OBLIVIATE
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 hardest of hearts (r)

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Lyle Carrow
Lyle Carrow
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MessageSujet: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyMar 26 Fév - 13:02



and the kindest of kisses
BREAK THE HARDEST OF HEARTS.
Tu levas les yeux en direction de l'immense horloge qui ornait l'un des murs de la salle de réception de la demeure dans laquelle tu vivais. Tu poussas un soupir en constatant que tu n'étais là que depuis deux petites heures qui t'avaient paru, en réalité, presque une éternité. Tu avais bien tenté de fuir en direction de ta chambre, mais ta mère t'avait rapidement rattrapé. Tu étais ainsi condamné à devoir subir cette fastueuse soirée organisée par tes chers parents en l'honneur d'une chose qui t'échappait complètement. Tu pouvais sûrement attribuer cela au fait que tu enchaînais les verres de whisky pur feu, sagement reculé dans un coin dans la salle. Tu observais attentivement ce qui se passait autour de toi, cependant, ta position stratégique te permettait d'échapper à un grand nombre d'importuns qui ne manqueraient sûrement pas de te questionner à propos de tes fabuleux aînés ou bien de tes fiançailles avec Nova Avery. Deux sujets que tu n'avais aucune envie d'aborder. Tes aînés te cassaient les pieds et tu n'avais aucunement envie d'entendre pour la millionième fois à quel point ils étaient parfaits, à quel point leurs carrières étaient prometteuses, à quel point leurs unions étaient idylliques. Ton père te le rabâchait déjà bien assez souvent à ton goût. Et puis il y avait ce bel ange blond sur lequel on ne cessait de s'extasier en te glissant à quel point tu avais de la chance. Nova Avery était une proie de choix, dans son genre. Elle venait d'une famille respectée et riche, qui plus est, qui jouissait d'une excellente réputation dans les hautes sphères. Et puis, il ne fallait pas oubliait le fait que c'était une femme d'une beauté remarquable et dont l'esprit et la douceur étaient plus que vantés. Et c'était toi, toi le petit Carrow arrogant, hautain et à la brillance moins éclatante que celle de tes aînés qui avait hérité de cette petite perle. Bien sur, personne autour de vous n'était dupe. Nova n'était pas soudainement tombée dans tes bras et elle n'avait pas non plus céder à tes charmes indéniables. Tout cela était le fruit d'un arrangement tacite entre deux familles. Vous n'étiez rien d'autres que des pions. Cette histoire aurait pu se terminer là, mais non, tu avais décidé de tout compliquer. Tu aurais pu considérer Nova comme un simple objet, toi aussi et voir autant de femmes à côté que tu le voulais. Mais le problème, dans cette équation, c'était que tu ne voyais pas la jolie blonde de cette façon. Elle représentait beaucoup pour toi, sans même le savoir et tu attendais d'elle une infinité de choses. Une tâche beaucoup trop lourdes pour ses épaules, tu en avais conscience. Cependant, tu ne faisais jamais dans la demi-mesure, ça ne te ressemblait pas. Tu avais décidé d'être un élève modèle à Poudlard, t'enfermant ainsi pendant des heures à la bibliothèque et négligeant ta vie sociale. Tu avais décidé d'être une âme tourmentée et tu t'étais enfermé dans une sombre solitude. Et maintenant, tu avais décidé que Nova serait la seule à pouvoir te tirer de cet état. Mais ce n'était pas seulement ça. Tu éprouvais de drôles de choses lorsque la jeune femme se trouvait près de toi, notamment une intense jalousie qui vous avez valu plusieurs disputes. Tu savais que la blonde n'avait que de bonnes intentions envers toi, cependant, tes mauvais instincts et ta légère tendance à la paranoïa te faisaient agir comme un idiot de première. Tu aurais voulu lui faire confiance, mais tu en étais incapable. Tu avais trop peur pour cela. Tu secouas la tête afin de chasser ces pensées avant de décider que tu avais encore besoin d'un verre. Ton cerveau arrivait encore à former d'affreux souvenirs, ce qui signifiait qu'il n'était pas encore assez anesthésié. Tu te resservis habilement un nouveau verre de whisky pur feu, cependant, lorsque tu te retournas, tu te retrouvas nez-à-nez avec ton père ainsi qu'un couple qui comptait parmi ses amis les plus proches. « Alors Lyle, votre fiancée n'est pas à vos côtés ? » Tu haussas les épaules en gardant ta remarque spirituelle pour toi en voyant le regard glacial que venait de te jeter ton père. Dans ces moments-là, tu avais toujours envie de te terrer sous terre, mais tu gardas pourtant la tête haute. « Enfin, je suppose que cela ne devrait pas être vraiment étonnant. Les amours de jeunesse sont bien souvent lunatiques, je me trompe ? » Nouveau haussement d'épaules. Les amours de jeunesse, tu ne connaissais pas. Tu fis teinter les glaçons dans le fond de ton verre afin de trouver une distraction quelconque. Ton père se rapprocha ostensiblement de toi, et tu sentis ton sang se glacer. La suite de la soirée s'annonçait mal pour toi. « Je croyais que tu avais dis que Nova viendrait ? Vous devez apparaître ensemble. J'espère que tu n'as pas déjà réalisé des exploits en te fâchant avec elle. Enfin, tu en serais bien capable, ton idiotie semble parfois ne pas avoir de limites. » Sa voix n'était qu'un murmure et tu encaissas rudement le coup en dardant ton regard sur le sol. Le pire, c'est qu'il n'avait pas tord. Après ta conduite, alors que tu venais chercher Nova après son travail, vous ne vous étiez pas vraiment quittés en bon termes. « Des fois, je me demande ce qui n'a pas marché avec toi. » Puis, il recouvrit son sourire de circonstance en reprenant sa place auprès de ses amis. « Regardez qui voilà ! » Tu tournas légèrement la tête dans la direction indiquée par l'amie de ton père, découvrant ainsi Nova qui s'avançait dans votre direction. Tu n'oublias pas de remarquer qu'elle était magnifique, comme toujours. Ce fût sûrement l'alcool qui te poussa à aller à sa rencontre. « Je promet de devenir ton esclave pendant une journée si tu arrives à me débarrasser d'eux, grognas-tu. » Le monde était légèrement flou, autour de toi, si bien que tu dus t'appuyer sur Nova pour ne pas chanceler, durant une seconde. « Je sais que tu dois encore m'en vouloir ne serait-ce qu'un peu, pour mon comportement de la dernière fois, étant donné que je ne t'ai pas revu depuis, mais … » Tu plongeas ton regard dans les immenses yeux noisettes de Nova, cherchant à t'y perdre, comme toujours. « … s'il-te-plaît ? Et je consentirais à parler. Pendant, disons, cinq minutes. » Tu grimaças en voyant se retourner plusieurs regards dans votre direction. Visiblement, l'arrivée de Nova avait été remarqué. « Ca recommence, grognas-tu. » Malgré tes paroles froides, ce fût doucement que tu l'attiras auprès de ton père et de ses amis, comptant sur la grande diplomatie de la jeune blonde pour te tirer de ce tourbier.
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Nova Avery
Nova Avery
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyMer 27 Fév - 4:12




you're the only one who really knew me at all
but to wait for you, well that's all i can do and that's what i've got to face.
Le travail avait été ta seule manière d’occuper ton esprit ces derniers jours. Des jours qui t’avaient permis de faire un peu le point sur la personne que pouvait être dans son ensemble celui dont tu porterais bientôt le nom. A cette idée tu lèves les yeux au ciel en repensant à la dernière missive qu’il t’avait fait parvenir un jour auparavant. Il te demandait de bien vouloir le retrouver à la demeure de ses parents qui organisé une soirée. Une festivité certainement ayant un but, celui de vous officialiser auprès des amis proches et de la famille Carrow. Les soirées n’étaient pour toi qu’une vaste mascarade dont tu te passerais royalement – quand bien même tu n’avais connu que cela durant ton enfance : sourire et respect des apparences – mais une promesse étant une promesse tu ne pouvais te défiler. Ce service était à double sens, mais il n’en demeurait pas moins que tu étais toujours en colère contre les propos qu’il avait eu à ton égard lorsque vous vous étiez vus la toute dernière fois. Ces paroles se font encore écho à la mémoire de tes souvenirs et tu as bien du mal à les balayer d’un revers de main toi qui d’ordinaire a toujours été doté d’un sens impartial. Le silence était le parfait hôte en cette heure de la soirée. La maison de ton enfance était également à elle-même prestigieuse et froide où la seule touche de chaleur résidait dans la brillance de cet instrument à cordes frappées dont tu connaissais chaque note et chaque son. Il t’avait révélé tous ces secrets artistiques en échange de tous tes maux personnels et intérieurs. A cette piqure de rappel, tu esquisses un sourire en coin avant de reporter ton regard vers la grande baie vitrée du petit salon. Cette apparence te gênait, elle ne reflétait guère la vraie personne vivant au plus profond de toi, mis tu disais que c’était un simple masque comme on pourrait dire un mal pour un bien. Niaiseries. Mensonges. Peu importe, tu rabats la capuche de ton manteau sur ta chevelure d’un blond quelque peu sauvage avant de quitter les lieux si caractéristiques des membres de ta famille – dont l’appartenance ne te ressemblait aucunement –. Le trajet pour se rendre chez les Carrow ne t’était pas inconnu après tout ce n’était pas la première fois que tu venais sur ce terrain. Un terrain que tu avais toujours perçu comme austère et lugubre bien que le rayon d’humeur de la mère de Lyle avait de quoi soustraire le mystère à la franchise. « Je continue de croire que tu aurais dû venir avec ton frère Nova. Je n’ai pas du tout confiance en ce personnage … ». Tu déposes amicalement une main sur celle de ton meilleur ami en lui accordant une œillade complice et sérieuse. Il n’avait aucun souci à se faire pour toi, tu savais sur quel terrain danser avec les membres de cette famille. Tu avais pleinement conscience de la demande de Lyle lorsqu’il t’avait convié à cette fête. Oh que oui ! Il voulait que tu le sortes de ce tourbillon infernal de faux-semblants où il n’avait guère sa place. Les habitudes de ce genre de rassemblement t’étaient familières malgré toi, tes parents n’avaient jamais eu aucun souci à se faire là-dessus. Tu jetés un coup d’œil dans la nuit pour y découvrir les lumières bien présentes au sein de la gigantesque propriété tout en soupirant doucement. « T’inquiète pas pour moi, je sais très bien comment mener ma barque. On se voit demain d’accord ? J’aurai un tas de choses sympathiques à te raconter si jamais je ne m’endors pas avant … ». James et toi échangez un énième sourire comme autrefois, source certaine que tu étais parvenu à apaiser ses craintes. Désormais c’était face à celles de l’impossible ange facétieux que tu devais agir. Tu aurais appréciés que ton frère de cœur puisse t’accompagner mais rien que d’y songer tu imaginais le fiasco total. La famille de James était très appréciée au sein du Ministère en particulier au département des sports magiques. Tout une histoire qui n’avait pas sa place, non ce soir il fallait mettre en valeur ce qui était au cœur des discussions l’union entre deux familles. Une chance que les Carrow palpaient du bout des doigts tandis que ta mère jurait tout en osmose négative avec sa conscience. Tu n’étais pas spécialement à l’aise dans des tenues de soirées mais tu faisais toujours un entre-deux pour satisfaire les deux parties de toi-même. Un véritablement duel. Lorsque tu empruntes le chemin pour te rendre au grand salon où se déroule la réception, tu aperçois quelques regards te couver d’une œillade oisive et polie. Tu inclines légèrement la tête pour les saluer avec un sourire forcé bien que naturel avant de rencontrer ton frère ainé. « Nova. ». Te dit-il en te prenant dans ses bras comme pour accentuer votre entente on ne peut plus fortuite. « Que fais-tu ici, je te croyais en voyage. ». Lui glisses-tu à l’oreille quelque peu sur la défensive. « Je suis le conseil de ton camarade, je veille sur ma petite sœur. ». Sa voix est bien ironique mais tellement typique de sa personnalité à deux facettes. James et Angus sont tous les deux proches malgré ce que l’on pouvait croire et quelque part cela te dépasse totalement. Vous n’avez jamais été capable de vous entendre que cela soit entre frère et sœur ou encore en tant que simples amis. Pourtant ton frère a toujours cette notion de protection vis-à-vis de toi. Encore une impasse que tu ne résoudras guère en un soir. « Et bien reste à l’écart pour une fois. ». Poursuis-tu avec la même discrétion, alors qu’il te considère d’un clin d’œil bohème et indomptable. Tout d’un jeune homme qui pense que tout lui est dû et qu’il n’a aucun compte à rendre. Tu jures contre lui dans tes pensées. Une musique quelque peu légère s’élève et l’ambiance repart de plus belle rendant ainsi les convives beaucoup plus festifs. C’est à ce moment précis que choisit Lyle pour venir à ta rencontre. L’expression de son visage le trahit comme tordue par une pression d’anxiété, ses pupilles d’un vert si intenses sont dilatées et des effluves d’alcool viennent tout simplement rompre le charme. Un charme qui t’avait durant l’espace d’un court instant effacer la colère que tu nourrissais contre lui, mais elle revient au galop. « Je promet de devenir ton esclave pendant une journée si tu arrives à me débarrasser d'eux. ». Toujours cet accent de colère et grognement, c’est encore pire quand il est sous l’emprise partielle de l’alcool. Il s’appuie sur ton bras pour ne pas chanceler et tu masques cet incident soudain en glissant sa main juste quelques secondes sous son bras. Un geste qui attire le regard de ton frère ainé comme ceux de celui qui a le cœur au bord des lèvres. « Je sais que tu dois encore m'en vouloir ne serait-ce qu'un peu, pour mon comportement de la dernière fois, étant donné que je ne t'ai pas revu depuis, mais … ». Et encore il n’avait pas idée. Tu te places en face de lui alors qu’il captive ton intention première mais tu prends la parole avant qu’il ne puisse poursuivre sa phrase. « Ne promet pas des choses que tu ne pourrais tenir, la fin de la soirée pourrait devenir plutôt moche. ». Ton intonation est sérieusement désarmante, on reconnait bien à l’instant la colère ténue qui sait se peindre comme sibérienne voir ironiquement froide. Ses yeux sont bien figés sur les tiens et ils pourraient être la faiblesse qui te ferait fléchir mais tu ne céderas pas aussi facilement. Cependant, contrairement à lui tu ne mélangeras pas tout. « … s'il-te-plaît ? Et je consentirais à parler. Pendant, disons, cinq minutes. ». Autour vous, les regards curieux se font de plus en plus nombreux mais ils sont dotés d’une expression brillante à la limite de la satisfaction. Dommage que le leurre leur soit devenu si coutumier avec les années. « Si je suis là c’est pour une raison bien précise on dirait, mais ne vas pas croire que j’ai oublié ce qui s’est passé la dernière fois. ». Ta voix est plus calme que tu ne l’aurais voulu alors qu’il ronchonne avec redondance. « Ca recommence. ». Ce jeune homme était impossible et intérieurement tu remerciais d’être dotée d’une certaine dose de patience. Il t’attire à lui avec geste nettement plus doux que son timbre de voix alors que vous vous retrouvez de nouveau en compagnie du patriarche des Carrow et de ses connaissances les plus proches. Certaines parmi elles étaient également connues de ton paternel et le sourire humble et jovial que tu dessinas sur tes lèvres leurs apparu avec une teinte de ravissement. Tu glissas doucement la main de Lyle autour de ta taille pour tenter d’apaiser le regard furtif que lui lançais son père. Ce dernier ne cessait de maudire Lyle du regard et le seul moyen de détendre les traits de ce furieux personnage était de montrer une certaine affinité entre toi et son fils cadet. Tu serres affectueusement la main d’une vieille amie à ton père, tout en remarquant que les traits de Carrow senior c’étaient détendus, on pouvait même dire qu’il était satisfait du résultat. Tu te retournes légèrement vers Lyle avant de lui murmurer à l’oreille. « Jusque-là on dirait que le départ commence plutôt bien. ». La soirée en perspective risquait d’être drôle.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyMer 27 Fév - 7:19



