Tu tournes sur toi-même. Tu tournes sur toi-même comme le faisait la danseuse de ta boite à musique. La musique se repend tel un murmure sur le champ qu’est ton cœur. Tu tourbillonnes sur toi-même. Non. En toute réalité ce sont tes pensées qui tourbillonnent comme une ritournelle au rythme d’une mélodie qui provient du piano à queues de la demeure familiale de ta famille. Tes doigts sont en contact avec les touches ivoire et ébène, tes mains flirtent avec le clavier en une chorégraphie de mouvement harmonieuse et sensuelle. Paupières closes, tu es en communion parfaite avec le son que produit ton instrument. Tu es comme en apesanteur vers les hauteurs d’un univers dont tu es la seule maitresse, toi seule décide de son panel de couleurs, de sa soif de jouissance et de malchance et dans ce monde même le hasard n’a pas sa place. Des boucles d’un blond vénitien encadrent tes épaules, des épaules solides sous l’apparence d’une fragilité bien propre à ton silence. On y soupçonne quelques fois une dose de fougue malicieuse et des effluves des parfums silencieux et froids. Les notes de musique s’élèvent un peu plus dans ce salon qui a vu une partie de ton évolution en la matière. Après tout, c’est sur ce même piano en noir et blanc que ta propre mère a également appris l’étude du langage de Berlioz et Bach. Le seul art moldu que tes parents trouvent assez prestigieux à l’égard des sang-purs. Les Avery ne font jamais dans le décor, tu connais la rengaine depuis ton enfance. Ton chemin est tout tracé, déjà dicté par des lois et des idées étroites d’esprit. Le son de ta mélodie se termine dans les limbes de ton imaginaire éphémère et bien trop court. Des mains applaudissent, des mains fortes qui savent se montrer aussi cinglantes que la puissance des mots. Tes prunelles d’un brun de printemps s’ouvrent mais tu sais déjà qui est la personne présente dans la même pièce que toi. Tu te détournes légèrement pour faire face à la silhouette imposante de ta figure paternelle qui de sa hauteur et de sa silhouette caricaturale et imposante, appose sur ta personne une œillade de fierté avouée et cupide, une fierté qu’il ne s’est jamais lassé de mentionner et de dépeindre comme si tu étais son propre trophée. Un mérite de grandeur inavoué. Ton frère ainé n’avait pas cet honneur auprès de votre père, mais tu t’en garderais bien de la posséder. Tu ne voulais pas de telles intentions, tu ne voulais guère entendre la voix de tes géniteurs te mentionner étape après étape les bienfaits nécessaires à ton existence. Une dualité entre ton devoir et ton envie. Une rupture entre tes besoins intérieurs et ta raison, mais force de douceurs magnanimes tu t’étais toi-même oublié. « Ta musique nous enivrent un peu plus chaque jour Nova ! ». Son timbre de voix est rauque et grave ce qui traduit sa satisfaction. Tu gardes le silence en lui adressant un sourire poli et aimant afin de la remercier de ce compliment. Les marques de politesses, les intentions d’affections tu n’as pas réellement reconnu cela. Tu as été élevé dans la grandeur de l’ascendance pure et le prestige de son accent de privilège. Pour toi il y a du privilège partout et non pas que dans une classe. « Nova, l’avenir de chacun est déjà tout tracé comme l’horizon de chaque jour à son lendemain … Mais toi ma fille … ». Te dit-il en prenant place à ton coté, tout en caressant doucement ta peau de porcelaine quelque peu froide. Son regard azur te scrute avec intensité, fierté et une pointe de cupidité qui fait naitre en toi une onde de colère nappé sous silence. Ce n’est pas le moment de faire valoir tes pensées, du moins pas encore mais tu sais en ton for intérieur que tout arrive à celui qui sait attendre. « Toi ma fille … Tu as toujours été celle ayant eu ma préférence, celle qui tout point de vue ne saurait me décevoir. Un avenir de grand prestige t’attend et une union avec le fils Carrow ne pourra t’apporter que davantage. ». Te souffle-t-il en sourire glaciale mais bien heureux. Tu imaginais déjà les soupçons de ta mère à l’égard de la famille Carrow mais tu es loin d’être surprise, tu en avais déjà entendu parler voilà quelques mois auparavant. Les propos du chef de la famille n’étaient guère une interrogation ouverte, c’était une obligation teinté d’un masque. « Bien. ». Lui dis-tu avec calme, ton regard fixant le sien. « Je n’en attendais pas moins de toi mon enfant. ». Il se lève en direction de la sortie du petit salon mais ta voix le stoppe dans son élan. « Je ferais ce que vous désirez père, seulement cela exige une conciliation de votre part. ». Ton intonation impassible le défiait. Tu étais douée à ce petit jeu, ce qui n’était pas pour lui plaire loin de là. Il se retourne la mine grave et impérieuse, l’expression de son visage se tord en un rire jaune emplit de colère et de confusion. Les grimaces sur son visage vont de prouesses en prouesses, mais tu ne scies pas, tu ne bouges pas. Tu es trop impassible dans l’âme pour vaciller sous l’arrogance sibylline et taciturne de celui qui t’as élevé. « Je reconnais bien là le cran des Avery, Nova. Tu me déçois mais je n’en attendais pas moins de ta part. Que veux-tu dire par conciliation ? ». La couleur de ta famille à toujours été égale à la noirceur de leurs dessins, comme aux venins du serpent, ton père en avait la parfaite apparence d’ailleurs. « J’ai été à un entretien pour postuler pour une place chez Fleury & Bott durant l’été. Le propriétaire a été ravi de voir de mon entretien et me propose de travailler pour lui une fois mon diplôme en poche. C’est un marché correct non ? ». Déclares-tu avec une assurance posée alors qu’un sourire ironiquement froid se glisse au coin de tes lèvres. L’imposant père Avery croise les bras sur son torse, se grattant le menton avec une réflexion bien coutumière chez ce personnage qui sait prendre avec poigne les membres à son service. « Tu es bien trop exigeante Nova, mais je t’accorde cela mais tu sais très bien pourquoi. ». Oh oui tu le sais ton intelligence et ton ingéniosité. Un autre point de ta personne dont il est très fier. Il se détourne sans un regard en arrière. Il a une main prise sur ton futur statut contrairement à ton avenir. Et comme une fleur des glaces, c’est toi et toi seule qui dirigera ton existence telle une main de fer dans un gant de velours.

prénom/pseudo : le piou piou bleu âge : la majorité américaine à laquelle vous ajoutez une petite année de plus. pays : la planète france.commentaire ? : magnifique. avatar : dianna agron.

Tu es validé, te voilà enfin sorcier à part entière ! Cependant, tu n'en as pas encore finit avec la paperasse à ça non... On en a jamais vraiment finit, n'est-ce pas. Tout d'abord songe à répertorier ton avatar. C'est très important ! Tu as trois jours pour le faire, alors n'oublie pas, ce serait bête de perdre ta tête comme ce bon vieux Nick, n'est-ce pas ?! Après quoi il te faudra passer par les demandes de liens et autres demandes du même genre. Si tu le désires tu peux aussi tenir un journal intime. Pas si intime que ça le journal étant donné que tous les membres pourront le lire, mais soit. Une fois que tu auras fait tout ça, n'oublie pas de construire in temple à tes administratrices favorites et je te conseille de ne pas en oublier une seule, aha, elles pourraient se vexer !

J'aime vraiment beaucoup te lire, Audrey. D'habitude j'ai du mal avec la seconde personne mais c'est vraiment très fluide sous ta plume. Amuse toi bien