attraper par son bras, la traînant violement vers sa chambre alors que l’enfant tentait de se libérer de la poigne de sa mère. « Lâche-moi ! » hurla-t-elle alors que sa mère venait de la pousser à l’intérieur de sa chambre avant de claquer fortement sa porte. Se mettant à pleurer, son souffle se faisant plus rapide, Reyna fixait la porte de sa chambre, cette pièce maudite dans laquelle elle était enfermée le plus claire de son temps. Frappant de son poing sur cette dernière, elle se mit à hurler. « T’as pas le droit de me traiter comme ça ! » Se reculant légèrement, elle se mit alors à laisser un cri aigu et puissant sortir d’entre ses lèvres, un cri qui résonna dans toute la pièce, ainsi qu'à l'intérieur de son crâne. Ce cri, suivit d’un grand éclat de verre. Se retournant, les yeux écarquillés, Reyna remarqua que ce bruit était alors celui des fenêtres de sa chambre qui venait de se briser.

Plongée dans le noir, ses cheveux bruns cachant son visage, Reyna était recroquevillée dans la couverture de son lit. Il était tard cette nuit là, mais le sommeil n’était pas au rendez-vous. N’entendant que sa respiration dans la pièce, l’enfant n’arrivait pas à fermer l’œil, n’arrivant plus à se sentir en sécurité à l’intérieur de sa propre maison. Elle savait que ses parents la prenaient pour l’incarnation du diable, étant alors de grands croyants. Il est vrai que ces derniers jours, Reyna avait provoquée plusieurs évènement étrange. C’était alors une évidence pour eux leur fille était un… « C’est un monstre ! C’est un monstre Reaghar ! » Fronçant ses sourcils, Reyna venait d’entendre la voix perçante de sa mère, qui venait d’hausser le ton alors qu’elle devait être en pleine discussion avec son père. Ce dernier, lui, ne s’était jamais montré violent avec sa fille, ne préférant tout simplement pas voir sa fille. Comme si cette dernière n’existait tout simplement pas. « Il faut faire quelque chose… Je refuse de garder plus longtemps cette chose dans ma maison ! » Les dernières paroles de sa mère résonnèrent dans les pensées de Reyna. Réalisant ces dernières, elle savait que sa mère était capable de n’importe quoi pour sauver la réputation de sa famille. Se levant brusquement de son lit, la jeune fille se mit alors à attraper un sac qu’elle avait alors trouvé dans sa chambre, ouvrant son armoire pour remplir ce dernier de toutes les affaires qui lui tombaient sous la main. Elle ne faisait alors plus attention aux paroles de ses parents, beaucoup trop effrayée, elle avait peur pour sa vie. Enfilant rapidement un jean et un tee-shirt, elle attrapa une veste et une paire de basket pour les enfiler. Ses pensées se bousculant de son cerveau, la jeune fille n’était même pas consciente de ce qu’elle faisait, tout ce qu’elle savait c’est qu’elle devait sortir d’ici, le plus vite possible. Arrachant les rideaux de sa fenêtre, ces derniers tombèrent au sol, provoquant un bruit fort contre le parquet en bois de la pièce. « Qu’est ce que c’est ? » Fit la voix de sa mère. Ouvrant la fenêtre de sa chambre, la jeune fille fit basculer le sac sur son épaule et grimpa afin de sortir à l’extérieur de la demeure. Entendant la porte de sa chambre s’ouvrir brusquement, elle se retourna, apercevant alors la silhouette de sa mère éclairée par les rayons de la lune qui trônait dans le ciel sombre de cette nuit-là. « Reyna ! Qu’est ce que... Reviens ici tout de suite ! » La voyant dangereusement avancer vers elle, elle ne perdit pas de temps pour sauter de sa fenêtre et atterrir au sol. Entendant sa mère hurler dans son dos, elle se mit à courir le plus vite qu’elle pouvait. Elle courrait pour s’enfuir, elle courait pour sa vie.