and the kindest of kisses
BREAK THE HARDEST OF HEARTS.
Tu t'étais souvent demandé à quoi ressemblerait ta vie, si tu avais pris différent choix. Si tu t'étais ouvert aux autres, si tu avais rejeté la dictature imposée par tes parents. Peut-être alors Nova poserait-elle un regard différent sur toi. Tu en pris conscience alors que vos yeux se trouvaient, tels deux vieux amis, tels deux aimants irrésistiblement attirés l'un par l'autre. Pendant quelques secondes, tu arrivas même à occulter tout ce qui se trouvait autour de vous. C'était presque toujours ainsi, lorsque la jolie blonde se trouvait près de toi. « Ne promet pas des choses que tu ne pourrais pas tenir, la fin de la soirée pourrait devenir plutôt moche. » Sa voix était froide et tu pouvais parfaitement percevoir les trémolos de colère contenus dans sa voix. Aïe, elle était toujours fâchée. Tu savais parfaitement que tu avais tiré sur la corde, quelque jours plus tôt, en te comportant comme un idiot, notamment face à la présence de son meilleur ami. Tu t'étais montré rude parce que Nova possédait une affection sans bornes pour James, un fait que tu avais bien du mal à encaisser. Tu n'arrivais pas toujours à assimiler que la jeune blonde était un être qui ne supportait pas d'être mené à la baguette. Tu voulais qu'elle ait pour toi la même tendresse, cependant, d'un autre côté, tu ne voulais plus. Et c'était bien ça, le problème. Tu étais un être lunatique qu'il était bien souvent difficile à suivre et en vérité, tu ne savais pas exactement ce que tu attendais précisément de Nova. Tout ce que tu savais, c'était que tu voulais avoir la jeune blonde auprès de toi, pouvoir la sentir tienne et te reposer sur ses épaules que tu espérais bien solides. Tu savais que Nova avait toutes les raisons du monde de t'en vouloir, mais la partie rationnelle de ton être n'arrivait pas vraiment à se faire entendre. Tu n'aimais pas le froid qui s'était installé entre vous, bien qu'il ait toujours été plus ou moins présent. Tu aurais voulu t'ouvrir à Nova, comme elle te le demandait, seulement, tu en étais incapable. Tu ne l'avais jamais fait et tu doutais de pouvoir le faire un jour. Le choix était en tes mains. Tu pouvais perdre Nova en conservant ton attitude détachée et froide. Ou alors, tu pouvais aller vers elle, tenter de lui faire confiance. Mais le problème, c'était cette peur incontrôlable que tu ressentais. Tu t'étais, une seule et unique fois, allé à la confidence dans les bras d'une fille à laquelle tu avais accordé ton entière confiance. Et elle avait piétiné ton âme, elle avait saccagé ton cœur. C'était elle qui, en partie, t'avait poussé à devenir celui que tu étais. Ainsi que tes parents, bien entendu. Tu aurais voulu pouvoir être capable de l'assurer que tu pourrais tenir cette promesse, d'attraper ne serait-ce que sa main ou bien de lui proposer de vous enfuir de cette soirée ennuyeuse à souhaits. Mais tu ne fis rien d'autre que de l'attirer dans la gueule du loup. Parce que c'était ce que l'on attendait de toi et que tu craignais presque autant de lire la déception dans les yeux de ton père que de t'ouvrir à Nova. Cette dernière glissa avec douceur l'une de tes mains autour de sa taille, et tu sentis tout les muscles de ton corps se crisper. Tu avais toujours un mal fou avec les contacts, et il était vrai que tu ne t'attendais pas à ce que la jeune femme agisse ainsi. Tu t'obligeas à respirer calmement alors que ton cœur battait si fort qu'il menaçait de sortir de ta poitrine. Tu bus une nouvelle longue gorgée de whisky pur feu avant de secouer la tête. A ce moment précis, tu aurais donné cher pour te retrouver seulement avec la jolie blonde, afin de pouvoir l'attirer dans tes bras. Seulement, tu savais bien que cette idée n'était qu'une chimère. Tu aurais été incapable d'agir ainsi. Tu t'étais, une fois, laissé aller au contact avec Nova. Et tu l'avais regretté, puisque vous ne vous étiez plus adressés la parole après. Un nouveau signe du destin. Son visage se tourne alors vers le tien, alors qu'elle te murmure : « Jusque-là on dirait que le départ commence plutôt bien. » Tu soupiras. Grâce à toi. Cependant, tu n'avais aucune envie de t'éterniser ici. Tu ne voulais qu'une chose : t'échapper. Et rapidement. Tu l'attiras un petit peu plus près de toi, avant de lui chuchoter à ton tour : « Tu étais à Serdaigle, non ? Alors par pitié, fais marcher ton esprit aiguisé pour nous tirer de là. » Tu reportas ton attention, pendant quelques instants, sur les babillages ennuyeux de ton père et de ses amis. Tu allais devenir fou, si tu restais dans cette position, d'autant plus que tu avais douloureusement conscience de la proximité de vos corps. Tu songeas un instant à retirer ta main de sa taille, mais tu te retins. Tu ne voulais pas que Nova interprète mal ce geste. Tu avais envie de la toucher, mais pas de cette façon, pas alors que tant d'yeux étaient braqués sur vous. « Je sais que tu es encore fâchée, continuas-tu, sûrement parce que tu as découvert des facettes de moi qui ne te plaisent pas, mais … » Tu soupiras. Mais quoi ? Tu ne savais pas vraiment que dire pour la convaincre ou pour arranger les choses. D'un mouvement furtif, tu fis tourner son visage afin que vos yeux se trouvent de nouveau. Et encore une fois, tu en oublias ce qui se trouvait autour de vous. « Mais je suis décidé à tenter de me faire pardonner mon impair. Mes impairs, en fait. Je sais que tu veux que je m'ouvre à toi, que je te fasse confiance et tout ça, mais à une plus petite échelle, avec quoi je devrais commencer ? »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyMer 27 Fév - 8:55




you're the only one who really knew me at all
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Tu continuais à sourire et à serrer des mains, à poser ton regard sur des visages que tu avais déjà aperçus pour la plupart mais dont tu te serais bien passé. Les dialogues que tu entendais le plus souvent étaient que tu étais une délicieuse créature qui méritait bien mieux qu’une place de simple libraire sur le chemin de traverse. Un point que Lyle aurait des plus friands de penser. Ou encore que tu étais ravissante et aussi délicate que ta mère. Rien qu’à cette idée, un sourire sardoniquement moqueur prend possession de ta conscience. Tu ne tiens rien de celle qui t’a donné la vie, strictement rien si ce n’est peut-être cette blondeur ses yeux passe partout qui tu apprécies malgré tout. Tu sens que la main de ton compagnon te rapproche un peu près de lui de manière à te glisser à l’oreille des mots qui te font clairement comprendre une fois de plus qu’il veut quitter les lieux. « Tu étais à Serdaigle, non ? Alors par pitié, fais marcher ton esprit aiguisé pour nous tirer de là. ». Les regards n’étaient plus réellement tournés vers vous en cette heure mais beaucoup plus vers les grandes idées de puissance et d’éducation que débitait les paroles du chef de la famille Carrow. Des bavardages et des applaudissements qui devenaient comme sourd à ton ouïe, la voix exigeante de Lyle ne sortant pas pour autant de ton champ de vision. « Piqure de rappel mon cher, les serdaigle ont une patience proverbiale ce qui ne semble pas est ton cas. Laisse-moi une minute tu veux. ». Tu laissas ton regard voguait autour de cette grande salle remplit de couleurs différentes, mais tes prunelles cherchaient sans le moindre doute ton lien fraternel. Tu savais ce dernier peu friand de ces festivités latentes et ternes, il appréciait sans grande surprise les fêtes sans lendemain lui garantissant l’éclat d’une euphorie salutaire et éphémère. Un point qu’il devrait partager avec celui qui allait devenir son beau-frère. « Je sais que tu es encore fâchée, sûrement parce que tu as découvert des facettes de moi qui ne te plaisent pas, mais … ». Tu n’écoutes ces paroles que d’une oreille peu réellement attentive à ses propos. Ton bourreau cherchait une porte de sortie alors tu allais lui en trouver une et comme toujours ton frère avait précédé le cheminement de ton esprit. Il se dirigeait déjà vers la sortie en saluant bien évidement quelques personnes importantes avant de plier bagages. A toi de jouer maintenant. Lyle avait certainement dû remarquer le manque d’intention que tu lui accordais ce qui explique peut-être pourquoi il a fait tourner ton visage en sa direction. Une fois de plus vos prunelles se trouvent et se toisent avec une alchimie électrique que tu as bien du mal à cerner. Il t’apparait – pour ne pas changer – sous un tout autre jour, et tu t’interpelles sur le nombre de personnalité qu’il peut détenir. « Mais je suis décidé à tenter de me faire pardonner mon impair. Mes impairs, en fait. Je sais que tu veux que je m'ouvre à toi, que je te fasse confiance et tout ça, mais à une plus petite échelle, avec quoi je devrais commencer ? ». Imprévisible, pour ne pas changer. Tu hoches doucement la tête sans montre une émotion susceptible de trahir combien tu es quelque peu perdu à cet instant même. Tu jettes un regard en direction du père du jeune homme avant de reporter un regard calme vers ton interlocuteur. « On peut déjà commencer par sortir de là, mais tu vas devoir suivre le mouvement. ». Lui dis-tu avec un sourire amusé et distant à la fois. Tu glisses sa main dans la sienne en l’encourageant à te suivre en direction du père Carrow. Ce dernier vient dès lors à votre rencontre avec un sourire plus que ravis au coin de ses lèvres. « Mr. Carrow nous allons devoir prendre congé. Mon frère rencontre en ce moment même quelques délégués du département des sports magiques et il aurait souhaité que Lyle l’accompagne. ». Tu savais combien cette famille – comme beaucoup parmi tant d’autres – tenait au prestige et à l’ascension sociale, ce prétexte était donc tout à fait la bienvenue pour prendre la poudre d’escampette dans une belle révérence. Et comme tu t’y attendais son père vous considéra l’un et l’autre d’une expression mesquine qui traduisait avec une hypocrisie feinte le résultat de cette union dont toi et son fils faisiez l’objet. Après quelques salutations – que tu jugerais protocolaires – vous prenez tous deux la direction de la porte de sortie. Une fois la porte principale refermée, tu prends plaisir à sentir l’air frais fouetter avec tendresse ton visage, tout en reportant tes mains dans tes poches. « Je devrai un service à mon frangin mais tu as eu ce que tu voulais tu es sortie ? T’inquiète pas pour les détails mon père avait déjà cette idée de te présenter à ses connaissances au Ministère. ».
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyMer 27 Fév - 11:46



and the kindest of kisses
BREAK THE HARDEST OF HEARTS.
« Piqûre de rappel mon cher, les Serdaigle ont une patience proverbiale ce qui ne semble pas être ton cas. » Tu esquisses un petit sourire malgré toi. Il était vrai que l'impatience se trouvait sur la liste de tes défauts, parmi tant d'autres. Tu voulais tout, rapidement. La preuve en était avec Nova. Dès que tu avais compris ce que la jeune blonde pouvait représenter pour toi, tu avais attendu d'elle qu'elle tombe dans tes bras en te disant tout ce que tu avais toujours désiré d'entendre. « Laisse-moi une minute, tu veux. » Tu acquiesças doucement en attendant la suite de son plan. Visiblement, les idées semblaient tourbillonner dans sa tête, et tu la laissas tranquille. Pour le moment, du moins. Ton père et ses amis semblaient vous avoir légèrement oubliés, et tu pus t'adonner à ton sport préféré de ces derniers temps. Admirer les traits de son visage, alors qu'elle était trop occupée à réfléchir pour s'en apercevoir. Tu les connaissais déjà presque par cœur, bien sur, mais cela ne t'empêchait pas de les trouver fascinants à chaque fois. Mais le plus admirable, dans la personne qu'était Nova, c'était que ce n'était pas une simple enveloppe vide. Au contraire même. Son esprit était aiguisé et elle était beaucoup plus intelligente que la moyenne. Sans oublier qu'elle était d'une douceur extrême. L'accord parfait, enfin, si l'on exceptait cette tendance qu'elle avait à vouloir te connaître et à te pousser dans tes retranchements. « On peut déjà commencer par sortir de là, mais tu vas devoir suivre le mouvement. » Son petit sourire amusé semble annoncer des choses qui ne vont pas te plaire et ce, malgré le fait qu'elle ait trouvé un moyen d'échapper à ton père. Et tu ne te trompas pas. Tu sentis sa petite main glisser dans la tienne et cela te rappela douloureusement votre dernière entrevue. Vos doigts s'étaient entrelacés. Beaucoup. Et ton cœur s'était tout autant déchiré. « Monsieur Carrow, nous allons devoir prendre congé. Mon frère rencontre en ce moment-même quelques délégués du département des sports magiques et il aurait souhaité que Lyle l'accompagne. » Tu serres doucement la main de Nova en guise de remerciement. Troquer des festivités élitistes contre d'autres, tu n'y aurais jamais pensé. Tu saluas discrètement ton père d'un signe de tête avant de suivre docilement Nova. Tu te crispas légèrement à la pensée que tu ressemblais à son jouet grandeur nature. Déjà la dernière fois, tu n'avais fait que la suivre, dans le Chemin de Traverse. Tu ne voyais aucun problème à traiter les autres comme tes esclaves ou tes inférieurs, mais tu détestais qu'on le fasse avec toi. Tu étais une antithèse à toi tout seul, une énigme dont personne n'avait jamais résolu le mystère. Parfois, tu avais toi-même l'impression de en pas te connaître. Tes accès de colère ou de dépression te prenaient souvent par surprise, et tu n'arrivais pas toujours à comprendre tes réactions. Si tu avais fais part de tes états d'âmes à ta mère, elle t'aurait simplement conseillé d'aller voir un psychologue en priant le ciel pour que son cadet ne soit pas fou. Les apparences, toujours les apparences. Personne ne se souciait de toi. Tu respectais ce que l'on attendait de ta personne et ça s'arrêtait là. Et ça t'avait toujours connu, jusqu'à ce que Nova vienne faire une apparition fracassante dans ton quotidien. Si l'on te posait la question de savoir depuis combien de temps tu avais fait de la jeune blonde dont objet de préoccupation principal, tu répondrais sûrement depuis votre quatrième rencontre, celle où elle t'avait trouvé dans un piteux état mental, après que tu eus passé des heures à tenter de transformer divers objets en autre choses. Tu avais toujours eu du mal avec la métamorphose. Tu avais quitté Poudlard depuis plusieurs années déjà, cependant, ce n'était pas pour autant que tu ne continuais pas à t'entraîner. Et Nova était soudain apparue, glissant l'une de ses petites mains sur ton bras tout en dardant ses grands yeux bruns sur ta personne. Elle avait alors proposé de t'aider, si tu le voulais. Mais tu avais été trop fier et surtout trop surpris pour répondre, et tout ce que tu avais trouvé de mieux à faire, c'était de t'enfuir. L'air frais qui fouette avec douceur ton visage te tire rapidement de tes réflexions, et tu retiens une moue de déception en sentant la main de Nova t'échapper. « Je devrais un service à mon frangin mais tu as ce que tu voulais, tu es sorti ? T'inquiètes pas pour les détails, mon père avait déjà cette idée de te présenter à ses connaissances au Ministère. » Tu hoches la tête en fronçant les sourcils. Et maintenant que vous étiez sortis de cette jungle sociale, qu'alliez-vous faire ? Tu te savais capable de garder le silence pendant longtemps, du moment que tu pouvais plonger tes yeux dans les tiens à la recherche de rédemption, cependant, tu doutais que Nova en ait réellement envie. Tu étais nettement moins agréable à regarder qu'elle. « Alors, est-ce que tu vas rentrer chez toi ? » Tu glissas les mains dans les poches de ton pantalon. Tu n'avais pas envie de la voir partir. Pas déjà. « J'ai rien de mieux à faire, alors je suppose que je pourrais te faire visiter certains endroits de la grande demeure Carrow que tu ne connais pas ? » Tu avais prononcé cette phrase sur un ton las qui dépeignait mal ce qui se passait à l'intérieur de toi. Tu préférais prendre l'air détaché, mais en réalité tu avais très envie que Nova se joigne à toi dans cette excursion. « Enfin, si tu en as envie, finis-tu par souffler. » Tu savais que parmi tout les Lyle, c'était le Lyle autoritaire qui l'irritait le plus, après le Lyle possessif, bien entendu. Et s'il y avait bien une chose dont tu n'avais pas envie, en cette soirée, c'était de la froisser. « Alors, qu'est-ce que tu en dis ? Demandas-tu en lui offrant ton bras. »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyJeu 28 Fév - 6:40




