OBLIVIATE
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
N’HÉSITEZ PAS A FAIRE DES MUDBLOODS, ILS ONT UN RÔLE A JOUER !
ESSAYER DE PRIVILÉGIER LES MÂLES, SVP.
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Partagez
 

 it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Jaime Malefoy
Jaime Malefoy
Death eater
∇ parchemins : 362
∇ pseudo : croco (noémie).
∇ crédits : eylika (avatar) ; eylika (image signature) + imagine dragons (texte signature)
∇ baguette : bois d'Aulne, ventricules de dragon, 31,25 centimètres, légèrement élastique.
∇ épouvantard : la silhouette d'une jeune femme dont il ne peut voir le visage ; sa future fiancée.
∇ diplômé depuis le : 24/02/2013

it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime) Empty
MessageSujet: it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime)   it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime) EmptyLun 25 Fév - 11:38

(+) I WANT TO HIDE THE TRUTH,
I WANT TO SHELTER YOU.


Je pousse un profond soupire alors que je claque la porte derrière moi, fuyant le manoir et plus particulièrement la présence de mon paternel. Le silence autrefois calme et serein, s'est rapidement fait plus oppressant au fil des mois alors que mon père m'oblige désormais à rester assis à la même table que lui tandis qu'il épluche une quantité astronomique de papiers ressemblant à s'y méprendre à des fiches d'informations. Cette façon qu'il a de me chercher une fiancée comme l'on cherche une bonne affaire dans les petites annonces ou les revues publicitaires, me rend complètement fou. Pour lui, peu importe que la jeune femme ait de la conversation ou que l'on puisse bien s'entendre, du moment qu'elle ait le sang pur, qu'elle ne soit pas trop laide et qu'elle semble avoir une bonne tenue ; qu'il puisse me fiancer avec en somme. Certes, il a déjà dû avoir à faire à un mariage de ce genre dans sa propre jeunesse - ou vie de jeune adulte, dépendant du point de vu et de la maturité de la personne, très certainement -, mais il est pourtant le premier à en avoir fais les frais et à en pâtir encore aujourd'hui, puisque sa femme - ma mère - est partie quelques années après m'avoir mis au monde. Alors même que je n'étais qu'un gamin qui n'y comprenait rien à tout cela, tout juste bon à remarquer son départ alors que l'avion l'embarquait au loin de façon inhabituelle, elle qui avait l'habitude de transplaner pour se déplacer, d'habitude. Et s'il ne fait aucun doute qu'eux n'ont vu le mariage que comme un moyen de perpétuer la lignée des Malefoy et leur pureté de sang légendaire, j'ai sérieusement du mal à m'imaginer que le mien puisse être construit sur les mêmes bases et suivre un principe similaire. Rien que l'idée me rend malade. Je ne veux pas voir le fait de rentrer chez moi comme un calvaire et être soulagé de partir au travail chaque matin. Ce m'est pas la logique des choses. Du moins, ce n'est jamais celle que j'ai perçu en observant du côté des autres familles de mon entourage, que ce soit à Poudlard ou dans l'enceinte du ministère. Certains parents de mes camarades de serpentards, me paraissaient même se complaire dans leurs mariages arrangés. Peu importe, la peur me tord le ventre lorsque j'y pense trop longtemps, me faisant avoir la nausée. L'être humain est de nature à avoir peur de l'inconnu et c'est exactement ce vers quoi je me dirige en acceptant sans rechigner que l'on m'impose une fiancée, bien que cela ne m'enchante guère. De l'air. J'ai besoin de prendre l'air. Quittant le perron du manoir des Malefoy, j'enfonce mes poings dans mes poches - mon paternel me tuerait très certainement s'il me voyait me tenir ainsi - après avoir rabattu ma capuche sur ma tête afin de me protéger de flocons qui tombent sans discontinuité, me mettant alors à marcher en adoptant un air bourru afin d'atteindre la rue. Le peu de vitesse que j'adopte, me permet cependant de recevoir un peu plus de vent sur le visage à chaque pas, ce qui me fait le plus grand bien. Comme-ci cela pouvait réellement me rafraîchir les idées. Je pince les lèvres tandis que je passe le portail, remarquant au passage que quelques badauds sont une nouvelle fois regroupés là, admirant les grilles recouvertes de feuilles d'or et me lançant des coups d'œil envieux. Je laisse mon regard devenir fuyant alors que je me mets à presser le pas, me hâtant de m'éloigner du manoir pour pouvoir aller profiter de cet instant de liberté - ce genre de moments se fait d'ailleurs de plus en plus rare ces derniers temps - un peu plus loin. Je ne veux surtout pas regarder ces gens. Je me doute que même s'ils ne possèdent pas la richesse amassée par ma famille au court des années, il y a plusieurs contraintes qu'ils n'ont pas à respecter. Et moi aussi, je les envie pour cela. Car l'argent ne fait pas le bonheur, comme on dit.