Le vent glacial plaquait ses cheveux sur son visage, ses yeux brillants lui faisaient quelque peu mal à cause de ce dernier. Cependant, elle continuait de courir. Elle ne savait pas ou elle allait, ni même qu’elle direction elle avait prise. Les rues de Londres étaient encore éclairées mais semblait vide. Elle avait peur. Reyna pouvait sentir l’adrénaline monter dans ses veines, celle qui lui donnait la force de courir dans la nuit alors qu’elle ne savait pas ou allait ni ce qu’elle allait devenir. Il n’était pas bon pour une jeune fille de traîner à une heure pareille dans les rues. Finissant par ralentir, elle se mit à marcher, le souffle court, ayant du mal à respirer. Toutes les vitrines étaient fermées, plus aucuns magasins n’étaient ouverts à une heure pareille. Se mettant à paniquer pour son sort, elle se mit alors à crier en sentant une main se poser sur son épaule. L’inconnu derrière elle lui fit alors volte face en posant une main sur sa bouche pour la faire taire. « Du calme jeune fille, je ne te veux aucun mal ! » Fronçant les sourcils, Reyna se recula cependant de l’homme, l’observant rapidement. Il était assez grand et faisait bien deux têtes de plus qu’elle, un chapeau sur la tête, elle pouvait voir ses cheveux quelque peu long et bouclé. Des lunettes trônaient au milieu de son visage ainsi qu’une moustache. Habillé d’une long manteau noir, tout cela lui donnait un air mystérieux et quelque peu inquiétant. Cependant, la jeune fille ne se mit pas à s’enfuir, se sentant rassurée par la présence de l’homme. « Qu’est ce qu’une jeune fille de ton âge fait dehors à cette heure là ? Tes parents ne t’ont jamais dis que c’était dangereux ? » La brune hocha de la tête, continuant de le fixer de ses yeux bruns. « Mes parents veulent me tuer. » Prononça-t-elle d’une voix dure en croisant ses bras. Voyant la mine de l’homme, elle se doutait bien que ce dernier ne la croyait pas, la prenant sans doute pour une enfant aux pensées quelques peu bousculés. Elle continua alors, voulant se défendre. « Ils disent que je suis le diable en personne. Que je suis possédait. » Sa voix se brisa sur cette dernière phrase et elle put sentir une larme rouler sur sa joue. Reyna n’ayant même pas la force de croiser le regard de l’homme sentit sa main se poser sur son dos, la poussant doucement à le suivre. « Viens avec moi. Tu seras en sécurité. »