you're the only one who really knew me at all
but to wait for you, well that's all i can do and that's what i've got to face.
La luminescence des étoiles. C’était autrefois ce que te murmurait ton père à ton oreille. Ce murmure atténuait tes peurs dans le noir dans le passé, elle apaisait leurs ombres pour mieux laisser la lumière veiller sur toi. A cette époque, ton père était encore cette figure que tu rêvais de ne voir jamais changer. Il était cet homme brave et saisit de conviction de bienveillance envers toi, alors qu’aujourd’hui il n’était régit que par prospérité de son ascendance peu importe le prix à payer. Jamais tu ne ferais à tes enfants bien que tu te sois juré de jamais en avoir. Pas dans cet univers brodés de convictions peu louables et où le faux-semblant n’est que le bras droit de l’indifférence. Tu toises d’une œillade particulièrement lointaine le plafond étoilé qui s’offre à toi, là où la lune admirablement brillante prône parmi tout le reste. « Alors, est-ce que tu vas rentrer chez toi ? ». Son interrogation soudaine te sort subitement de ta songerie passagère. Tu t’accordes un bref regard en sa direction tout prenant soin de remarquer que son anxiété semblait l’avoir presque – voir totalement – déserté, un point positif. Tu n’avais pas vraiment envie de rentrer chez toi, la demeure serait des plus silencieuses possibles sans la présence de tes parents et ton frère serait certainement encore sous l’emprise d’un whisky pur feu au petit matin. Si tu rentrais maintenant, tu irais sans le moindre doute à la librairie afin de t’avancer dans ton travail, le seul fil échappatoire que tu es trouvé depuis la sortie de Poudlard il y a de cela quelques années désormais. Cette période de ta vie de parait comme ancienne, mais tu la regrettes quelque peu car tu aimais ce domaine magique et ces enseignements. « Pas vraiment, non. Je pense que je vais sans doute me replonger dans le travail … ». Inutile de mentionner que ton meilleur ami aurait été de compagnie, après tout tu n’avais aucunement envie d’essuyer la mauvaise humeur de Lyle ainsi qu’une nouvelle dispute avec lui. Tu n’aimais guère cela mais maintes reprises ce ronchon ne cessait de pousser un peu trop loin le bouchon. « J'ai rien de mieux à faire, alors je suppose que je pourrais te faire visiter certains endroits de la grande demeure Carrow que tu ne connais pas ? ». Cette proposition n’était selon toi que le prolongement d’une envie personnelle et son timbre de voix appuya cette hypothèse. Un léger silence s’installa entre vous mais cette fois tu le trouvas beaucoup plus apaisant que les autres fois. Tu te surprends à chacune de vos rencontres quelle facette va s’ouvrir à toi et ce soir tu peux sentir une part de sa personnalité réelle émerger à petit pas. Ta colère semble s’être atténuée soudainement, mais tu tiens le cap en prenant soin d’éviter l’éclat de ses prunelles. Ces dernières sont sans grandes surprises le point qui serait capable de te faire lâcher prise. Son regard peignait une intensité à la fois réelle et mystérieuse qu’une vague de sentiments te prenait au cœur à chaque fois que tu t’attardais un peu trop sur ses yeux. « Enfin, si tu en as envie. ». Ce dernier ajout de sa part était à peine audible mais tu avais bien assez entendu pour savoir qu’il te donnait le choix. Encore heureux ! Cependant, tu avais bien envie de découvrir l’endroit même où Lyle et les siens avaient grandir de manière peut être à mieux le comprendre. « Alors, qu'est-ce que tu en dis ? ». Te questionne-t-il en offrant son bras comme pour t’aider à trancher à prendre ta décision. Tu esquisses un sourire malicieusement rationnel avant te t’avancer vers lui. Seulement contre toute attente ce n’est pas son bras que tu saisis, non tu glisses avec douceur la main dans la sienne. « Bien alors allons visiter ces endroits … ça me ferait plaisir de les découvrir. ». Tu étais franche dans ton attitude car même si ta curiosité n’était guère la première visée c’était surtout le fait de faire plaisir à Lyle qui trottait le plus dans ton esprit. Tu ne savais pas réellement ce qu’il attendait de ta personne, si ce n’était de la patience et de la compréhension. Néanmoins tu lui avais déjà prouvé qu’il pouvait avoir confiance en toi, mais il ne voulait pas lâcher la bride car jusqu’à maintenant il s’est toujours plus ou moins coupé du monde pour éviter de souffrir cela tu l’avais clairement compris. Tu le comprenais bien évidement, mais son comportement excessif envers toi n’arrangeait strictement rien. Alors que vous marchiez vers une pièce dont la porte était fermée, tu fronças légèrement les sourcils. L’ambiance de cette propriété était pesante et terne, ce qui pouvait donner un point de pensée de départ sur l’enfance qu’avait pu passer Lyle. Un frisson te parcourt l’échine. Les lumières qui éclairent le grand salon de la réception se reflètent contre les vitres et tu t’imagines la vision d’un Lyle plus tendre qu’il peut y laisser paraitre. « Je … je ne comprends pas pourquoi tout à l’heure tu tenais absolument à te faire pardonner ton comportement. Tu m’as pourtant fait bien comprendre que tu ne changerais pour personne, alors pourquoi maintenant ? Et qu’est-ce que tu veux réellement de moi Lyle ? ». Tout un tas d’interrogations ne cessaient de prendre naissance dans ta conscience laissant ainsi tes sentiments se perdre dans un tourbillon de brume que tu avais envie d’envoyer valser comme on balance de la vaisselle contre un mur.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyJeu 28 Fév - 10:58



and the kindest of kisses
BREAK THE HARDEST OF HEARTS.
« Pas vraiment, non. Je pense que je vais sans doute me replonger dans le travail … » Assez étrangement, cette réponse ne te surprit pas de la part de Nova. Tu la savais pleinement amoureuse de son emploi chez Fleury&Bott, même si cela restait incompréhensible pour toi. Même si tu appréciais ton poste au Ministère, tu étais loin de l'adorer. En vérité, tu te demandais même s'il y avait, quelque part, un travail grâce auquel tu pourrais te sentir parfaitement comblé. Tu aurais aimé avoir une passion, tout comme Nova, mais les seules qui occupaient tes journées étaient ta fâcheuse habitude à être grognon et autoritaire, ton désir de voir la jeune blonde tomber dans tes bras et l'envie d'être meilleur. Tu soupiras en revenant au moment présent. Tu savais que Nova attendait de toi que tu lui ouvres tes pensées et que tu lui accordes ta confiance. Or, ce deuxième point restait toujours hors-de-portée et tu voulais faire plaisir à la jeune blonde. Vraiment. Tu espérais pouvoir, en quelque sorte, rattraper le comportement que tu avais eu, sur le Chemin de Traverse. Et tu savais que pour cela, tu allais devenir te dévoiler, ne serait-ce qu'un tant soit peu. Votre échappée de la soirée de tes parents offrait un moment idéal, d'autant plus que vous vous trouviez dans la demeure qui t'avait vu grandir et qui recelait un grand nombre de souvenirs pour toi. Tu offris de lui faire visiter la maison de façon plus froide que tu ne l'aurais voulu, comme si ce geste n'avait pas d'importance pour toi, comme si tu te fichais de la réponse de Nova. Alors que c'était tout le contraire. Tu voulais que la jolie blonde accepte, tu voulais qu'elle glisse sa main à l'intérieur de ton coude et qu'elle te suivre. Mais, encore une fois, la jeune Avery déjoua tout tes plans. Son visage se para d'un doux sourire alors qu'elle vint attraper ta main avec la sienne. Et tu acceptas ce contact avec un grand plaisir, même si ton masque d'impassibilité n'en laissa rien montrer. « Bien alors allons visiter ces endroits … ça me ferait plaisir de les découvrir. » Les accents de sa voix n'avaient plus rien de froid ou de coléreux, et tu sentis revenir vers toi cette Nova que tu appréciais tant, même si aucuns de tes gestes ne semblaient le dire. En effet, tes paroles étaient bien souvent contradictoires avec ce que tu pouvais ressentir, au contraire de tes gestes. Tu savais ton visage dénué de toutes expressions, à ce moment précis, alors que tes doigts brûlaient de s'entrelacer avec ceux de la jeune Avery. Mais tu craignais sa réaction, d'autant plus que tu te connaissais et que tu savais que tu risquais de te comporter comme un idiot pour te protéger. Des craintes, encore et toujours, peut-être infondées mais diablement effrayantes. Tu aurais sans aucun doute préféré affronté une horrible créature plutôt que de tenter un rapprochement, ne serait-ce que minime, avec Nova. Et encore une fois, une dualité existait en toi. Tu avais envie de te rapprocher de la jeune femme, aussi bien mentalement que physiquement. Cependant, ton cœur était précieusement mis sous scellé depuis des années et était très peureux, et depuis Livia, tu supportais assez mal les contacts physiques. Tu entraînas Nova vers une aile plus tranquille de ta demeure, en cette soirée de fête, la faisant traverser plusieurs couloirs, un immense salon délaissé et passer devant une véranda qui donnait sur l'arrière de votre propriété. « Je … je ne comprends pas pourquoi tout à l'heure tu tenais absolument à te faire pardonner ton comportement. Tu m'as pourtant fait bien comprendre que tu ne changerais pour personne, alors pourquoi maintenant ? Et qu'est-ce que tu veux réellement de moi, Lyle ? » Tu laissas échapper un petit sourire. Votre petite promenade silencieuse, main dans la main, était bel et bien terminée. Tu avais espéré un répit un petit peu plus long, car tu savais qu'en proposant à Nova de venir avec toi, tu allais devoir lui parler de toi, c'était inévitable. « Même si tu dois en douter, j'ai une conscience figure toi. » Tu haussas les épaules en raffermissant ta prise autour de ses doigts. Tu sentais que tes mains devenaient moites et que tu t'étais automatiquement crispé. « Je sais que je me suis mal comporté, la dernière fois, et que même si les réactions émanaient de mon entité propre, j'aurais dû les atténuer, disons. Et puis c'est assez déplaisant que tu sois fâchée contre moi. » Cette dernière phrase, tu l'avais prononcé presque dans un souffle, comme en espérant que Nova ne puisse pas l'entendre. Et c'était un peu la vérité. « Je crois que je sais ce que je veux, même si j'en doute parfois. Sauf que je ne peux pas te le dire. A la fois parce que j'ai peur de le dire, parce que c'est ridicule et puis, c'est quelque chose que l'on ne peut pas demander aux gens, ça doit se faire naturellement. » Tu la conduisis encore dans un dédale de couloir à travers lequel tu avais réussi à te repérer, dès ton plus jeune âge. Tu t'arrêtas un instant devant une porte presque invisible aux yeux de la plupart des gens. En effet, elle se fondait à merveilles dans les murs qu'avaient peints ton arrière-arrière grand père et qui représentait une scène de chasse. « Je ne sais pas si tu arrives à la voir, mais il y a une porte juste là, fis-tu en la désignant d'un signe de tête. Je crois que mes frères et sœurs ne connaissent même pas son existence. Je l'empruntais tout le temps quand j'étais petit pour aller les espionner. Et là-bas, derrière la porte beige, c'est la pièce dans laquelle je me faisais sermonner pour à peu près tout et rien. J'ai eu l'honneur de la visiter plus de fois qu'Aeryn et Seth rassemblés. » Un petit sourire ironique étira tes lèvres. Sans que tu saches bien pourquoi, c'était toujours toi qui essuyait la mauvaise humeurs de tes géniteurs. Tu t'étais souvent demandé si tu étais un enfant désiré ou simplement un mauvais tour du destin. Tu chassas ces sombres pensées en entraînant Nova vers un escalier en colimaçon qui conduisait jusqu'au palier qui t'appartenait. C'était probablement ce que tu préférais, dans le fait de posséder une maison aux proportions démesurées : pouvoir avoir une indépendance et plusieurs pièces rien qu'à toi. « De ce côté c'est ma chambre, mais ne crains rien, ce n'est pas là que je t'emmène. On grimpe encore. » Tu la fis passer devant toi sur le minuscule escalier en bois qui craquait dangereusement à chacun de vos pas. Vous arrivèrent dans une pièce circulaire qui ne devait pas mesurer plus de trois mètres de large et dans laquelle s'entassaient tout un tas de choses. En guise de plafond se trouvait un dôme transparent qui donnait une vue imprenable sur une grande partie de la voûte céleste percée d'étoiles à cet instant. « Ici c'est un peu … mon jardin secret, si l'on peut dire ça comme ça. Tu es la première personne que j'amène ici, si l'on excepte ma grenouille. » Tu serras les dents. Mais qu'est-ce que tu racontais ? Tu secouas la tête en fermant les yeux quelques instants. Nova avait vraiment un effet déplorable sur toi. Tu songeas brièvement à Minka, ta fidèle grenouille dont l'âme avait trouvé le repos, quelques années auparavant. Tu avais subi pas mal de moqueries de la part de tes proches et de tes prétendus amis. En effet, une grenouille, ce n'était pas l'animal le plus viril en soit et tu savais que ton père, en particulier, aurait préféré que tu choisisses un hibou grand duc majestueux. « Bref, changeons de sujet. » Tu te laissas tomber sur le moelleux tapis qui ornait la pièce, brisant ainsi le contact entre vous. Tu t'allongeas sur le dos, laissant tes yeux se perdre dans l'immensité du ciel noir. C'était plus facile de ne pas la regarder, tu avais l'impression d'être un peu plus maître de ta personne. « Tu vas soit devenir plus pâle que la neige, soit devenir rouge tomate lorsque tu vas apprendre la nouvelle lubie de ma mère. Tiens toi bien, elle m'a dit que ce serait merveilleux si elle pouvait devenir grand-mère dans les deux prochaines années, grognas-tu en sentant l'agacement te gagner. » Tu serras les poings, jusqu'à ce que tes jointures deviennent blanches, afin de tenter de t'apaiser. Tu n'avais pas envie de faire retomber tout cela sur Nova, ce serait injuste, et tu ne voulais surtout pas reproduire le schéma de ton père sur elle. « Des fois, je me demande si l'on est pas que des pions, pour eux. Je suis certain qu'ils n'ont même pas pensé une seconde à nous en concluant ce mariage. Je ne ferais pas ça à mes enfants. » Tu secouas la tête en te maudissant une nouvelle fois d'avoir vu ta langue se délier. Mais ce n'était pas un sujet si sensible, pour toi, ça n'atteignait pas les recoins les plus insondables de ton cœur, ceux que tu désirais réellement protéger. Parler mariage ou éventuels enfants, c'était comme parler de la pluie et du beau temps, pour toi. Sans vrais impacts.
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyVen 1 Mar - 6:23