C'est ainsi que je m'empresse de rejoindre le parc de jeux, situé à quelques rues du manoir. J'y ai souvent joué enfant, conformément aux souhaits de ma mère, qui adorait venir parler aux parents moldus, leur vouant une passion pour le moins tenace. Après son départ, je ne m'y suis pas souvent rien à vrai dire, mon géniteur se montrant un peu plus réticent à l'idée de me laisser côtoyer des moldus. Plus récemment, il m'est souvent arrivé d'y emmener Selena, me plaisant à l'amener ici, de façon à l'encrer à mes joyeux souvenirs d'enfance. Dire de réunir en l'espace d'un seul lieu, durant quelques heures, toutes les choses capables de me donner le sourire. C'est pourtant seul et le cœur lourd que je m'y rend cette fois, remarquant aussitôt le fait qu'il n'est pas aussi empli que d'habitude. Certainement parce qu'il est l'heure de manger pour de nombreux gamins ou qu'une bonne majorité d'entre eux son tombés malades en raison du froid hivernal qui s'abat sur la capitale du Royaume-Uni - et sûrement sur une bonne partie de l'Angleterre, même si je n'ai pas réellement envie d'aller le vérifier. A peine ai-je poussé la petite barrière marquant l'entrée du terrain de jeu, que je remarque deux enfants en train de s'amuser à descendre un toboggan à maintes reprises. Leur mère - ou du moins la femme que j'identifie comme telle -, installée sur un banc non loin, m'adresse un regard méfiant. Je ne m'attarde pas plus que ça sur ces quelques détails, préférant focaliser mon attention sur les quelques balançoires libres un peu plus loin, chose tout à fait rare en ce lieu. Je viens me percher sur l'une d'elle, avant de sortir un paquet de cigarettes de ma poche ; en plaçant une entre mes lèvres pincées, je l'allume distraitement à l'aide d'un sortilège, alors que la femme a détourné les yeux, se désintéressant totalement de moi. Je ne fume pas souvent, pourtant il m'arrive de le faire lorsque je suis nerveux. Encore un vice moldu. Comme quoi, il est vraiment idiot de prétendre vouloir perdurer la pureté du sang, lorsque l'on est à ce point imprégné de l'univers que l'on veut à tout prix fuir. Pourtant, je me vois mal servir cela comme excuse à mon paternel pour pouvoir me défaire des obligations familiales. Depuis le départ de ma mère, il me semble parfois si démuni que j'en ai mal au cœur - ce que je me garde bien de lui faire savoir. Aussi m'arrive-t-il parfois de penser qu'il l'aimait vraiment, ou qu'il l'aime toujours, même s'il n'a jamais sût lui montrer ses véritables sentiments à son égard. Son départ lui a sans aucun doute brisé le cœur si c'est le cas. Nouvelle tragédie que pourrait apporter un mariage arrangé, je pense malgré moi, ne pouvant empêcher mon subconscient de se focaliser sur ce sujet plus que sensible ces derniers temps. C'est la conclusion à laquelle je parviens alors que je tire une première fois sur ma cigarette. Relevant les yeux, je remarque alors une silhouette féminine se détachant en contre jour devant moi, rendue éblouissante par la blancheur du paysage alentour. Pas la peine de percevoir les traits de son visage pour savoir qui elle est, tout en elle m'est familier. Je ne m'attendais pas à la voir ici. Selena.
Revenir en haut Aller en bas
Selena Potter
Selena Potter
neutral
∇ parchemins : 686
∇ pseudo : ironic (lise).
∇ crédits : voir avatar.
∇ baguette : la baguette est faite en aubépine et contient une plume de phoenix. Elle mesure 28cm.
∇ épouvantard : voir sa famille mourir (surtout ses frères).
∇ diplômé depuis le : 21/01/2013

it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime) Empty
MessageSujet: Re: it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime)   it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime) EmptyMar 26 Fév - 2:51

all the other kids.