C’est sans prononcer aucune parole que la jeune fille suivait l’homme depuis quelques minutes maintenant. Ne le connaissant nullement, elle gardait tout de même une certaine distante, cependant, elle se sentait bizarrement en confiance en sa compagnie. C’est sûrement pour cela qu’elle l’avait suivit sans broncher. Parcourant plusieurs rues de la capital anglaise, tous les deux finirent pas s’arrêter dans une rue, se postant entre deux maisons d’un quartier ou chaque demeure se ressemblait. « Aucune de ces deux maisons n’est la votre ? » L’homme tourna son regard vers en lui souriant doucement. « Non. Par contre elle se trouve aux milieux d’elles. » Fronçant les sourcils, elle eu l’impression qu’il se fichait d’elle. Mais ce fut un cours instant, avant que ce dernier ne prononce quelques paroles inaudibles qui semblaient appartenir à une autre langue. Le sol se mit à trembler légèrement, tandis que les maisons commencèrent à s’écarter pour laisser place à une nouvelle qui semblait jaillir de nulle part. Beaucoup trop abasourdie pour comprendre se qui se passait, elle se contenta de suivre l’homme à l’intérieur, impatiente de retrouver la chaleur d’une maison. Avançant dans le couloir de l’entrée, elle put apercevoir quelques tableaux sur les murs, dont l’un qui la frappa plus que les autres. Il semblait vieux et représentée un homme aux cheveux quelques peu long, qui semblait grimaçait et possédant un œil de verre. Un personnage qui semblait bien étrange. Tâchant de suivre son hôte, la jeune fille comprit bien vite qu’ils n’étaient pas les seules à l’intérieur. « Phineas ? » La voix d’une femme résonna alors dans le couloir et elle put entendre l’homme répondre. Entrant dans ce qui semblait être le salon de la demeure, la jeune fille resta derrière l’homme, comme pour se cacher. « Qu’est ce que… qui est cette jeune fille ? » Demanda-t-elle tandis qu’elle fixait Reyna du regard. « Je l’ai trouvé entrain de vagabonder, quelques rues plus loin. » Répondit-il en retirant son manteau noir en le posant sur une chaise et invitant la brune à en faire de même, tandis qu’elle préférait garder le silence. « Tu crois vraiment que c’est une bonne idée de ramener des gosses ici ? » Serrant doucement son poing, Reyna releva les yeux vers la femme et prononça difficilement, encore troublée par tout ce qui se passait. « Je ne suis pas une gosse. » Phineas, qui sembla ressentir l’ambiance tendu amena la jeune fille dans une chambre, quelque porte plus loin, la rassurant en lui disant qu’elle pouvait dormir tranquille. Déposant son sac dans un coin de la chambre elle attendit quelques minutes pour sortir de la pièce et se placer derrière la porte du salon pour écouter leur discussion. « Je suis sûre que s’en est une, Jean. » Entendit-elle. « Vraiment ? Comment peux-tu l’être ? » Un grand silence suivit cette question, un silence qui semblait éternel pour Reyna qui ne comprenait pas ce que tout cela voulait dire. « Je le sais quand je suis en présence d’un sorcier. » Prononça-t-il.


∇

En entrant à l’intérieur de la Grande Salle avec les autres sorciers de son âge, Reyna avait l’impression d’être minuscule. La pièce était aussi impressionnante qu’elle se l’était imaginée lorsque Phineas Maugrey c’était mit à lui parler de ce qu’elle était vraiment et de ce qu’était Poudlard. Une école de magie très réputée. Continuant d’avancer au même rythme que ces camarades, la jeune fille continuait d’observer les lieux, admirative devant toute cette magie dont elle faisait maintenant partie. S’arrêtant devant les marches, elle fixa une femme qui semblait avoir plusieurs années. Un chapeau posé délicatement sur sa tête, elle déroula solennellement un parchemin et conta alors les mérites de l’école. Intéressée par tout cela, elle n’en perdait pas une miette. « Vous allez être répartie dans quatre maisons. » Écoutant les paroles de la sorcière, Reyna répéta ces dernières dans sa tête souriant légèrement, sûrement très excitée à l’idée de savoir laquelle serait la sienne. « Lorsque je vous appellerais, vous viendrais me rejoindre et vous asseoir afin que le Choixpeau en décide. » Beaucoup de sorciers se mirent alors à s’avancer, chacun leur tour, attendant le moment fatidique. Stressant légèrement, Reyna laissa échapper un soupire lorsqu’elle pu entendre son prénom et s’avança alors à son tour. Venant s’asseoir à l’endroit indiquer, elle sentit le Choixpeau se poser sur le haut de sa tête. « Hm, très intéressant. » Commença ce dernier. « Tu as l’air d’être quelqu’un de très puissant ma petite… mais aussi craintif. » Observant toute la salle qui avait le regard rivé sur elle, son cœur rata un battement. « Tu es aussi juste… Ou vais-je bien pouvoir te mettre… Ton intelligence serait sûrement la bienvenue chez les Serdaigle. Mais ta loyauté surpasse tout cela… » Ne prononça pas un seul mot ce dernier se mit à conclure. « Poufsouffle ! » Voyant alors les jaunes se lever en applaudissement de leur table, un long sourire s’afficha sur les lèvres de la brune qui se leva en direction de cette dernière pour se faire accueillir par ses nouveaux camarades. Elle souriait devant cette nouvelle vie, celle qui semblait être comme une seconde chance de vivre heureuse.