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but to wait for you, well that's all i can do and that's what i've got to face.
« Même si tu dois en douter, j'ai une conscience figure toi. ». La pression de ses doigts autour de ta main se presse davantage comme pour te faire comprendre qu’il te dévoilait une fois de plus une part de lui-même. Tu n’en doutais aucunement, tu avais pu le lire dans ses yeux à de nombreuses reprises ce qui avait suffi à te motiver pour lui tenir tête et le pousser davantage dans ses retranchements. Le résultat n’était pas toujours concluant et encore moins garantie d’avance mais il y a eu tout de même de bons aspects à retenir. Et la plupart du temps c’était surtout l’intensité de ses prunelles qui avaient fait mouche, une expression purement moldue – certes – qui relatait parfaitement bien l’effet de ses yeux sur ta personne intérieure. « Je sais que je me suis mal comporté, la dernière fois, et que même si les réactions émanaient de mon entité propre, j'aurais dû les atténuer, disons. Et puis c'est assez déplaisant que tu sois fâchée contre moi. ». Les propos énoncés étaient réellement surprenant venant de sa part. Lyle prenait réellement sur lui pour tenter d’apaiser l’éclat de colère qu’il avait pu percevoir dans le ton de voix un peu plus tôt dans la soirée et cette intention même silencieuse te toucha mais tu n’en montras préférant de loin le laisser prendre la direction qu’il souhaitait faire prendre à la tournure de la conversation. Cette dernière se poursuivit au détour de nombreux corridors se ressemblant les uns les autres. La demeure des Carrow était sans nul doute beaucoup plus vaste que celle que tu as connue durant ton enfance. Beaucoup plus spacieuse et prestigieuse que celle construite par les ancêtres de ta famille, elle reflétait néanmoins une ombre au tableau que tu reconnaissais bien aux membres de cette famille. L’ambiance ténue et austère te fit légèrement frissonnée. « Je crois que je sais ce que je veux, même si j'en doute parfois. Sauf que je ne peux pas te le dire. A la fois parce que j'ai peur de le dire, parce que c'est ridicule et puis, c'est quelque chose que l'on ne peut pas demander aux gens, ça doit se faire naturellement. ». Cette réplique ne manque pas le moins du monde de piquer ta curiosité dans le vif, Lyle vient de couper l’herbe sous le pied. Il avait été clair il ne comptait aucunement t’en faire part. Pourtant, dieu sait combien le ridicule ne tue pas, mais tu sais par acquis de conscience que se confier n’est pas la plus grande des spécialités de ton jeune camarade on ne peut plus controverser. Tu fronces les sourcils l’espace d’un instant comme pour contenir tes idées en ébullition, lorsque ton intention est détourné par la voix devenue coutumière du jeune homme. « Je ne sais pas si tu arrives à la voir, mais il y a une porte juste là, fis-tu en la désignant d'un signe de tête. Je crois que mes frères et sœurs ne connaissent même pas son existence. Je l'empruntais tout le temps quand j'étais petit pour aller les espionner. Et là-bas, derrière la porte beige, c'est la pièce dans laquelle je me faisais sermonner pour à peu près tout et rien. J'ai eu l'honneur de la visiter plus de fois qu'Aeryn et Seth rassemblés. ». Tu observas avec calme et précision ce qui se trouvait devant eux. Une porte dont l’élaboration se voulait particulièrement subtile car elle se fondait parfaitement dans le décor. Les souvenirs d’enfance de Lyle semblaient aussi intacts que l’ironisme dont il faisait preuve. Tu imaginais avec une illusion éphémère le deux parts de l’essence de Lyle courir avec insouciance dans cette pièce. Une facette malicieuse et curieuse qui laissait libre court à son envie en regardant d’une œillade espiègle ses frères et sœurs et cette autre facette plus introvertie, plus solitaire gardant à l’intérieur. Alors qu’emportait par tes réflexions individualistes tu commences à entrevoir de nouvelles choses, la main de Lyle t’attire vers un autre couloir. Apparemment, c’est un fin connaisseur des lieux et cette grande déduction t’amène vers la certitude que cette partie de la propriété doit être la sienne. Une fois l’escalier en colimaçon monté, tes yeux s’attardent l’espace d’une seconde sur le tableau accroché au mur te faisant présentement face. Ses couleurs vives et chaudes donnent une tout de poésie à ce couloir quand bien même il y fait sombre. « De ce côté c'est ma chambre, mais ne crains rien, ce n'est pas là que je t'emmène. On grimpe encore. ». Bon au moins, il avait une toute autre idée dans l’esprit mais tu ne fis guère attention aux mots qu’il pouvait prononcer. Non tu étais bien trop absorbé par l’aura de cet endroit, une rupture entre bien être et mal aise. Marchant désormais sur un petit escalier au bois grincheux, votre ascension vous mène tout droit face à une petite pièce. Cette dernière possédait néanmoins tout son charme de par le grand dôme transparent qu’offrait le plafond mais aussi par cette osmose apaisant et tranquille de l’endroit. « Ici c'est un peu … mon jardin secret, si l'on peut dire ça comme ça. Tu es la première personne que j'amène ici, si l'on excepte ma grenouille. ». Tu es à la fois flatté et quelque peu amusé d’entrer dans cette pièce qui reste la pièce de prédilection de ton interlocuteur. Tu avais déjà aperçu le jeune sorcier quelques années auparavant en compagnie de sa grenouille. Une vision que tu avais trouvée touchante et complice, un peu comme l’amitié que tu avais fait naitre entre toi et ta chouette hulotte. Un sourire cristallin et timide s’échappe de tes lèvres alors que tu jettes une petite œillade furtive en biais à Lyle qui s’empresse de reprendre le mouvement. « Bref, changeons de sujet. ». Te dit-il tout en s’installant de tout son long sur un tapis installé au centre de la pièce, ces yeux prenant la fuite face à ton regard. Il t’évite mais tu comprends très bien, il pense être plus maitre de lui-même quand il ne te regarde pas. Toujours debout, tes pupilles n’en reste pas moins attirées par le magnifique spectacle se trouvant au-dessus de ta tête. Tu souris pleinement en observant la lumière des étoiles et une vague de vestiges antérieurs prend naissance au sein de ta conscience. Seulement c’est Lyle qui rompt cette quiétude que tu aurais souhaité plus longue. « Tu vas soit devenir plus pâle que la neige, soit devenir rouge tomate lorsque tu vas apprendre la nouvelle lubie de ma mère. Tiens toi bien, elle m'a dit que ce serait merveilleux si elle pouvait devenir grand-mère dans les deux prochaines années. ». Son intonation de voix est domptée encore de cette rage qu’il contient et comme il te l’avait dit les traits de ton visage deviennent plus impassibles et quelque peu livides. Tu ne comptais pas avoir des enfants. Tu ne te sentais pas prête à en avoir – après tout tu étais encore bien jeune – mais également parce que tu ne voulais guère que tes futurs enfants vivent dans cet univers où tout n’est tourné et rythmé comme le serait un jeu d’échec. Tu continues néanmoins de regarder le dôme afin de conserver cette sérénité présente à ce moment. « … Je pense que c’est une lubie qu’elle ne verra pas naitre … tant que je vivrais ici. Ce n’est pas dans ma priorité d’être mère, j’y songe même pas pour le moment. ». Inutile de penser le contraire, tu ne voulais pas vivre l’enfance que tu avais vécue celle où absence ricoche au son des reproches et des avenirs prestigieux. Non, tu voulais que tes enfants puissent vivre pleinement leurs existences avec liberté et des sourires accrochés à leurs visages. Mais avant tout cela, tu désirais surtout trouver l’âme sincère qui partagerait cette vision avec toi. Un idéalisme ridicule. « Des fois, je me demande si l'on est pas que des pions, pour eux. Je suis certain qu'ils n'ont même pas pensé une seconde à nous en concluant ce mariage. Je ne ferais pas ça à mes enfants. ». Tu hochas la tête lentement en guise de réponse positive. Un jeu de stratégie universelle s’étendait à vos pieds mais tu ne voulais pas y prendre part du moins dans un entre deux voilé. « C’est toujours la même chose, on avance entouré de cavaliers pour mieux entretenir et servir la reine, mais la tour se garde elle-même jusqu’au jour où … tout peut changer. ». Lui dis-tu doucement tout en reportant ton regard sur Lyle. Tu ne sais pas réellement ce qu’il attend de toi alors que tout comme toi il ne supporte pas cette situation. Tu arques un sourcil en t’interrogeant en aparté avec ta raison puis tu finis par t’asseoir en rapprochant tes genoux près de ton corps. Une étape à la fois et faire la même erreur que vos géniteurs qui se contentait de voir trop grands et donc de mettre la charrue avant les bœufs. Tu esquisses un maigre sourire moqueur tout en déposant ton menton sur tes genoux. « Je vois que tu as également un endroit bien à toi, dans le temps aussi j’en avais un aussi … ». Oui dans le temps tu prenais place au sein de la bibliothèque de ton paternel où caché bien à l’abri des livres tu découvrais un univers imaginaire et salutaire à la fois : celui de l’imaginaire et des rêves. « Et ces caisses alors, elles renferment quoi ? ». Tu désignes les caisses un peu plus loin d’un bref signe de tête. L’ambiance était trop tendue et du préféré de loin entendre les paroles peu agréables de Lyle plutôt que de le voir mugir intérieurement et ne rien dire.
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptySam 2 Mar - 3:42



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Tu venais souvent te réfugier dans cette minuscule pièce, comme pour échapper à la dure réalité du monde qui t'entourait. Les étoiles arrivaient à te faire oublier, pour de courts instants, le chaos monstrueux qui régnait en maître sur ta vie. Tu arrêtais de penser pour simplement te perdre dans l'immensité de la voûte céleste. Envolés ta famille déchirée, Nova, ton métier ennuyeux, ta solitude, ta noirceur. Dans ces moments là, seules les étoiles comptaient. Tu n'essayais pas de repérer certaines constellations connues car l'astronomie n'avait jamais été ton point fort. Tu te contentais de les regarder, comme un petit enfant fasciné. Cette pièce, c'était un peu ton repère, ton endroit secret que tu ne voulais partager avec personne d'autre, ton antre. Sauf avec Nova. Cette fille échappait à toutes les règles de prudence que tu avais établi pour te protéger. Tu lui avais livré une infime partie de toi et maintenant, tu l'emmenais ici. C'était plus qu'un pas de géant, pour toi. Cependant, une petite voix, au fond de toi, te disait que si tu n'agissais pas ainsi, tu risquais de la perdre. Enfin, pour cela, encore aurait-il fallu qu'elle te soit attachée. Et ça, tu en doutais. « … Je pense que c'est une lubie qu'elle ne verra pas naître … tant que je vivrais ici. Ce n'est pas dans ma priorité d'être mère, je n'y songe même pas pour le moment. » Tu fronças les sourcils, plutôt surpris. Il était vrai que tu n'attendais pas une telle réponse de Nova. Bien entendu, tu ne voyais pas venir les enfants avant au moins cinq longues années, mais tu ne pensais pas que la jeune blonde réagirait si … négativement. Peut-être était-ce simplement l'idée de ce mariage arrangé qui avait brisé ses idées de maternité. De toute façon, tu n'étais même pas certain d'arriver à aimer des enfants. Ils étaient si agaçants. Et tu étais bien trop impatient. Une équation qui ne pouvait pas trouver de solutions. « C'est toujours la même chose, on avance entouré de cavaliers pour mieux entretenir et servir la reine, mais la tour se garde elle-même jusqu'au jour où … tout peut changer. » Sa voix est si douce, si envoûtante, que tu as bien du mal à reprendre tes esprits, alors qu'elle darde sur toi un regard empli de promesses cachées. Elle finit par prendre place sur le tapis, à son tour, ramenant ses genoux contre son corps avant d'y déposer son menton. Son sourire semble s'être légèrement fané et tu dois serrer les poings pour garder la maîtrise de ton être, pour ne pas l'attirer contre toi en tentant de comprendre quelles pensées ont ainsi pu la chagriner. « Je ne suis pas certain d'avoir tout compris, mais j'aime l'idée d'un changement. Parfois ces derniers sont mauvais mais, dans ma situation, je vois difficilement ce qui pourrait empirer. » Tu reportas ton regard sur le ciel étoilé en tentant de chasser tout ces ressentiments qui t'habitaient perpétuellement et qui t'empoisonnaient la vie. Le problème, c'était que tu réfléchissais trop, que tu ne connaissais pas la spontanéité. Un autre moyen de te protéger, de maîtriser chaque aspect de ton existence. Tu ne laissais pas sa place au hasard, ou à la chance. Ces deux idéaux, tu les avais abandonné bien des années auparavant en constatant que tu ne faisais pas partie du lot de personnes favorisées par le destin. « Je vois que tu as également un endroit bien à toi, dans le temps aussi j'en avais un aussi … » Tu ne répliquas, de peur de mettre le doigt sur un point sensible. Tu avais bien noté l'emploi du passé, signifiant que son endroit, à elle, n'existait plus. Pourtant, Dieu seul sait à quel point tu avais envie de laisser ta curiosité malsaine s'exprimer. « Et ces caisses alors, elles renferment quoi ? » Nova préférait s'aventurer sur un terrain moins dangereux, et tu lui étais reconnaissant. En vérité, vous n'aviez jamais eu l'occasion de discuter de tout et de rien. Tu trouvais toujours un prétexte pour râler et de montrer irascible. Du grand Lyle. Mais là, dans cette pièce qui était tienne, tu espérais que tu arriverais à ne pas tout ficher en l'air, comme tu en avais l'habitude. « Un peu tout et rien. Les manuels de Poudlard, des babioles sans importances, des trucs de farces et attrapes, mes vieilles robes de Serpentard, les affaires de ma grenouille et des bouquins pour améliorer ma magie. » Tu étais plutôt obstiné, dans ton genre, et tu ne te satisfaisais pas de ton niveau, plus que correct pourtant, en sortilèges et enchantements. Tes aînés étaient meilleurs que toi et tu ne le supportais pas. Ton père te regardait toujours avec un air condescendant, lorsque vous abordiez le sujet des notes reçues lors de vos ASPIC, comme s'il se désolait d'avoir un enfant aussi médiocre. Tu fermas les yeux quelques secondes, afin de chasser ces sombres pensées de ton esprit. Tu ne devais pas te focaliser sur ça, mais plutôt sur la jeune Avery qui se tenait non loin de toi. « Tu ne me parles pas beaucoup de toi, alors que tu me demandes de le faire, fis-tu dans un souffle, espérant ne pas la froisser. » Voilà que vos rôles étaient inversés et que Nova prenait le rôle de celle qui pouvait s'énerver pour un rien. « Tu pourrais me parler de ce que tu aimes, en dehors de vendre leurs premiers livres à des enfants. » Tu grimaças discrètement avant de reprendre : « Ou des garçons que tu as connu. Et ne me dis pas que je suis irrécupérable ou incroyable, je le sais déjà. » La vérité, c'est que tu avais besoin de savoir. Et de te faire du mal avec ça, une fois que Nova se serait confiée sur le sujet. C'était une sorte de lubie malsaine, mais tu aimais à savoir des choses qui pouvaient te blesser, et ne cesser d'y penser. Comme pour te rappeler à quel point tu étais pathétique et sombre. Tu glissas doucement l'une de tes mains jusqu'à la sienne, l'effleurant à peine du bout des doigts. « Je peux l'avoir ? » Mais parce qu'elle pouvait refuser et que tu trouvais toujours le moyen de te justifier, tu repris : « C'est toi qui m'y as habitué. »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptySam 2 Mar - 8:58