Selena agita sa baguette frénétiquement en espérant produire un résultat mais tout ce qu’elle obtint ne furent que des petites étincelles pas bien méchantes. Avec un grognement rauque la jeune sorcière referma son livre d’un geste vif et l’envoya se ranger sur l’étagère avec les autres à l’aide d’un sortilège informulé. Son travail était passionnant, en plus elle pouvait le faire chez elle mais parfois elle avait envie de changer de voie et de travailler… Au magenmagot. Rien que ça. Depuis peu la sorcière se voyait bien travailler pour la justice magique, en fait elle voulait contrôler, toujours. C’était probablement son pire défaut mais elle avait besoin de contrôle et quand les choses ne tournaient pas comme elle le voulait elle en éprouvait un vif sentiment de défaite et de frustration. Là encore elle avait voulu inventer un sortilège pour forger un double de clé, oh rien de très passionnant mais ce n’était pas encore quelque chose que les sorciers pouvaient faire d’un geste de la baguette magique. Quoi que, c’était peut être mieux… Et inutile lorsqu’on connait la formule magique Alohomora. Mais Selena se fichait de l’utilité des sortilèges, elle s’amusait juste à les créer et ne présentait en général jamais un sortilège a ses supérieurs, c’était eux qui choisissaient au final quel sortilège allait être approuvé et retranscrit dans les livres de cours des élèves de Poudlard. De nombreux sortilèges avaient disparu depuis les débuts de la magie et de nombreux autres étaient apparu, c’était comme les inventions des moldus en soit : certains étaient dépassé et d’autres étaient à la mode.

Quoi qu’il en soit la jeune femme décida qu’elle avait besoin d’une longue pause et enfila une veste avant de sortir de chez elle, elle plaça la capuche sur sa tête plus parce que l’humidité la dérangeait que pour protéger ses cheveux qui voletaient de toute manière librement de part et d’autres de son visage. La sorcière ne faisait pas réellement attention a ses pas, elle erraient dans la ville au bon vouloir de ses pieds. La plupart des sorciers répugnaient à marcher et transplanait à tout vas d’un bout à l’autre du pays. Contrairement aux moldus il était très facile pour eux d’aller voir des amis qui se trouvaient en Ecosse lorsque l’on se trouvait dans les Cornouailles. Trajet qui prendrait plus d’une journée de temps à des moldus et à leurs espèces de voitures bizarres qu’elle avait renoncé à apprendre à conduire. Elle se souvenait encore des récriminations de son guide comme quoi elle tenait très mal le volant et qu’il ne servait à rien de crier sur la voiture en lui donnant des ordres. La sorcière avait naïvement cru que l’engin lui obéirait mais un objet moldu n’était pas fait pour obéir aux injonctions des sorciers. Dommage. Selena aurait bien voulu savoir conduire mais elle avait du abandonner et de toute façon avec le temps elle avait de plus en plus de mal a supporter les moldus et leurs objets, tout ce qui touchait de près ou de loin à ceux qui avaient souillé son sang commençaient doucement à lui taper sur les nerfs. On lui avait longuement parlé de Lily Potter, la sorcière qui avait protéger son fils en mourant à sa place et son ancêtre – dont elle avait apparemment hérité la chevelure, stupide idée étant donné qu’il y avait 200 ans d’écart entre les deux femmes -. Trop occupée à ressasser le pourquoi du comment elle détestait de plus en plus les moldus – surtout qu’il y avait cette Reyna, née moldue, qu’elle détestait également et qui n’était pas un bon exemple pour la cause moldue – elle ne se rendit même pas compte qu’elle avait poussé la petite grille d’une aire de jeu qu’elle connaissait bien. Ce fut quand son regard se posa sur une moldue qui surveillait ses enfants qu’elle comprit. Et ce fut quand elle remarqua l’air ahuri de cette femme qu’elle se rendit également compte qu’elle tenait encore sa baguette à la main. Avec un air désemparé la jeune femme sourit et rangea le bout de bois dans la poche de sa veste de laquelle elle dépassait encore un peu. Elle s’avança alors près des balançoires où elle et Jamie se rendait avant qu’il ne la repousse ce soir-là, dans son appartement. Elle ne s’attendait pas à le voir, elle s’attendait véritablement à ne plus jamais recroiser sa route. La jeune femme ne su pas vraiment comme agir, elle hésita une minute entière avant d’en venir à la conclusion qu’ils pouvaient très bien encore se parler sans que ça commence à devenir bizarre ou que ça commence à lui faire du mal. « Salut. » Fit-elle d’une voix qui se voulait assurée. Elle était nulle, complètement nulle, pas pour jouer la comédie non mais pour trouver des choses à dire. Le souvenir des lèvres de Jamie sur les siennes la hantait, elle avait l’impression qu’elle pouvait ressentir la moindre de ses caresses rien qu’en fermant les yeux mais elle n’en fit évidemment rien, le regard ancré sur la silhouette du sang-pur elle ajouta une seconde phrase. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Je pensais que tu ne les aimais pas. » Fit-elle en jetant un œil aux enfants et à la mère qui les surveillait.
Revenir en haut Aller en bas
Jaime Malefoy
Jaime Malefoy
Death eater
∇ parchemins : 362
∇ pseudo : croco (noémie).
∇ crédits : eylika (avatar) ; eylika (image signature) + imagine dragons (texte signature)
∇ baguette : bois d'Aulne, ventricules de dragon, 31,25 centimètres, légèrement élastique.
∇ épouvantard : la silhouette d'une jeune femme dont il ne peut voir le visage ; sa future fiancée.
∇ diplômé depuis le : 24/02/2013