« Tu peux y arriver, essaye encore. » La voix semblait venir de loin, alors que son professeur de métamorphose se trouvait tout près d'elle. Elle pouvait sentir son regard peser sur elle tendit qu'elle avait fermé les yeux pour se concentrer. Bon dieux, qu'est ce qu'elle était fatiguée. Pourtant, cette expérience était très importante pour elle. La jeune femme voulait voir à quel point elle pouvait s'améliorer dans chaque domaine, jusqu'où elle pouvait repousser ses limites. C'est bien pour cela qu'elle avait toujours prêtée beaucoup d'attention au cours de métamorphose, espérant un jour arriver à son but. Devenir elle aussi une animagus. Elle ne savait pas vraiment d'où lui venait cette envie, mais depuis sa première année à Poudlard elle avait d'ors est déjà commencée à s'exercer. Mais ce jour-ci, elle était bien décidée à accomplir cet exploit. Sa première métamorphose en tant qu'animagus. Elle avait aussi hâte de voir à quoi elle ressemblerait, ce qu'il la définirait en tant qu'animagi. Aussi, elle inspira, expira... plusieurs fois à la suite avant de serrer les points et de se concentrer activement une fois de plus. Elle s'imaginait en train de se métamorphoser, changeant petit à petit de forme pour devenir un animal. À ce moment-là, elle commença à ressentir des picotements sur chaque parcelle de son corps, cela lui arracha une grimace, mais elle n'était pas prête à renoncer. Elle pencha la tête en arrière, faisant un effort considérable pour ne pas arrêter immédiatement tellement sa tête lui faisait mal. Elle avait l'impression qu'on lui frappait la tête à coup de batte. « C'est bien, continue comme ça. » A présent, la voix de son professeur était presque inaudible, comme si elle venait tout bonnement de son imagination. Elle se mit alors à ouvrir ses paumes et à partir de ce moment, tout se passa très vite. Elle sentit ses os changer de forme, cela lui arracha un petit cri, mais elle continua tout de même à se visualiser mentalement. Cela lui faisait horriblement mal, mais cette douleur ne serait pas éternelle. Elle sentit ses cheveux disparaître tandis qu'elle se sentait attirer vers le sol. Ses mains atterrirent au sol. Au début, elle cru avoir échouée, encore une fois. Elle n'osait pas ouvrir les yeux, mais quand elle entendit son professeur l'applaudir, elle ouvrit rapidement ses yeux. Ce dernier se tenait face à elle, à genoux. Normalement, elle aurait du être au même niveau que lui, seulement, elle était beaucoup plus basse. Puis elle pencha la tête et lorsqu'elle vu que ses mains avaient laissées place à des pattes recouvertes d'un poil aussi noir que la nuit, elle recula instinctivement. Elle releva la tête vers son professeur, ce dernier lui souriait. « Eh bien, c'est parfait. Je te félicite ! » Reyna se tourna alors vers le seul miroir qui se trouvait dans la pièce. Dans la glace, ce n'était plus son apparence humaine qui se reflétait, non. Elle avait laissé place à celle d'un animal, une louve précisément. Ses poils étaient aussi noir que la nuit, ce qui faisait énormément ressortir ses yeux, qui eux avait prit une couleur dorée.