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« Je ne suis pas certain d'avoir tout compris, mais j'aime l'idée d'un changement. Parfois ces derniers sont mauvais mais, dans ma situation, je vois difficilement ce qui pourrait empirer. ». Dans une certaine mesure, il avait tout à fait raison. Les choses actuellement pourraient difficilement empirer, tout jouer pour vos ainés en votre faveur mais lors de cette annonce tu avais vu tes perspectives de libertés s’entraver doucement mais certainement avant que tu n’obtiennes une parole certaine de la part de ton paternel en échange de cet accord de mariage. Tu lèves les yeux au ciel en prenant conscience de l’aspect ridicule de la situation. Le seul point de consolation dans cette histoire était que tu étais en train de consolider un lien avec le jeune Carrow qui jusque-là n’avait essuyé que des négations en termes de lien avec autrui. Mais tout comme tu avais pu le mentionner quelques minutes auparavant, tu attendais le moment propice pour provoquer le changement tout comme le faisait une tour. Il reporte son visage vers le sommet du plafond et l’espace de quelques instants tu prends consciences que parfois le silence ne vous est à l’un comme à l’autre peu salutaire. Une gêne s’installe chez toi alors que d’ordinaire tu ne ressens pas se besoin alors tu lui demandes ce qui en ressort du contenu des caisses entassées au fond de la petite pièce. « Un peu tout et rien. Les manuels de Poudlard, des babioles sans importances, des trucs de farces et attrapes, mes vieilles robes de Serpentard, les affaires de ma grenouille et des bouquins pour améliorer ma magie. ». Tu arques un sourcil quelque peu surprise par la teneur de ses dires, tu ne pensais pas qu’il serait aussi franc avec toi, lui qui de coutume ne cesse de dépeindre son mécontentement. Tes prunelles se portent naturellement vers l’ensemble des boites en bois. Dès lors, une certaine nostalgie prend naissance à l’intérieur de tes pensées et de ton cœur. La période du collège magique était bien révolue mais tu ne pouvais t’empêcher de regretter cette époque. Contrairement à ton frère ainé tu avais rejoint les bancs des étudiants des élèves de Rowena Serdaigle. Au début cela avait beaucoup déçu tes géniteurs qui c’étaient empressés de moraliser à tout va cette direction et cette décision du choixpeau. Cependant ton attitude à la fois impassible et silencieuse avait fait la bascule pour donner de la satisfaction à ton père. Tu étais une élève assidue et ingénieuse jamais détourné de ses études, quand à tes résultats scolaires il traduisait parfaitement tout ton potentiel. En ce temps – et même encore aujourd’hui – tes plus fidèles compagnons demeuraient tes livres. Tu ne te déplaçais jamais sans eux, une habitude qui ne semble pas t’avoir quitté depuis. Ton paternel n’avait aucune inquiétude à se faire pour ton cas mais celui de son fils ainé était selon lui voué à l’échec. Tu remarques alors l’un des livres récent sur les sorts de métamorphose. Tu fronces les sourcils comprenant alors que Lyle n’avait toujours pas abandonné l’idée de poursuivre ses efforts. « Tu continues à vouloir te perfectionner en métamorphose on dirait. Si tu veux je pourrais t’aider ? ». Lui dis-tu en souriant doucement. Il fut un temps où tu lui avais proposé ton aide, mais cela n’avait duré qu’un temps. Un souvenir encore court mais seriez-vous capable cette fois de vous entendre comme en ce moment précis ? « Tu ne me parles pas beaucoup de toi, alors que tu me demandes de le faire. ». Son affirmation lui est légitime, tu ne vois en aucune manière pourquoi tu devrais te fâcher même si ce qui en le concernait Lyle aurait sans doute employé le contraire de ton comportement. « Tu pourrais me parler de ce que tu aimes, en dehors de vendre leurs premiers livres à des enfants. Ou des garçons que tu as connu. Et ne me dis pas que je suis irrécupérable ou incroyable, je le sais déjà.». De manière tout à fait instinctive tu ne peux empêcher un rictus amusé s’échapper de tes lèvres. Ses interrogations reflètent parfaitement son envie de savoir et sa maitrise de possessivité. Tu lui trouvais un air innocent et enfantin, une expression que tu aimerais voir plus souvent sur son visage car cela adoucissait ses traits. Alors que ton sourire mutin se fait entendre encore l’espace de quelques secondes, tu hausses les épaules de façon tout à fait décontractée. « Tu vas vite être déçu car je n’ai pas connu beaucoup de garçons la plupart sont des amis et dans le sens où tu le soupçonnes il n’y en a eu aucun. J’ai toujours été assez discrète sur le sujet, j’ai besoin du petit quelque chose … Disons pour les choses fonctionnent. ». Tu te confies à lui sans restriction car tu sais en ton for intérieur que tes paroles seront à l’abri avec Lyle. Tu n’as pas besoin de t’en assurer en bavardage pour en être certaine, tu le sais instinctivement voilà tout. Les histoires de cœur n’ont jamais été ta première intention, d’ailleurs n’y songeait même pas lorsque tu étais plus jeunes. Tes amitiés masculines étaient nombreuses – ce qui prouvait que l’amitié de parité était possible – mais les amoureux tu n’en avais eu aucun. Trop plongée dans tes études, bien trop concentré sur tes idées du moment et ton travail tu en oubliais parfois de profiter de la jouissance de la jeunesse comme tu le disais si souvent ton lien fraternel. Rapprochant un peu plus tes genoux contre toi, tu poursuis d’une vois communicative. « J’aime bien passé du temps avec mes amis, le quidditch également et la musique ce sont des passe-temps qui m’ont permis de m’évader un peu. ». Tu sens alors doucement et timidement le bout des doigts du jeune blond frôler les tiens. Derechef, ton regard se porte vers son visage. « Je peux l'avoir ? ». Quelque peu perdu l’espace d’une minute, tu compris bien évidement qu’il parlait effectivement de ta main qu’il avait envie de saisir. Une fois de plus, le dernier des Carrow avait l’art et la manière de surprendre. Tu acquiesce d’un petit signe de tête en guise de réponse alors qu’il semble vouloir trouver une justification à sa demande. « C'est toi qui m'y as habitué. ». Tu le considères avec un sourire qui t’es bien personnel avant de te rapprocher quelque peu pour que vos mains puissent se toucher. Une fois vos mains ensemble, tu prends conscience qu’en effet cette habitude entre vous était devenu tellement coutumière qu’elle t’avait manqué également. « Tu n’as pas à me demander mon autorisation pour ce genre de chose tu sais. C’est un geste naturel qui … enfin bref tu as compris. ». Déclares-tu en riant pour masquer encore cette gêne qui te taraude.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptySam 2 Mar - 13:54



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« Tu continues à vouloir te perfectionner en métamorphose, on dirait. Si tu veux, je pourrais t'aider ? » Ses lèvres s'étirent en un doux sourire, en une tentation délicieusement attirante. Tu songes alors que tu passerais volontiers de longs moments à admirer les traits fins de son visage, surtout si celui-ci est éclairé par un sourire. Tu laisses ton regard s'évader dans le ciel, car c'est plus facile ainsi. Les yeux de Nova ont le don de te déconcentrer, de te faire perdre le fil de tes pensées. Comme souvent, la jeune blonde a su mettre le doigt sur quelque chose. Malgré le fait que tu ais laissé, depuis plusieurs années déjà, derrière toi Poudlard, tu n'as pas arrêté pour autant de tenter de t'améliorer, encore et encore. Tu es un éternel insatisfait, et tu ne sais même pas si cette quête de pouvoir pourra un jour être comblée. Tu ne supportes pas d'être inférieur à tes aînés, de quelque manière que ce soit. Tu excellais dans plusieurs matières, cependant, tu n'étais pas très doué lorsqu'il s'agissait de faire corps avec ta baguette magique. Celle-ci semblait toujours vouloir te contrarier. Tu appréciais que Nova te propose son aide, tu avais l'impression qu'elle s'inquiétait pour toi, qu'elle voulait vraiment t'aider et qu'elle ne le proposait pas simplement par gentillesse. Mais tu n'étais pas certain d'en vouloir, de son aide, notamment car tu ne voulais pas qu'elle voit une partie de toi qui risquait de te mettre en position inférieure. Tu étais un peu macho, tu devais bien l'avouer, mais c'était un trait de caractère qui faisait parti de toi. « C'est gentil de te proposer, mais … je ne sais pas trop. Tu vas croire que je suis faible, après, et je préférerais que tu vois sous le meilleur jour possible. » Or, tu savais bien que les femmes n'étaient jamais très emballées par les hommes imparfaits. Du moins, c'était l'idée que tu te faisais. Tu étais un idéaliste et tu recherchais nombre de traits chez les personnes qui t'entouraient, faisant de toi un solitaire, puisque personne ne pouvait remplir tout les critères. C'était, de nouveau, une justification au vide social qui t'entourait. Tu ne voulais que le meilleur, et puisque personne ne pouvait y prétendre, tu préférais rester seul. En vérité, cela était beaucoup plus compliqué. Tu avais peur de l'attachement, tu craignais les liens. Tu avais souffert une fois et tu ne voulais plus revivre cette expérience. Jamais. Nova laisse un rire cristallin s'échapper de ses lèvres, alors qu'elle hausse les épaules, visiblement amusé par ta requête. Mais elle s'exécute, parce qu'assez étrangement, elle semble avoir confiance en toi. Et soudainement, tu te sens coupable parce que tu ne peux pas en faire autant. Tu voudrais lui rendre la pareille, vraiment. Cependant, pour le moment, tu t'en sens incapable. « Tu vas vite être déçu car je n'ai pas connu beaucoup de garçons, la plupart sont des amis et dans le sens où tu le soupçonnes, il n'y en a eu aucun. J'ai toujours été assez discrète sur le sujet, j'ai besoin du petit quelque chose … Disons pour que les choses fonctionnent. » Tu hochas la tête, tu comprenais parfaitement ce que Nova voulait dire. Les paroles de la jolie blonde tournait dans ta tête car, en vérité, tu pensais qu'elle avait connu beaucoup de garçons. Mais peut-être était-ce, comme souvent, un tour de ton esprit. En plus de la désagréable manie de te faire du mal, tu aimais aussi à t'inférioriser. Parfois, tu songeais que tu possédais un drôle d'esprit, peut-être même un esprit malade. Irrécupérable. « J'aime bien passer du temps avec mes amis, le Quidditch également et la musique, ce sont des passe-temps qui m'ont permis de m'évader un peu. » Tu fronças les sourcils. Tu aurais aimé, toi aussi, posséder des passe-temps, malheureusement, ce n'était pas le cas. A moins que l'obstination à tenter de devenir meilleur puisse être considéré comme un passe-temps. « Je suis loin d'être déçu, fis-tu avec un petit sourire en coin. C'est peut-être mesquin de ma part, mais je préfère ça, d'un certain côté. » Ta jalousie s'était terrée dans un minuscule coin de ta tête, satisfaite pour le moment, cependant, tu savais qu'elle n'était pas éteinte pour autant et qu'elle ne le serait probablement jamais. Tu n'arrivais pas à placer de l'espoir, ni de la confiance, dans les gens qui t'entouraient. Tu avais peur de le regretter, lorsque ces mêmes personnes te rejetteraient tes sentiments avoués en pleine figure. « Je n'ai jamais trouvé le quelque chose, moi non plus. Je commence même à croire que c'est une fable que l'on raconte aux enfants afin qu'ils puissent mieux voir, lorsqu'ils seront plus vieux, à quel point le monde autour de nous est cruel. » Tu poussas un soupir en fermant les yeux quelques instants. Parfois, tu songeais que rien ne te retenait dans ce monde, dans cette situation présente. Tu pourrais partir, t'envoler vers des destinations inconnues, recommencer à zéro autre part. Cependant, même si le décor changeait, tu resterais toujours le même. Et tu comprenais alors, dans ces moments là, que tu ne pouvais pas toujours rejeter la faute sur les autres. Il était en toi, le problème. Alors que ta main vient doucement frôler celle de Nova, celle-ci porte son regard en ta direction avant d'acquiescer doucement. Elle se rapproche de toi afin que tu puisses se saisir de sa main. Dès que tes doigts entrent en contact avec sa peau de velours, tu sens ton rythme cardiaque augmenter. Tu laisses doucement tes doigts courir sur l'intérieur de sa main, sur la naissance de son poignet, appréciant ce contact pourtant futile. « Tu n'as pas à me demander mon autorisation pour ce genre de choses, tu sais. C'est un geste naturel qui … enfin bref, tu as compris. » Un rire s'échappe de ses lèvres, cependant, tu n'es pas dupe et tu perçois la gêne qui se dégage de Nova à cet instant. Tu entrelaces prudemment tes doigts aux siens, tout en guettant une réaction de sa part. Ce n'est peut-être rien pour elle, mais c'est, encore une fois, pour toi, un pas de géant. Tu n'avais plus tenu la main de quelqu'un depuis Livia, sauf si les poignées de main comptaient. « C'est comme pour la confiance. Je le sais, mais je n'arrive pas à l'assimiler. Et puis, je préfère savoir que tu es d'accord plutôt que d'essuyer un refus. » Tu te demandas alors où le lien qui commençait seulement à naître entre vous allait bien pouvoir vous mener. « Et puis, tu peux ne pas en avoir envie. Je ne sais pas pour toi, mais ça signifie quelque chose pour moi, et je pourrais comprendre que tu ne veuilles pas que je te prenne la main, étant donné qu'à chaque fois que l'on s'est vu, je me suis montré exécrable. »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyDim 3 Mar - 2:16