it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime) Empty
MessageSujet: Re: it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime)   it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime) EmptyMer 27 Fév - 1:53

(+) AND AS THE WORLD COMES TO AN END
I’LL BE HERE TO HOLD YOUR HAND.


Assis sur la balançoire du parc de jeux, je me laisse tranquillement aller à mes souvenirs, tandis que j’allume fébrilement une cigarette, le froid hivernal me gelant irrémédiablement les doigts. Enfin, je ne suis pas sûr que l’on puisse réellement appeler cela une enfance. Après tout, je devais avoir pas moins de cinq ans lorsque ma mère s’est engouffrée dans la carcasse de fer de l’avion, me laissant seul avec mon paternel. Les images de ce départ soudain me reviennent encore en tête, par flash. Tristes souvenirs qui me tordent le ventre. Je n’ai jamais rien demandé à personne moi, j’aurais voulu avoir une famille normale, unie malgré le mariage arrangé l’ayant constitué. Au lieu de quoi, sans m’en avoir fait part auparavant, ma mère nous a subitement quittés – mon père et moi – prenant l’avion pour un soi-disant voyage organisé par le ministère. Même enfant, cela m’avait parût bizarre qu’elle ne transplane pas comme à son habitude pour rejoindre son travail. Pire que tout cela, c’est le visage d’un homme qui me revient. Celui qui a pénétré à sa suite dans l’avion, pour prendre le même vol qu’elle. Ce dit homme que j’ai vu s’installer à ses côtés alors que la boite de fer prenait de la vitesse sur la piste et qu’elle s’envolait dans les airs, sans même nous adresser un regard. Aujourd’hui encore, je prends cela comme une trahison. Sans la douceur et la logique maternelle, je n’ai plus jamais été confronté aux enfants de mon âge avant d’entrer à Poudlard – sauf mes cousins et lors des réunions douteuses que mon père pouvait organisées – et ai dû me renforcer plus vite que prévu pour faire face à l’agressivité naturelle de mon géniteur. Depuis cette époque, je ne fais que courir sans cesse, poursuivant sans répit cet élan de liberté enfantine qui m’a été arraché de force. Je veux le reconquérir à tout prix, le posséder de nouveau et enfin pouvoir me sentir normal. Je n’aspire qu’à cela depuis des années. Mais bien vite, il m’a fallut faire face au fait que cela n’était plus possible, parce que l’enfance m’a quitté à jamais. Car un enfant ne sent pas son cœur s’affoler aussi vite à l’approche d’un être cher, ne le sent pas tambouriner ainsi dans sa poitrine lorsque leurs regards se croisent, ne le sent pas tenter de s’échapper ou de guider ses mouvements lorsque leurs peaux se frôlent. Et c’est pourtant ce que fait mon cœur lorsque Selena est près de moi. Cette constatation m’arrache inévitablement un soupir de dépit alors que je pose mon regard au sol, fixant mes pieds qui frôlent la terre glacée, alors que je tire une première fois sur ma cigarette. Foutus sentiments qui se manifestent sans que l’on fasse appel à eux. Comment suis-je censé réagir lorsque mon cœur me dicte quelque chose allant contrairement à l’encontre de la logique ? Et cette fichue logique qui refait surface au moment le moins propice pour le faire, alors que mes sentiments prenaient enfin forme dans mon esprit, constituant peu à peu quelque chose de concret.