Souriant à s’en décrocher la mâchoire, la jeune fille criait sa victoire avec ses autres coéquipiers. Cela faisait maintenant six ans qu’elle avait commençait le Quidditch est semblait en avoir fait sa passion. Cette année là était l’une des rare fois à les Poufsouffle avait gagné la coupe de ce sport magique face aux autres maisons. Une victoire que les jaunes comptaient bien fêter comme il se le devait. Retournant dans leur salle commune dans un tonnerre d’applaudissement et de cris, Reyna ne pouvait s’empêcher de sourire. Se frayant un chemin dans sa salle commune au milieu de la foule d’élève, elle alla se servir un jus de citrouille pour se rafraîchir. A cet endroit, elle reconnu bien vite un jeune homme qui semblait s’être mit à l’écart de la foule. « Tiens Potter, toi aussi tu fête notre victoire ? » commença-t-elle. Le voyant sourire, elle s’approcha un peu plus pour discuter. « Tu peux m’appeler Erwan tu sais, je pense que l’on a passé le temps de s’appeler par nos nom respectif. » Buvant une gorgée de son verre, elle hocha doucement la tête. « Très bien, Erwan, ça me va. Appelle moi donc Reyna. » Tous les deux commencèrent alors à discuter, comme si c’était la première fois qu’ils apprenaient à se connaître. Du moins, ça l’était pour le jeune homme, mais non pas pour Reyna qui le connaissait beaucoup plus que ce dernier ne pouvait le penser.

Cela faisait maintenant quelques heures qu’elle avait courut dans la forêt interdite à en perdre haleine malgré l’interdiction d’y mettre un pied. Elle avait toujours appréciée dépasser les barrières que l’on lui imposait, ce qui était, soit d’y t’en passant un gros défaut. Elle appréciait cela, être sous sa forme animal et vagabonder ou bon lui semblait sans que personne ne puisse lui interdire n’y même l’en empêcher. Cependant, elle fut tout de même fatiguée et prit la décision de rentrer au château, souhaitant se reposer avant le dîner qui avait lieu comme chaque soir à la Grande Salle. Arrivant à l’intérieur du parc, elle ne prit pas la peine de regarder si quelqu’un pouvait bien passer par là, à son avis, personne ne traînait ici à cette heure là. Grave erreur. Reprenant alors sa forme humaine elle s’arrêta brusquement en voyant le jeune homme qui lui faisait face, ce dernier la fixant du regard. « Reyna ? Est-ce que c’est… » S’avançant vers lui, elle se mit à sourire doucement, comme pour se rassurer elle-même que ce dernier n’avait alors rien vu. « Erwan, qu’est ce que tu fais là ? » La fusillant du regard ce dernier se recula. « Tu t’es bien fichu de moi depuis le début hein ? » Se figeant devant lui, elle ne répondit rien, ne savant pas quoi dire pour sa défense. « La grande Reyna Gray à réussie son coup, elle c’est bien fichu de Potter. N’est ce pas ? » Passant ces deux mains sur son visage, la jeune femme essuya une larme qu’elle ne voulait en aucun cas que le jeune homme n’aperçoit. « Erwan, je… c’est pas ce que tu crois… » Fit-elle d’une petite voix, ne préférant pas hausser le ton de peur que sa voix ne se brise. « Ne m’appelle plus Erwan, seul mes amis en ont le droit. » Un coup de poing dans le ventre aurait été moins douloureux pour la jeune fille que les paroles que le jeune homme venait alors de prononcer. « Je ne veux plus entendre parler de toi Gray, c’est finit. » Le voyant alors partir rapidement en direction d’un couloir, elle resta immobile, complètement impuissante. Pire, complètement brisée.


∇

La dernière année à l’école de magie pour la jeune femme était passé beaucoup plus vite que les précédentes. Elle avait finit sa scolarité avec de très bons résultats, même si elle n’était pas la meilleure élève de Poudlard. A présent, elle était complètement libre, elle entrait dans le monde des adultes comme dirait certain. Un monde pour lequel elle n’était pas encore prête, ne sachant pas dans quelle carrière se lancer ni par quoi commencer. Il fallait qu’elle réfléchisse, qu’elle prenne son temps. Il fallait qu’elle fasse des choix à présent qui compteraient beaucoup pour son avenir. Il était temps qu’elle vive sa vie.