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L’air autour de toi emporte avec lui une certaine candeur. Une candeur que tu aurais apprécié retrouver un peu plus longtemps chez la personnalité de Lyle. Ce dernier était doté d’une palette de traits de caractères aussi diversifiés que les sons que pouvait produire un instrument. Un détail qui en aurait certainement arrêté plus d’un, mais en ce qui te concernait tu trouvais cet éventail d’émotions assez motivant. Les efforts herculéens et les choix cornéliens étaient on ne peut plus de rigueur lorsqu’on parlait du jeune homme, cependant tu en avais déjà pris conscience lorsque vous étiez tous les deux encore des étudiants. A cette époque déjà, Lyle t’apparaissait comme un être éteint de toutes lumières possibles, seulement ses pupilles possédaient une telle intensité que tu ne pouvais te conformer à cette idée. D’un naturel calme et optimiste tu finissais toujours par entrevoir le meilleur chez chaque personne, car croire en quelqu’un c’est certainement le début du changement et de la confiance. La confiance était un sentiment qui semblait l’effrayer comme le serait un terrain inconnu, une métaphore quelque peu ridicule qui t’arracha un rire évasif. « C'est gentil de te proposer, mais … je ne sais pas trop. Tu vas croire que je suis faible, après, et je préférerais que tu vois sous le meilleur jour possible. ». Tu écarquilles les yeux face à cette réponse. Elle a le don de t’agacer et de te faire rire à la fois, c’était un rire nerveux. Se complaire dans le même registre de comportement, se contenter de faire comme s’il ne pouvait aucunement changer sans chercher la cohésion sociale. Peu friande des amitiés surfaites et hypocrites, tu comprenais très bien les réticences de Lyle à l’égard du rapprochement des liens amicaux, quand à son comportement arrogant presque misogyne tu n’avais soudainement plus vraiment envie de le cerner. Tu serres tes lèvres en une ligne mince et contrite tout en hochant lentement la tête afin de contenir la colère minime qui s’anime en toi. « Tu devrais penser autrement tu sais. Je t’ai vu sous des jours bien différents et je ne crois pas que celui-là sois le pire. Si tu veux réellement que je te vois sous jour meilleur tu devrais commencer par te mettre dans la tête que je préfère quand tu es toi-même. ». Tes mots avaient dépassés ta pensée, tant pis il devrait faire avec tout comme tu pouvais le faire d’ordinaire. Tu avais besoin de lui confier cette vérité car c’est par ce chemin là – qui peut se révéler peu facile – que commence la véritable confiance entre deux êtres. Tu étais patiente de nature mais et seul Merlin savaient le nombre de fois où tu en avais fait preuve avec le blond mais parfois tu commençais à douter. Afin d’opter pour un sujet plus banal, Lyle inverse les rôles comme pour satisfaire sa curiosité. Tu lui fais part alors de certaines de tes expériences en matière de garçon qui à défaut d’être bien rempli sont largement creuses. Une situation qui ne t’a jamais dérangé plus que cela et qui semble approuver la satisfaction du jeune homme. Le sourire le gagne implicitement alors que tu laisses tes yeux voguer dans le vide de la hauteur de la pièce. « Je suis loin d'être déçu. C'est peut-être mesquin de ma part, mais je préfère ça, d'un certain côté. ». Jalousie un jour jalousie toujours ? Tu grimaces pour toi-même. Pour autant une part de ta raison a toujours cette envie d’apprivoiser chacune des facettes de sa personnalité pour l’adoucir et le faire entrer dans le monde qui est le tien. Celui de la sociabilité et de la croyance en soi car en dépit de toutes les négations que vous aviez pu vivre l’un et l’autre, tu continuais à nourrir pour lui la confiance dont il n’était pas capable. Tu préfères dès lors garder le silence et donc ne pas relever. « Je n'ai jamais trouvé le quelque chose, moi non plus. Je commence même à croire que c'est une fable que l'on raconte aux enfants afin qu'ils puissent mieux voir, lorsqu'ils seront plus vieux, à quel point le monde autour de nous est cruel. ». Une réplique à double sens. Soit l’on voyait le monde d’une œillade obscur et terne en pensant que toute fatalité est mauvaise à prendre ; soit l’on prend conscience que toute patience n’est dû qu’au hasard et que donc tout arrive à qui sait attendre. Le soupire du Carrow te tire de cette réflexion, et tu en profites pour te rapprocher afin que vos mains se trouvent d’une manière timide quand bien même ce geste n’était pas le premier. Vous aviez pris cette habitude dont tu étais à l’origine sans t’en rendre vraiment compte, mais avoir le contact de sa peau contre la tienne te procurer une sensation légèrement troublante. Comme si tu étais entière. Il joue de caresses simples en remontant vers ton poignet s’attendant certainement à une quelconque réaction de ta part, mais la seule que tu lui accordes c’est une expression calme. Il finit par croiser vos doigts ensemble comme s’ils ne formaient plus qu’un. « C'est comme pour la confiance. Je le sais, mais je n'arrive pas à l'assimiler. Et puis, je préfère savoir que tu es d'accord plutôt que d'essuyer un refus. ». Tu poses maladroitement ta tête sur tes genoux alors qu’il se montre sous un nouveau jour. Lequel exactement ? Tu ne sais plus car tu ne comptes plus, tu as perdu le fil depuis le temps. Plusieurs interrogations tourbillonnent dans ton esprit mais tu les chasses à coup de vent rapide lorsque la voix de ton interlocuteur poursuit. « Et puis, tu peux ne pas en avoir envie. Je ne sais pas pour toi, mais ça signifie quelque chose pour moi, et je pourrais comprendre que tu ne veuilles pas que je te prenne la main, étant donné qu'à chaque fois que l'on s'est vu, je me suis montré exécrable. ». Une partie de lui se veut prévenant et attentionné, soucieuse et prudente afin de ne pas réitérer les mêmes erreurs deux fois de suite. A l’entendre, il demeurait un parfait novice en matière de relation humaine mais c’était une réalité. Après tout il te l’avait confié lui-même et encore une fois aujourd’hui. Tout était nouveau pour lui, et cette facette le rendait adorable mais tu préfères garder sous scellé cette réplique pour ta conscience. Les paupières closes, tu esquisses un sourire en coin – rien de moqueur – et nostalgique. « La confiance dans ton cas elle s’apprivoise, ce n’est pas le genre de chose qui parait aussi évidente. C’est vrai que la plupart du temps lorsqu’on se voit ce n’est pas toujours gagné, mais on arrive quand même trouver un terrain d’entente. ». Tu nageais actuellement dans une marre de Bertie Crochues à la saveur peu salutaire, et une potion de Felix Felicis aurait été le meilleur des remèdes. Tu voulais lui faire partager ton ressenti mais visiblement ça ne voulait pas se passer comme ça de ton coté ce soir. La fatigue peut être ou alors tout simplement l’anxiété ? Lyle attendait de toi des choses que tu ignorais toi-même. « Et on peut savoir ce que ça signifie pour toi ? C’est vrai que tu es imprévisible et que tu pars vite dans les retranchements les plus fatalistes mais ça ne va pas dire pour autant que je prendrai forcément la fuite. Tu penses toujours au pire en pensant mieux te blesser avec les mots et le comportement des autres, désolé mais tu ne trouveras pas cela en restant avec moi. ». Dis-tu en plantant ton regard dans l’océan coloré de ses pupilles qui une fois de plus te déstabilisent. Tu ne flanches aucunement alors que tu ne songes qu’à une chose te noyer dans ses prunelles d’une couleur apaisante. « Tu as des yeux bien particuliers tu sais. ». Murmures-tu dans un soupire alors que tes yeux se perdent dans le regard de Lyle.
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyDim 3 Mar - 6:30



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Tu as appris à déchiffrer les expressions de Nova et tu sais qu'en cet instant, elle tente de contenir la colère qui vient de naître en elle. Tu n'avais pas l'impression d'avoir fait un faux pas, mais visiblement, tu t'étais trompé. Ses lèvres se serrent une ligne mince alors qu'elle hoche la tête. Tu ne voulais pas la blesser, ou la vexer, en avouant que tu préférais qu'elle ne te voit pas sous, ce que tu considérais, comme un mauvais jour. Tu voulais qu'elle ne voit que le meilleur en toi, que ce que tu jugeais comme appréciable par la gente féminine alors qu'en réalité, tu n'en savais rien. Tu connaissais bien trop peu les femmes. « Tu devrais penser autrement, tu sais. Je t'ai vu sous des jours bien différents et je ne crois pas que celui-là soit le pire. » Tu fronças les sourcils, légèrement renfrogné. Pour toi, rien ne pouvait être pire que la médiocrité, même pas ta jalousie malsaine ou ta capacité à t'agacer en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. Les femmes étaient vraiment étranges. « Si tu veux réellement que je te vois sous ton meilleur jour, tu devrais commencer par te mettre dans la tête que je préfère quand tu es toi-même. » Tu soupiras. Tu ne savais même pas qui tu étais. Tu connaissais certaines facettes de ta personnalité, c'était certain, cependant, tu étais loin de toutes les avoir domptées. Certaines réactions que tu pouvais avoir te prenaient encore pas surprise. Et pourtant, c'était bien ce que Nova te demandait. Être toi-même. « Et si être moi-même, c'était aussi avoir mes moments comme … comme dans le Chemin de Traverse ? » Tu savais que tu possédais une part sombre, tortueuse, mauvaise. Elle était toujours là, tapie dans l'ombre, prête à surgir à la moindre contrariété. Ces dernières années, tu l'avais laissé t'envahir sans même tenter de résister, comme si l'ombre était tout ce que tu avais, l'endroit qui t'était destiné. Tu n'étais pas optimiste, c'était certain et tu savais que tu ne pouvais pas fondamentalement changer, malgré toute la bonne volonté du monde. Mais pour Nova, tu pouvais consentir à quelques efforts. Retenir les paroles acides qui menaçaient de s'échapper de tes lèvres, garder pour toi les remarques sarcastiques, ne pas critiquer les choses qu'elle aimait à tout va. Soudain, ses lèvres s'étirent en un petit sourire, signe que son humeur s'est apaisée. « La confiance, dans ton cas, elle s'apprivoise, ce n'est pas le genre de chose qui paraît évidente. » Tu hochas la tête. Ta confiance était comme une proie insaisissable, qui avait découragé plus d'une personne. Tu savais que Nova était une personne patiente, mais combien de temps pourrait-elle l'être, en attendant que tu daignes finalement lui accorder cette précieuse confiance ? « C'est vrai que la plupart du temps, lorsqu'on se voit, ce n'est pas toujours gagné, mais on arrive quand même un trouver un terrain d'entente. » Tu grimaças silencieusement. Ce n'était pas vraiment l'impression que tu avais. Tu pensais surtout que vous finissiez légèrement en froid, la plupart du temps et tu ne te sentais pas du tout sur un terrain d'entente. Tu avais plutôt l'impression d'avoir perdu, de ne pas être arrivé à te maîtriser, à conquérir la douce Nova. Ton plus gros défaut était sûrement ton impatience. Tu voulais tout, tout de suite. Malheureusement, les liens humains ne fonctionnaient pas ainsi et tu ne pouvais pas exiger de la jeune Avery une dévotion complète en seulement quelques rencontres. « Et on peut savoir ce que ça signifie pour toi ? C'est vrai que tu es imprévisible et que tu pars vite dans les retranchements les plus fatalistes, mais ça ne veut pas dire pour autant que je prendrais forcément la fuite. » Tu fermes les yeux quelques instants. Tu t'étais montré doux, attentionné et tendre envers Livia, et elle était partie. C'était pour cela que tu te montrais rude, car tu avais compris une chose. Les femmes finissaient toujours par partir, par te quitter. Du moins, c'était ce que tu pensais. Et c'était, dès lors, plus facile d'agir comme un parfait imbécile. « Tu penses toujours au pire en pensant mieux te blesser avec les mots et le comportement des autres, désolé mais tu ne trouveras pas cela en restant avec moi. » Ses yeux viennent s'implanter dans les tiens et tu arrives à oublier, pendant quelques instants, les sombres pensées qui t'habitent. Les yeux couleur noisette de Nova semblent avoir le même effet sur toi que les étoiles. En plus accessible. « Je ne sais pas trop, mais c'est important. Je ne suis pas un de ces garçons lassé par trop d'étreintes avec différentes filles. Ca veut dire que je t'aime bien, même si parfois tu veux me tenir tête et que ça, je déteste. » Depuis quand arrivais-tu à t'exprimer avec autant d'aisance, et sur un ton si léger ? Tu ne te reconnaissais même plus, toi l'être de glace. Et cette pense te déstabilisa un instant, si bien que tu ne pus t'empêcher de reprendre, sur un ton de défi : « Je suis certain que j'arriverais à me blesser avec certaines de tes paroles. Je l'ai déjà fait. J'ai une âme étrange, légèrement malade, ne l'oublie pas. » Là, dans le dénigrement, tu te reconnaissais plus. Car même si la plupart des gens te voyait comme un garçon empli d'assurance et sûr toi, tu étais loin de l'être. Tu doutais de ta personne et tu ne faisais pas vraiment d'efforts pour y remédier. Au contraire même, tu te complaisais à t'autodétruire. Ses yeux sont toujours fixés dans les tiens, et tu aimerais t'y noyer. Tu as l'impression qu'ils transpercent ton âme, qu'ils savent lire à travers les signes contraires que tu envoies. Et cela réchauffe un petit peu ton cœur endurci par tant d'épreuves. « Tu as des yeux bien particuliers, tu sais. » Sa voix s'est faite soupire. Un immense sourire étire alors tes lèvres. Un sourire niais, qui plus est, cependant, tu serais bien incapable de le faire disparaître de son visage. « Tu les aimes ? Est-ce que c'est ce que tu préfères chez moi, mes yeux ? » C'était étrange, et légèrement décevant, à bien y réfléchir, que ce soit, parmi tout, tes yeux que la jolie blonde préfère. Cependant, tu n'y pensais pas vraiment, à ce moment précis. Tu aurais bien le temps de remuer ces sombres pensées plus tard. « Est-ce que ça signifie que je pourrais t'amadouer avec ? Demandes-tu sur un ton taquin. » Tu laissas quelques secondes s'écouler, durant lesquelles ton excitation se calma légèrement. « Je ne pensais pas qu'ils étaient si exceptionnels. Les tiens aussi sont très beau, tu sais. J'aime bien les regarder, même si j'ai l'impression qu'ils arrivent directement à voir dans mon cœur, ce qui me déplaît un peu plus. »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyLun 4 Mar - 3:51




you're the only one who really knew me at all
but to wait for you, well that's all i can do and that's what i've got to face.
« Et si être moi-même, c'était aussi avoir mes moments comme … comme dans le Chemin de Traverse ? ». Accomplir l’acceptation de soi, c’était peut-être aussi passer par des épreuves dont on n’a aucunement idée. Parfois les sentiments que l’on éprouve au tout départ murissent vers un chemin où l’existence demeurait jusque-là encore insoupçonnée. L’avis que tu avais de Lyle n’avait rien strictement rien avoir avec le reflet de l’adolescent qu’il avait pu être dans l’antérieur. Non. Il était beaucoup plus tourmenté que dans tes souvenirs, des souvenirs où tu pouvais lire en lui une sorte de nostalgie qu’il aurait aimé apprendre à se défaire tout seul. Aujourd’hui, tu avais l’impression qu’il avait besoin de ton aide pour en venir à bout doucement mais certainement. Tout voir en noirceur ne lui viendrait aucunement en aide, et s’affubler de meurtrissures ne ferait que rendre ces dernières encore plus douloureuses, plus cuisantes. Les moindres efforts dont il avait preuve avait été pour toi comme pour te témoigner de l’importance qu’il concevait pour ta personne. Sa jalousie, sa possessivité et son arrogance transpirait une certaine protection mais également qu’il ne pouvait te partager avec d’autres. Ce comportement t’agacer pour la simple et bonne raison que personne n’a le droit de brimer ta liberté aussi maigre soit elle. Mais l’un comme l’autre, vous connaissiez le poids et l’impact de votre famille sur votre vie. Un cycle qui devrait vous appartenir une fois que les prémices de l’envol se font sentir. Seulement à défaut de vouloir prendre le large dans des conditions louables, vous étiez partis bien plus tôt que prévu. « Alors on trouverait un moyen de canaliser ce véritable toi, même si dans le fond je suis certaine qu’il y a bien plus que ça. ». Tu lui communiques une douceur dont tu fais preuve au quotidien, surtout avec les gens que tu affectionnes tout particulièrement. Tes doigts commencent à se réchauffer au contact de la peau du jeune homme et tu caresses doucement du pouce le revers de sa main. « Je ne sais pas trop, mais c'est important. Je ne suis pas un de ces garçons lassé par trop d'étreintes avec différentes filles. Ca veut dire que je t'aime bien, même si parfois tu veux me tenir tête et que ça, je déteste. ». Un rire amusé et cristallin ricoche comme un écho au sein de la petite pièce salutaire à l’âme de cet ange rigolard on ne peut plus complexe que les énigmes de tes ouvrages portant sur les runes. « Voit plutôt ça comme une marque de reconnaissance entre nous. Je des opinions que j’affirme ça fait partie de mon caractère par nature, mais si je te tiens autant tête c’est parce que je tiens à toi, c’est tout. Ce n’est pas toujours pour te faire défaut. ». Ta voix est posée et sereine. Tu es contente de pouvoir dialoguer avec lui à propos de tout et de rien à la fois. Des paroles concrètes ou bien abstraites, votre échange était calme. « Je suis certain que j'arriverais à me blesser avec certaines de tes paroles. Je l'ai déjà fait. J'ai une âme étrange, légèrement malade, ne l'oublie pas. ». Lorsque tu chassais l’une des facettes du sorcier, une autre – celle d’origine – revenait immédiatement au galop. Lyle était comme enchainé aux ombres de ses obscures pensées. Une appréciation malsaine à l’autodestruction. A force de temps – dans cette mesure – il ne parviendrait à ne plus faire la différence entre lumière et noirceur comme le serait le mal du bien. « Ne sous-estime jamais la teneur véridique des mots et encore moins leurs sens, tu pourrais être surpris. Une âme néanmoins qui sait captiver l’attention n’est pas forcément mauvaise. ». Affirmes-tu d’un ton un peu plus sérieux et concerné. Tu avais une certaine expérience sur le sujet, mais tu sais que par acquis de conscience tu te devais de rétorquer à ses paroles que tu trouvais bien trop simple pour fuir cette adversité dans laquelle il semble évité l’ouverture. Toujours allongé Lyle ne quitte pas ton regard que tu accuse d’une force implicite, tu le contraindrais presque à t’observer seulement ce sont l’intensité de ses prunelles qui te murmure dans tes pensées imaginaires de ne pas fléchir, de maintenir le cap. Ses pupilles d’un vert azuréen te transpercent, t’embrassent en silence pour t’entrainer vers l’essence même de son être d’origine. Tu lui souffles alors dans un chuchotement peu audible combien ses yeux sont particuliers. Un sourire étire les lèvres du maitre des lieux, vos mains toujours accrochées l’une à l’autre. « Tu les aimes ? Est-ce que c'est ce que tu préfères chez moi, mes yeux ? Est-ce que ça signifie que je pourrais t'amadouer avec ? ». Son ton suavement joueur donne accent ironiquement à la situation laissant Lyle redevenir le fil conducteur de votre discussion. A cette réponse tu lui offres un sourire légèrement mutin, ton regard ne dérivant absolument pas du sien. « Ils seraient capables de m’amadouer dans une certaine mesure, mais pour te répondre c’est l’une des choses que j’aime chez toi, oui. ». Un silence s’impose emportant avec lui la tension qui venait tout juste de naitre entre vous. Seuls vos yeux se toisent. Vous vous dévisagez comme le ferait deux prédateurs attendant l’instant propice, mais tu es soulagé lorsque Lyle rompt cette pesanteur moins électrique. « Je ne pensais pas qu'ils étaient si exceptionnels. Les tiens aussi sont très beau, tu sais. J'aime bien les regarder, même si j'ai l'impression qu'ils arrivent directement à voir dans mon cœur, ce qui me déplaît un peu plus. ». Tu secoues négligemment la tête afin de chasser ce compliment de ton esprit, car tu n’as jamais réellement entendu de compliments sur ce détail de ta personne alors tu préfères la balayer plus rapidement. Ta main serre une fois la main de Lyle comme pour le remercier de ses paroles et alors tu te rapproches un peu plus de lui pour lui glisser à l’oreille. « C’est parce que mes yeux voient exactement ce que tu es l’intérieur. C’est ce qui me permet de croire en toi et de penser qu’au final il y a tout un tas de raisons susceptibles pour nous faire avancer. ». Tu restes un petit moment proche de son oreille mais tu finis par te redresser en lui accordant une expression confiance et tranquille. Ton cœur palpite rapidement comme le serait le son d’un tambour.
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Lyle Carrow
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyLun 4 Mar - 10:17