L’ombre mince et de faible opacité, d’une silhouette féminine se dessine alors à mes pieds. Un parfum enivrant me parvient aussitôt, s’infiltrant avec force dans mes narines, descendant jusque mes poumons alors que mon cœur se met à s’agiter une nouvelle fois. Pas besoin de relever les yeux pour savoir qui se tient devant moi. Pourtant, l’éducation que l’on m’a inculqué en étant gamin, me dicte que cela est malpoli. Et puis, au bon diable la politesse ; j’ai besoin de la voir. Je ne peux empêcher mes yeux d’embrasser son corps lorsqu’elle se trouve près de moi, c’est impossible. Aussi, je redresse lentement le visage et fixe mes prunelles dans celles de la jeune femme, laissant mon regard devenir impassible. Conformément à ce que me dicte la raison. « Salut. » me dit-elle alors d’un ton assurée, me laissant croire qu’elle est mécontente de me trouver là. Il faut dire que je l’ai tout de même repoussé violement la dernière fois que nous nous sommes vus, dans son appartement. Je ne pouvais m’attendre à rien d’autre de sa part. Même l’espoir de la revoir un jour m’était défendu – ce dont était bien satisfaite la logique. Je lui rends ses salutations d’un simple mouvement de tête, jugeant inutile de parler pour l’instant. « Qu’est-ce que tu fais ici ? Je pensais que tu ne les aimais pas. » souffle-t-elle alors avant de tourner le regard vers la mère et ses enfants, un peu plus loin. Sans répondre quoi que ce soit tout d’abord, je me contente de suivre son regard, observant un instant cette bande de moldus. Je ne peux m’empêcher de crisper la mâchoire alors que je leur trouve un air idiot. Forcément. Je tourne de nouveau le regard vers Selena, sans me détendre le moins du monde, gardant mes muscles crispés. « De qui ? Qui je n’aime pas ? » je lui demande alors, scrutant son regard. La dévisageant, je me dresse alors sur mes pieds, quittant la balançoire pour m’approcher un peu plus d’elle. Je tire une nouvelle fois sur ma cigarette, envoyant ma fumée sur le côté, avant d’écarter les bras en signe de fatalité. « Les gamins ? Les moldus ? Ceux qui ont souillé ton sang ? » je ne peux m’empêcher de la défier du regard tandis que je lui pose ma dernière question, avant de replacer ma cigarette entre mes lèvres et de tourner une nouvelle fois mon visage dans la direction des deux gamins. Je n’ai pas pût me retenir cette ultime provocation, sachant pertinemment que cela la ferait sortir de ses gonds. Elle en veut déjà assez aux moldus pour l’avoir fait devenir une sang-mêlée, maudissant chaque jour l’existence de cette Lily Evans-Potter, pour que j’en rajoute une couche. Pourtant, je préfère la voir me gifler et partir à grandes enjambées, que de devoir rejeter à nouveau ses avances. Et peut-être même mes propres avances, même si cela est légèrement paradoxal, qui sait ? Plus vite elle me détestera et moins mon esprit se fera torturé. Car l’on ne peut pas conquérir le cœur d’une personne qui nous haïs au point de vouloir vous voir moi, c’est indiscutable. Et si cela est le seul moyen pour que je ne sois plus tenté par le fait de l’embrasser, d’effleurer sa peau, de lui prendre la main ou de lui dire que je l’aime ; je le ferais sans rechigner. « Alors oui. Oui, je les déteste pour tout ça à la fois. Mais jamais je ne pourrais changer ce qu’ils sont d’un coup de baguette magique, alors à quoi bon les fuir ? Moi aussi je veux pouvoir venir ici. » j’élude finalement avant de hausser brièvement les épaules et de m’asseoir de nouveau sur la balançoire que je viens de quitter. Un peu malgré moi, j’arbore un regard fuyant, incapable de me résoudre à soutenir les prunelles de Selena après avoir adopter une attitude aussi fataliste. Peu digne de celui que j’ai été jusqu’à présent, c’est certain.

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime) Empty
MessageSujet: Re: it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime)   it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

it's where my demons hide. ◮ (selena&jaime)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» JAIME ◮ listen to your eyes.
» Love is beautiful and absent (Jaime)
» JAIME ◮ with great power comes great responsability.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
OBLIVIATE :: LE MONDE SORCIER :: LONDRES-