and the kindest of kisses
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Tu ne regrettes pas un instant d'avoir dévoilé à Nova ton endroit secret, ta tanière. Il était vrai qu'au début, tu t'étais montré méfiant, comme toujours, mais la jeune blonde avait rapidement su y mettre un terme. Elle s'était montrée douce et attentive, loin de la Nova qui avait haussé le ton, quelques jours auparavant. Tout se passait mieux, lorsque vous n'étiez plus que tout les deux, loin de la pression de vos familles, des regards avides des gens. Tu te sentais plus à l'aise, plus à même de parler avec elle, de t'ouvrir. Cette petite pièce t'apportait comme un sentiment de sécurité et c'était ce dont tu avais désespérément besoin pour pouvoir ne serait-ce que tenter, d'être toi-même. « Alors on trouverait un moyen de canaliser ce véritable toi, même si dans le fond je suis certaine qu'il y a bien plus que ça. » Tu sens son pouce caresser le dessus de ta main et tu te figes, l'espace de quelques instants. Parce que tu as toujours craint les contacts, parce que tu n'aimes pas l'imprévu et ne pas contrôler les choses. Tu fermes les yeux pendant quelques secondes en essayant de chasser ces réactions négatives qui étaient plus que naturelles chez toi. Tu ne dégageas pas ta main et tu te renfrognas pas dans une attitude sombre, signe que les choses étaient en train de changer. Tu t'étais adouci, avec la présence de la jeune Avery et surtout, tu ne voulais pas lui causer de mal. C'était bien la dernière chose au monde que tu souhaitais. Tu avais développé un immense instinct protecteur, envers la jolie blonde, et tu te maudirais jusqu'à la fin de tes jours si tu devais lui causer de la peine. Soudain, un rire amusé s'échappe de ses lèvres, te tirant de tes sombres pensées. Tu avais l'impression que Nova était semblable à un rayon de soleil qui voulait te tirer de l'abysse dans lequel tu t'enfonçais un peu plus chaque jours. Et ce que tu craignais, plus que tout, c'était de voir ce rayon de soleil t'échapper, parce que tu te montrais trop lâche, trop rude ou trop réservé. En très peu de temps, Nova avait su prendre une grande place dans ton existence, même si elle l'ignorait sans doute. « Voit plutôt ça comme une marque de reconnaissance entre nous. J'ai des opinions que j'affirme, ça fait parti de mon caractère par nature, mais si je te tiens autant tête c'est pas parce que je tiens à toi, c'est tout. Ce n'est pas toujours pour te faire défaut. » De nouveau, un sourire idiot barre ton visage. Bien entendu, tu n'étais pas vraiment convaincu par le fait que te tenir tête soit une preuve d'affection, mais à ce moment précis, tu t'en fichais pas mal. Elle tenait à toi. Ton cœur était sur le point d'exploser, tu pouvais le sentir. Les battements de ton cœur s'étaient accru à un rythme fou. Tu te réjouissais de cet instant d'allégresse, cependant, ton sombre esprit te ramena bien vite à la réalité. Elle tenait à toi, mais jusqu'à quel point ? Comme un frère, un précieux ami ? Et puis, une fois le pas de cette porte passé, tu craignais que cette petite bulle dans laquelle vous vous trouviez se brise. Et te laisse comme abandonné, déçu et en miettes. « Ne sous-estime jamais la teneur véridique des mots et encore moins leur sens, tu pourrais être surpris. Une âme néanmoins qui sait captiver l'attention n'est pas forcément mauvaise. » Et encore une fois, tu as l'impression de pouvoir sentir des papillons voleter dans ton ventre alors que ton cœur se serre douloureusement. Mais de façon totalement mauvaise. Il se serrait aussi … d'émotions ? Etait-ce bien possible, toi qui avais toujours prétendu que ton cœur était un champ glacial ? Nova te changeait, c'était certain. Mais tu avais également l'impression qu'elle te rendait vulnérable, en un certain sens. Parce que tu commençais à t'ouvrir, à devenir plus proche d'elle. Ses lèvres s'étirent en un sourire mutin, alors que vos yeux sont toujours rivés les uns dans les autres. Tu ne cesses d'admirer ses prunelles brunes, comme si c'était la première et la dernière fois que tu pouvais te laisser aller à leur contemplation. « Ils seraient capables de m'amadouer dans une certaine mesure, mais pour te répondre, c'est l'une des choses que j'aime chez toi, oui. » Encore une fois le bonheur se répand rapidement dans tes veines, te laissant dans un état presque second. Nova te procure des sensations qui t'étaient encore inconnus, jusque-là. De la douceur, une sorte de complexité, de la patience et de la compréhension. Tout ce que tu avais toujours ardemment désiré. « Merci Nova, vraiment. Je ne saurais pas te dire à quel point, je crois que je suis encore incapable de l'exprimer. Tu m'as dis tellement de choses que je n'aurais jamais cru entendre … alors, juste merci. » Tu avais envie de te protéger, à ce moment précis, d'ériger des milliers de barrières supplémentaires autour de ton cœur. Parce que tu t'étais légèrement ouvert et que tu avais peur. Peur de sa réaction. Du bout des doigts, tu effleuras l'une de ses joues, pendant quelques secondes, à peine, avant de darder ton regard sur la voûte céleste, comme pour masque ta gêne. Sa petite main serre la tienne, comme pour te remercier d'un compliment que tu juges parfaitement légitime. Et d'ailleurs, tu étais étonné que Nova semble surprise. Tu la mettais sur un tel piédestal, tu avais tendance à oublier que tout le monde ne voyait pas la jeune blonde avec les mêmes yeux que toi. Ses lèvres se rapprochent un peu de ton oreille, alors qu'elle te murmure : « C'est parce que mes yeux voient exactement ce que tu es à l'intérieur. C'est ce qui me permet de croire en toi et de penser qu'au final, il y a tout un tas de raisons susceptibles de nous faire avancer. » Ses traits sont animés d'une expression douce, cette même expression que tu aimes tant. Tu te redresses en position assise à tour, croisant tes longues jambes. « J'ai une si mauvaise image de moi-même que j'ai du mal à assimiler le fait que tu puisses voir quelque chose qui te plaise. » Tu laisses échapper un petit rire amer, en songeant que, de nouveau, tu viens de faire un pas arrière. « Je n'ai pas l'habitude non plus que l'on croit en moi. Ca fait beaucoup de changements, tout ça. » Tu fais doucement glisser ton regard du toit vers son visage, esquissant un petit sourire lorsque vos yeux se croisèrent de nouveau. « Je me sens coupable parce que je ne pourrais jamais rien t'apporter, alors que tu fais énormément pour moi. Je sais que tu n'aimes pas entendre ça mais tu es si … parfaite pour moi, fais-tu dans un souffle en détournant de nouveau les yeux. » Tu n'oses pas la regarder car, par-dessus ses paroles, c'est son regard que tu crains le plus. Et surtout, ce que tu pourrais y lire. « Et parfois, je me sens aussi coupable parce que je me fais l'impression d'être égoïste. Comme lorsque tu t'es penché vers moi, j'avais envie de te serrer contre moi, mais je suis également lâche, et j'espérais que tu le ferais pour moi. Et j'ai été à deux doigts d'être … agacé et vexé, alors que c'était de ma faute. Je crois que je suis irrécupérable. » Mais tu voulais changer, pour Nova. Pour son bien. Tu ne pouvais pas te permettre de jouer au pauvre petit animal, si bien que tu repris, d'un ton un peu plus ferme : « Je ne crois pas pouvoir changer le Lyle public, lorsqu'il y a trop de monde autour de nous. Mais je vais essayer d'améliorer le Lyle que je suis, lorsque nous ne sommes que tout les deux. »
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Nova Avery
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyMar 5 Mar - 2:05




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but to wait for you, well that's all i can do and that's what i've got to face.
Ses yeux étaient un océan d’intensité, un reflet miroir de la personne qu’il devrait être à l’heure actuelle si jamais il n’avait pas été tant éprouvé par le passé. Sa confiance en avait été ébranlée à tel point qu’il ne cessait de vivre dans un reclus d’ombres et de mauvaises appréciations de lui-même. Son enfance n’y était pas étrange non plus, elle avait fait son lot de conséquences également. La seule manière qu’il avait trouvé pour se protéger avait été d’ériger une muraille de fer tout autour de lui jusqu’à y enfermé son cœur. Seulement sa cuirasse présentait de nombreuses fissures, des fissures qui ne faisaient qu’accentuer son déni intérieur et son aspect rigide. « Merci Nova, vraiment. Je ne saurais pas te dire à quel point, je crois que je suis encore incapable de l'exprimer. Tu m'as dis tellement de choses que je n'aurais jamais cru entendre … alors, juste merci. ». Il venait de te dire des paroles empreint de gentillesse et de remerciement mais tu n’attendais pas ça de sa part. Juste qu’il prenne confiance en ses véritables valeurs qui lui étaient toutes bien propres et personnelles. Ses mots tu les pensais sincèrement comme tout ce que tu avais pu lui dire auparavant. Et même si tu sais que la confiance – en particulier la sienne s’apprivoise – est minime, ton cœur t’intime qu’avec du temps et de la patience Lyle parviendra à recouvrer ce sentiment manquant. Le bout de ses doigts viennent toucher d’un frôlement l’une de tes joues, juste avant qu’il ne reporte son intention sur le dôme où seule la présence des étoiles est témoin de votre discussion. « Tu n’as pas à me remercier je les pense sincèrement c’est tout. Mais je pense aussi que tu avais besoin de les entendre, c’est important que tu le saches. ». Tu lui accordes alors encore ce sourire qui fait de toi le contraste naturel de ta famille. Dans ton sourire aucun faux-semblants n’a sa place, il retrace la plupart du temps ce que tu penses et ce que tu ressens. Lire en toi comme dans un livre ouvrir est pourtant très complexe mais avec Lyle les choses semblent plus limpides et moins difficiles. Vos prunelles se toisent toujours comme le sont vos mains encore entrelacées. Tu t’interroges sur l’étendue réelle de votre lien à tous les deux, et ta curiosité te pousse à imaginer les pensées qui parcourent l’esprit de ton interlocuteur à ce moment précis et pas à un autre moment. Les murmures que tu lui glisses à l’oreille ont accélérés malgré ton contrôle les mouvements de ton cœur. Ces battements tambourinent dans ta poitrine comme le ferait un sort de contrition du corps, et pour en chasser la sensation tu fais dériver ton regard vers le tapis sur lequel vous êtes installés. Lyle se redresse alors en position facile, vos regards se trouvant cette fois ci à égale distance l’un de l’autre. « J'ai une si mauvaise image de moi-même que j'ai du mal à assimiler le fait que tu puisses voir quelque chose qui te plaise. ». Son ton amer le traduit sa réticence à la croyance de tes dires, comme si il préférait de loin retrouver cette noirceur qui l’embaume tel un cocon. Pourtant c’est vrai, il y a tout un tas de détails que tu apprécies chez lui. « Je n'ai pas l'habitude non plus que l'on croit en moi. Ca fait beaucoup de changements, tout ça. ». Tu grimaces légèrement alors que ces yeux se reposent sur ton visage. Tu as peut-être été un brin trop vite. Tu sais pertinemment que le jeune homme à des retranchements à vouloir se livrer à autrui et que s’il le fait c’est sans doute parce que tu le lui demande. Un sourire commun étire vos bouches en un mouvement synchronisé, te faisait ainsi presque oublier tes pensées coupables. « Je me sens coupable parce que je ne pourrais jamais rien t'apporter, alors que tu fais énormément pour moi. Je sais que tu n'aimes pas entendre ça mais tu es si … parfaite pour moi. ». Des pensées douteuses, tu vires à la timidité de ses compliments énoncés dans sa tirade. Tu n’as jamais été un être impétueux, ou encore narcissique. L’avis que tu peux avoir sur toi n’a strictement rien de valeureux, tu sais que tu vaux en mal comme en bien seulement la perfection n’a pour toi aucune forme, aucun titre propre. Tes joues s’empourprent de telle manière que tu en ressens la chaleur s’exposer sur ta peau. « Et parfois, je me sens aussi coupable parce que je me fais l'impression d'être égoïste. Comme lorsque tu t'es penché vers moi, j'avais envie de te serrer contre moi, mais je suis également lâche, et j'espérais que tu le ferais pour moi. Et j'ai été à deux doigts d'être … agacé et vexé, alors que c'était de ma faute. Je crois que je suis irrécupérable. ». Derechef, tu relèves le visage vers le regard de Lyle. Ce dernier vient de laisser libre cours à son envie intérieure sans y faire intervenir sa raison, celle qui ne cesse de gouverner tous les faits et gestes ou encore régir tout ce qui va se dérouler autour de lui. Il se livre à toi d’une manière que tu ne t’attendais pas réellement, tu pensais qu’il ne le ferait guère dans l’immédiat car il te l’avait dit d’une manière presque irrévocable. Un maelstrom de sentiments envahit ta conscience, occultant presque le maniement de tes actions. Tes pupilles fixent ses yeux pour lesquels tu laisserais ta rationalité te déserter. Tu te rends compte alors que dans le fond vous aviez désirés les mêmes choses, mais vous ne saviez pas comment l’exprimer d’une part car tu ne voulais pas le brusquer et d’autre part parce qu’il craignait ta réaction. Tu souris d’un air lointain et franc, avant de répondre. « Ne te sens pas coupable, tu m’apportes des choses détrompes toi. Et contrairement à ce que tu peux en penser je ne suis pas parfaite mais … tu n’es pas non plus irrécupérable … ». Tu le couves d’un regard calme et prudent avant de le prendre dans tes bras tout en prenant soin de pas lâcher ces deux mains qui vous lient comme une seule et même entité. Ton menton se dépose naturellement sur son épaule, tes paupières se ferment. « … tu n’es pas irrécupérable si c’est moi qui te récupère. ». Ton timbre de voix est à peine audible mais tu sais avec certitude que Lyle aura eu le temps de l’entendre. « Je ne crois pas pouvoir changer le Lyle public, lorsqu'il y a trop de monde autour de nous. Mais je vais essayer d'améliorer le Lyle que je suis, lorsque nous ne sommes que tout les deux. ». T’affirme-t-il avec un sérieux qui confirme sa volonté de vouloir changer. Tu ne lui demandais pas de changer la personne qu’il était juste qu’il te fasse davantage confiance à toi ou rien que pour lui-même. Une requête compliqué mais comme tu le lui avais confié auparavant tu l’apprivoiserais. Tu esquisses un sourire posé bien qu’amusé face à la teneur de ses paroles avant de poursuivre. « Tu viens de le faire tu sais juste à l’instant. Je sais que cela te parait beaucoup mais si jamais tu as une crainte ou un souci fait le moi savoir … je ferais en sorte de rendre les choses plus faciles. ».
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyMer 6 Mar - 8:56



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BREAK THE HARDEST OF HEARTS.
Nova t'apparaît souvent comme une flamme au beau milieu de l'obscurité, venue donner un sens au cercle vicieux qu'est devenu ta vie. T'enfermer dans la solitude pour te protéger, te forger une carapace mauvaise, regretter cette solitude, éloigner les quelques personnes qui s'intéressent à toi à cause de cette même carapace. Et recommencer, encore et encore, telle une habitude bien rodée, dans le seul et unique but de t'auto-détruire, de te faire du mal parce que c'était tout ce que tu savais faire. « Tu n'as pas à me remercier, je les pense sincèrement, c'est tout. Mais je pense aussi que tu avais besoin de les entendre, c'est important que tu le saches. » Un sourire doux, confiant et rayonnant s'étire alors sur ses lèvres, lui donnant l'air plus parfaite que jamais, malgré ce qu'elle pouvait penser. Elle était si tendre et si bonne, envers toi. Tu savais, au plus profond de toi, que tu ne pourras jamais l'en remercier assez. Elle arrivait à te tirer, petit à petit, de la détresse dans laquelle tu étais plongé depuis si longtemps. Et, en réalité, c'était précisément ce que tu avais attendu d'elle, au bout de quelques rencontres seulement. Tu avais tant de responsabilité sur ses épaules, d'espoirs en sa personne, que tu t'attendais presque déjà à être déçu, un jour ou l'autre. Tu savais qu'elle ne te ferait jamais de mal consciencieusement, mais le problème était que tu étais une âme fragile, facilement mise à mal et heurtée. Ses joues s'empourprent, preuve de la gêne que tu provoques chez elle, avec l'idée que tu t'es fais de la jeune blonde. Cependant, tu es persuadé que beaucoup d'autres partagent ton point de vue sur la cadette Avery. Tu retrouves des airs de perfection partout chez elle, autant dans son physique que dans son esprit. Encore une fois, les coins de ses lèvres s'étirent en un doux sourire. Et soudain, tu réalises. C'est toi qui provoques ça chez elle. Tu arrives à la toucher, à lui faire plaisir et même à la faire rougir. Et si ça, ce n'est pas un signe, alors rien ne pourra jamais l'être. L'idée que, peut-être, finalement, la jeune Nova tient à toi commence à s'insinuer dans ton esprit. Cependant, pour le moment, elle est bien trop faible pour arriver à se faire entendre dans le tumulte qu'est actuellement ton esprit. Cette soirée défit, définitivement, tout les plans que tu avais pu faire. Elle est extraordinaire, même. L'esprit de Nova caressait avec tendresse le tient, et vos mains entrelacées faisaient battre ton cœur à un rythme dément. « Ne te sens pas coupable, tu m'apportes des choses, détrompes-toi. » Tu fronças les sourcils, toujours pas convaincu. Tu avais une si mauvaise image de toi … Tu savais que cela pouvait être agaçant, cette fâcheuse manie que tu avais à toujours te rabaisser, et tu te gardas bien de répondre, attentant avec patience la suite de sa phrase. « Et contrairement à ce que tu peux en penser, je ne suis pas parfaite mais … tu n'es pas non plus irrécupérable … » Tu aurais envie de la contredire, et tu lui expliquer fermement à quel point elle se trompait, et à quel point tu la voyais comme un ange descendu sur terre. Mais tu la laissas continuer, parce que ton cœur brûlait d'entendre ce qu'elle avait à te dire, d'autant plus que, si elle se jugeait imparfaite, elle te pensait récupérable et non pas condamné. Ses prunelles semblent te couver avec douceur et prudence et tu penches la tête sur le côté, te demandant quelles pensées pouvaient actuellement traverser son adorable tête. Avec précaution, elle t'attira à elle, passant un bras autour de toi alors que ton autre main était toujours liée à la tienne. C'était comme un lien, entre vous, le signe que les choses étaient sur le point de s'améliorer. Tu ne voulais plus lâcher sa main, jamais. D'ailleurs, c'était toute sa personne que tu ne voulais plus jamais laisser partir. Son menton se pose ton épaule, et tu raidis quelques instants, comme toujours. Mais rapidement, tes pensées reprennent leur cours et tu sens tes joues qui, à leur tour, prennent une douce couleur rosée. Tu glisses ton nez dans son cou, le frottant doucement contre sa peau chaude. Elle sentait bon, elle était belle et intelligente. Y avait-il quelque chose qui allait de travers, chez elle ? Tu glisses ton autre main dans son dos, agrippant doucement son haut. Tu aurais voulu la serrer contre toi jusqu'à ce qu'elle en étouffe, afin qu'elle voit à quel point tu pouvais tenir à elle. Mais tu te contentas de te cacher dans son cou en appréciant la proximité de vos deux corps. « … tu n'es pas irrécupérable, si c'est moi qui te récupère. » Et tes joues s'échauffent encore à ces quelques mots. Sa voix n'était qu'un souffle, mais tu avais perçu chacun de ses mots. Tu fis lentement remonter ta main le long de son dos, effleurant sa colonne vertébrale, avant de te mettre à jouer avec ses boucles blondes. Tu avais l'impression que ton cœur manquait des battements à chacun de ses gestes, à chacun de ses mots. Elle te rendait dingue, t'apaisait et t'effrayait à la fois. Mais cette sensation était diablement bonne, et tu songeas furtivement que c'était peut-être ça, finalement, le bonheur. Un mélange d'émotions diablement électrisant. « Oh, Nova … » Tes doigts se remirent à courir le long de son dos, alors que tu repris : « Si tu savais comme j'ai rêvé d'entendre ces mots, et les entendre de ta bouche, c'est vraiment … merveilleux. Un jour, je te raconterais la façon dont je te vois, et tout ce que j'attends de toi. Et tu comprendras alors que tu viens de me faire le plus beau des cadeaux. » Tu lui avouas ensuite que tu pensais pouvoir changer, lorsque vous étiez ensemble, que tu le voulais. Pour elle. Tu étais déjà si attaché à elle, c'était incroyable et tu avais parfois du mal à le réaliser. Et encore plus à l'accepter. « Tu viens de le faire, tu sais, juste à l'instant. Je sais que cela te paraît beaucoup mais si jamais tu as une crainte ou un souci, fait le moi savoir … je ferais en sorte de rendre les choses plus faciles. » Tu laissas échapper un petit rire en glissant tes doigts dans sa nuque, appréciant le contact de sa peau chaude qui embrasait les moindres parcelles de ta main. « J'aimerais tellement que tu puisses si facilement tout arranger, mais malheureusement, tu n'es pas toute puissante. Mais je promet d'essayer tu sais … de me confier, si j'ai des problèmes. » Nova tentait de te prouver que tu pouvais te fier à elle, que tu pouvais lui faire confiance. Elle n'allait pas te poignarder en plein cœur, elle n'allait pas se moquer de toi. Tu te forças à respirer calmement avant de te reculer légèrement d'elle, retrouvant le contact apaisant de ses yeux bruns. L'une de tes mains était toujours entremêlée à la tienne, et l'autre remonta jusqu'à son visage, glissant sur l'une de ses joues, effleurant ses pommettes, le coin de ses lèvres ainsi que sa mâchoire. « Tu es si jolie. Non. Tu es bien plus que ça, fis-tu dans un murmure en détaillant chacun de ses traits que tu chérissais tant. » Alors, tu te rendis compte que c'était à ton tour de faire un pas vers elle, car elle ne t'attendrait pas éternellement et, de plus, tu devais lui prouver ton attachement, à ton tour. Avec douceur, tu glissas ta main dans son cou en rapprochant ton visage du sien, frottant ton nez contre le sien, cherchant encore et toujours, le contact de ses yeux. Tu effleuras prudemment ses lèvres avec les tiennes, avant de susurrer : « Je peux ? Demandas-tu timidement en sentant tes joues prendre, de nouveau, une couleur rosée. »
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Nova Avery
Nova Avery
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MessageSujet: Re: hardest of hearts (r)   hardest of hearts (r) EmptyJeu 7 Mar - 5:55




you're the only one who really knew me at all
but to wait for you, well that's all i can do and that's what i've got to face.
L’impression d’être au creux d’un baume de douceur et de tendresse. L’impression d’être porté par les nuages que tu n’as jamais touché du bout des doigts. L’impression d’être tout ce qu’il y a de plus important aux yeux d’une autre personne que celles qui ont avoisinés ta vie durant près de vingt années. C’était tout ce qui importait à ce moment précis, où le corps de Lyle se rapprochait du tien avec une manière si implicitement communicative que tu en oublis la proximité de cette distance. Seul son contact te maintient réellement éveillé par le défilement du moment. Ta tête repose toujours sur son épaule et tu sais sans le moindre doute que tu pourrais y dormir en tout sérénité sans jamais sourciller. Ses mains se referment autour de toi des gestes doux qui témoignent certainement toute l’importance qu’il a pour toi. Ses mains remontent le long de ton dos déclenchant malgré toi des frissons le long de ton échine. Les murmures que tu as eus à son égard semblent avoir eu raison de lui lorsqu’il resserre son étreinte avant de jouer avec des longues boucles blondes qui cascadent dans ton dos. Son souffle dans ton cou réchauffe ta peau qui ne cesse de le réclamer encore et encore. Ton rythme cardiaque tambourine résonne dans ta poitrine comme le ferait un bucheron avec sa hache. Seulement à défaut de briser un tronc d’arbre, c’est la chaleur que dégage la présence de Lyle à ton coté qui te réconforte. Tu n’as plus l’impression de batailler seul dans cet environnement qui n’est pas réellement le tien, non tu sens au plus profond de ton être que vous avanciez à deux. Petit à petit, tu prends conscience que votre lien prend de l’ampleur mais avec une affinité qui n’appartient qu’à vous et à vous seuls. « Oh, Nova … ». Ces doigts répètent sans cesse les mêmes gestes, mais cela t’apaise, tu n’as aucun mot pour décrire cette sensation qu’il a sur toi, comme une emprise contre laquelle tu ne peux rien. « Si tu savais comme j'ai rêvé d'entendre ces mots, et les entendre de ta bouche, c'est vraiment … merveilleux. Un jour, je te raconterais la façon dont je te vois, et tout ce que j'attends de toi. Et tu comprendras alors que tu viens de me faire le plus beau des cadeaux. ». Ses dires t’imposent le silence, un silence que tu veux salvateur pour l’entendre user de sa voix de ténor qui sait mettre en avant des accents harmonieux. Ce jeune homme représente beaucoup plus à tes yeux que tu ne l’aurais pensé même en dépit des visions que tu avais entre aperçus lorsque vous étiez encore tous deux des étudiants. Tu le serres davantage contre toi comme pour lui faire comprendre que lorsque ce jour arrivera tu serais toujours là. Pour l’entendre tu confier ses paroles, pour le soutenir dans cette tourmente qu’il s’inflige, pour continuer à croire en lui. Ton nez se niche tout en sécurité dans son cou, et tu sans les effluves de son odeur ce qui calme l’ardeur de ton cœur. Ses doigts continuent de parcourir ton dos, mais s’arrêtèrent quelques instants au bas de ta nuque. Tu lui assures alors avec toute la franchise dont tu es capable que tu feras en sorte de lui rendre les choses lui simples mais si tu sais que les paroles sont bien plus respectueuses d’accès que les actes eux-mêmes. « J'aimerais tellement que tu puisses si facilement tout arranger, mais malheureusement, tu n'es pas toute puissante. Mais je promet d'essayer tu sais … de me confier, si j'ai des problèmes. ». Ton rire s’élève comme un carillon dans cette pièce qui a su vous rapprocher, mais ton sourire n’as rien de joueur et encore moins d’un attrait ironique. Au contraire. Certes tu n’étais pas toute puissante – et tu étais heureuse de ne pas l’être – mais cela ne t’empêche guère d’évoluer dans un monde où l’hostilité règne. En compagnie de Lyle, tu sais que cette dernière sera peut-être plus légère quand bien même tout n’est pas garanti d’avance. « Heureusement que je ne suis pas cette personne de puissance, ce n’est pas un rôle pour moi et qui implique bien trop de décision. En revanche je suis contente d’être la personne vers qui tu pourrais te confier. ». Présentement dans les bras l’un de l’autre, tu en occultes complétement l’espace temporelle de l’heure. Les étoiles sont les seules témoins de votre rapprochement, comme elles ont été témoins de vos méandres lorsque vous étiez enfant. La respiration de Lyle se fait entendre juste avant que vos corps ne s’éloignent, ses prunelles verdoyantes reprenant peu à peu cette influence qui agit sur ta personne. Vos doigts sont toujours mêlés les uns aux autres. Ta peau s’échauffe à chaque seconde qui s’écoulent, peau contre peau la main libre du ton compagnon te caresse le visage comme s’il te découvrait pour la toute première fois. L’anxiété te gagne non pas d’une manière négative mais plutôt méliorative. Jamais tu n’as été aussi proche d’une autre personne surtout sur la position des sentiments qui gagne du terrain dans ta conscience. Tu trembles légèrement alors que ses pupilles toi toisent silencieusement d’une protection dont tu connais déjà la grandeur. « Tu es si jolie. Non. Tu es bien plus que ça. ». Derechef, tes joues s’empourprent augmentant la gêne de ses propos. Sa voix à sur toi un impact à laquelle tu ne t’attendais pas réellement. Les compliments ont longtemps animés ton enfance, ton adolescence et même encore aux jours d’aujourd’hui ont te vante une beauté en laquelle tu doutes énormément. Pour toi le physique n’est que secondaire car il n’a aucune faculté aussi puissante que celle du cœur. Bien trop humble, modeste et rationnelle tu ne ressemblais strictement en rien à ta mère ou encore à ton frère qui jouaient tous deux sur leurs apparences physiques. Sa main glisse une fois de plus dans ton cou réduisant ainsi la distance qui vous aviez prise quelques minutes auparavant. Ce nouveau contact te ramène avec douceur à la réalité. Il t’observe avec détail comme s’il tenait à graver les traits de ton visage dans sa mémoire. L’intensité de ses prunelles te captivent, te prennent à témoin de son prochain geste envers toi. Il est maitre de lui à cet instant précis, tu le sais et tu le lis dans son regard alors que ces lèvres frôlent les tiennes. « Je peux ? » T’interroge-t-il dans un susurrement empreint de timidité qui traduit parfaitement son état d’esprit. Son souffle de respiration danse sur tes lèvres comme un appel à la tentation et tu sais que le meilleur moyen d’y résister c’est de te laisser guider. Lyle te happe comme le vent jouant dans tes cheveux en automne, et contre cela tu ne peux rien y faire. A ton tour tu te rapproches de cet ange aux multiples facettes. Cette proximité n’est que désir ardent entre vous et tu laisses la raison de côté. Ta bouche se colle avec délicatesse contre la sienne alors que ta main se pose sur sa joue comme pour réduire davantage l’écart de distance qu’il reste. Un échange timide et modéré avant qu’il ne finisse par devenir complice et passionné. Tu souris contre ses lèvres avant d’y laisser un dernier baiser au coin de sa bouche. « Je pense que l’on peut se passer de réponse. ». Tu lèves les yeux vers le haut du dôme en écoutant les murmures de ta conscience qui se joue de toi et de ton manque d’expérience.
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